La brume se lève sur ce paysage de montagne. Le soleil aussi. Et nous avec : on sort de la tente. Une marche éreintante a engourdi nos muscles ! Mais la beauté des environs fait tout oublier. Et surtout, quelques minutes nous séparent du Choquequirao, la mystérieuse cité inca.
Encore un pas, et la voilà, suspendue sur les pentes abruptes des Andes péruviennes. À des kilomètres de toute foule, Choquequirao trône, majestueuse et sauvage, pierres anciennes au cœur de la cordillère de Vilcabamba.
C’est la gorge serrée que l’on rentre dans ce lieu empreint de mystère. Et nous sommes seuls. Incroyablement seuls. Un site inca rien que pour nous. Il faut dire que le dénivelé intense et les jours de marche ont découragé plus d’un voyageur. Tant pis pour eux, tant mieux pour nous !
Le Trek Choquequirao se mérite : pas à pas, sac sur le dos, genoux dans la pente et souffle court. L’ancienné cité Inca ne se livre qu’aux plus curieux, aux plus obstinés, aux amoureux de solitude et de nature.
Cette ancienne cité est parfois appelée la petite sœur du Machu Picchu sauf qu’ici, l’émotion est décuplée : pas de files interminables, ni de touristes agglutinés, ou d’itinéraire obligatoire à respecter. Non. Rien que toi, face à ces constructions ancestrales aux pouvoirs envoûtants.
Un trek exigeant, mais d’une beauté brute et mystique. Un site exceptionnel et méconnu. Un de nos endroits préférés d’Amérique latine. À peine 5 % des visiteurs au Pérou s’y rendent. Et pourtant… quelle aventure ! D’ailleurs, ne tarde pas à visiter Choquequirao : un projet de téléphérique est actuellement en discussion pour faciliter son accès.
Alors, si tu rêves d’une aventure loin des foules, un vrai défi physique et un moment de communion avec l’histoire Inca et la montagne… prépare tes mollets, on t’emmène explorer le Choquequirao.
Ah ? Parce que tu es sceptique malgré ma superbe introduction ? Incroyable… Allez , si tu hésites encore à enfiler tes chaussures de rando et partir vers le Ruines incas Choquequirao, voici 6 bonnes raisons qui devraient te convaincre :
Cinq jours de marche, plus de 60 kilomètres, des montées qui chauffent les mollets, des descentes qui challengent les genoux… et au bout du chemin, une cité inca oubliée, perchée dans les nuages. Voici comment s’est déroulé notre trek Choquequirao de 5 jours, étape par étape.
La veille, on a quitté Cusco en début d’après-midi pour rejoindre Cachora, petit village paisible entouré de montagnes, point de départ traditionnel du trek. Une nuit sur place permet d’attaquer la randonnée au frais dès le matin !
Le jour J, départ au lever du soleil : 11 km de marche depuis Cachora jusqu’à Capuliyoc, sur une piste large et en pente douce. C’est une mise en jambes idéale, avec déjà de superbes vues sur la cordillère de Vilcabamba. On rejoint Capuliyoc en 2h30 environ, pile pour une pause photo (ou mate de coca). C’est aussi ici le départ officiel du trek et les 4×4 ne peuvent plus passer.
Depuis Capuliyoc (2 890 m), on entame une longue descente jusqu’à Chiquisca, en suivant un sentier poussiéreux qui surplombe le canyon de l’Apurímac. Ne loupe pas le point de vue quelques centaines de mètres après le col ! Bon… nous, on a presque rien vu cause des nuages. Mais on a eu plus de chance au retour, et le panorama est superbe.
C’est une étape assez douce, mais la descente fait mal aux genoux à la longue, surtout avec le sac. Et la chaleur monte vite, alors prends ton temps, bois beaucoup, et apprécie la tranquillité du lieu.
Info pratique : il est possible, depuis quelques années, de commencer le trek à Capuliyoc et non à Cacharo. Cela t’épargne de 11 kms. Nous concernant, on a préféré partir de Cacharo. Ce village est plus pratique pour y dormir surtout si tu pars un peu tard de Cusco. Trouver un 4×4 qui fait le tronçon Cacharo – Capuliyoc n’est pas toujours évident.
Enfin, les logements à Cacharo sont plus glamours qu’à Capuliyoc ! À toi de voir.
🛏️ Le soir, nuit en tente à Chiquisca (campement rustique, douches froides, mais ambiance détendue et cadre tropical).
On te prévient : cette journée fait mal aux jambes !
Il faut d’abord descendre jusqu’à la rivière Apurímac (vers 1 500 m), puis attaquer une montée raide et continue jusqu’à Marampata (2 900 m). On a souffert, mais les vues valent l’effort.
Au fil de l’ascension, les paysages changent : des cactus, puis des eucalyptus, puis des vallées verdoyantes. On croise des mules, parfois un petit stand de citronnade improvisé… et surtout très peu de monde.
La montée est rude, mais l’arrivée à à ce petit village – camp, face aux montagnes, donne une émotion difficile à décrire. On a l’impression de s’approcher d’un lieu sacré.
🛏️ Nuit en tente à Marampata. Prends le temps d’observer les étoiles : ici, le ciel est spectaculaire. À noter qu’il y a aussi des chambres à louer pour ceux qui sont sans tente.
Certains blogs anciens mentionnent la possibilité de camper à Choquequirao même. Au moment de notre venue, ce n’était plus possible.
On l’attendait depuis le début… et ça y est : le jour de la visite du site.
Depuis Marampata, il faut marcher environ 1h30 pour rejoindre la cité inca de Choquequirao. L’excitation monte à chaque virage. Le sentier est parfois étroit, parfois glissant, mais toujours panoramique. On aperçoit déjà le site à mi-chemin : une construction en terrasse entourée de végétation.
Quelques centaines de mètres plus loin, on entre dans une cité silencieuse, majestueuse, perdue dans la brume. Prends le temps de flâner, de te délecter, de t’imprégner de ce site fantastique.
🛏️ Nuit à Marampata, pour éviter de devoir redescendre tout de suite après la visite. Profite du coucher de soleil… il est souvent sublime depuis là-haut.
C’est le début du retour, et même si on refait le même chemin qu’à l’aller, les sensations sont différentes. On connaît le terrain, on a pris le rythme, mais surtout… on a encore la tête pleine d’images de Choquequirao.
Depuis Marampata, on redescend vers la rivière Apurímac. Ce tronçon peut être dur pour les genoux : la descente est longue, raide, poussiéreuse. Il fait souvent chaud, alors pense à partir tôt et à bien t’hydrater.
Après la traversée du pont suspendu au fond du canyon, il reste une remontée modérée jusqu’à Chiquisca, que tu connais déjà. Ce n’est pas le moment le plus glamour du trek, mais on l’a vécu comme un retour progressif à la “civilisation”.
🛏️ Nuit à Chiquisca, même campement qu’à l’aller. Le confort est sommaire, mais on y dort bien après autant de kilomètres dans les jambes.
Dernier effort : la montée finale jusqu’à Capuliyoc. On te prévient : elle est raide et en plein soleil. Mais l’idée de retrouver un repas chaud, une boisson fraîche ou même une douche (oui, une douche !) nous a bien motivés. Remarque, je dis ça, mais on a pris une douche (froide) à Marampata.
Et puis… quand tu arrives en haut et que tu regardes en arrière, vers le canyon que tu viens de traverser, tu ressens une fierté immense. Tu viens de terminer un trek que peu de voyageurs ont réalisé. Et tu l’as fait avec le sourire et à la force des mollets. Bravo !
Pour l’anecdote, nous avons fait du stop pour aller de Capuliyoc à Cacharo : il y a quelques véhicules qui repartent (parfois à vides) après avoir laissé quelques voyageurs à Capuliyoc.
Jour | Étape | Distance | Dénivelé | Durée estimée | Altitude min/max |
---|---|---|---|---|---|
Jour 1 | Cachora → Capuliyoc → Chiquisca | 11 km | -920 m | 2 h 30 | 2 890 m / 1 970 m |
Jour 2 | Chiquisca → Marampata | 10 km | +1 100 m | 5 à 6 h | 1 970 m / 2 900 m |
Jour 3 | Marampata → Choquequirao → Marampata | 7 km (AR) | +/-300 m | 3 à 4 h | 2 900 m / 3 050 m |
Jour 4 | Marampata → Chiquisca | 10 km | -1 100 m | 4 à 5 h | 2 900 m / 1 970 m |
Jour 5 | Chiquisca → Capuliyoc → retour vers Cusco | 13 km | +920 m | 4 à 5 h | 1 970 m / 2 890 m |
Pour les plus pressés, il est tout à fait réalisable de faire tout cela en 3 jours (et un juste milieu en 4 jours, comme tu veux ! ). Voilà l’itinéraire en résumé, étape par étape, en 3 jours, avec un départ à Capuliyoc (et non à Cacharo afin de gagner un peu de temps).
Cette variante est réservée aux randonneurs en forme physiquement, habitués aux randonnées longues et soutenues en altitude. L’acclimatation préalable à Cusco est indispensable pour éviter tout problème lié à l’altitude. Il faudra aussi voyager léger, quitte à laisser des choses à Cusco.
Le site est superbe, mais il n’y a pas de panneau pour expliquer et les livres sur le Pérou sont parfois trop succincts sur le sujet.
Laisse-moi te guider à travers les zones emblématiques du site : tu sauras exactement où poser les yeux une fois là-haut.
Le cœur symbolique du site, cette vaste esplanade pavée relie plusieurs bâtiments cérémoniels et administratifs. En la parcourant, on ressent immédiatement l’importance historique de ce lieu : on imagine les rassemblements, les cérémonies et les échanges qui y avaient lieu à l’époque inca.
Ces magasins incas alignés autour de la place principale servaient à stocker grains, textiles et produits agricoles. Très bien conservés, ils offrent un aperçu concret de l’organisation logistique de la cité.
Des centaines de terrasses sculptées dans la pente se déploient autour du site. Parmi elles, certaines affichent des mosaïques de lamas blancs, gravées dans la pierre selon un motif unique appelé « les Lamas du Soleil » : une image emblématique de Choquequirao. Vraiment étonnants ces lamas « dessinés » dans la pierre !
Tu verras d’autres terrasses agricoles au Machu Picchu, mais aussi dans la vallée sacrée des Incas. Et même un lieu où les Incas expérimentaient différentes températures pour faire pousser des plantes. C’est à Maras et on te dit tout dans cet article.
Au sommet du site, cette plateforme sacrée permet d’observer le coucher du soleil sur le canyon. Considéré comme lieu des rituels en l’honneur du Soleil et de la Pachamama, c’est une zone à la fois spirituelle et panoramique.
Un secteur légèrement élevé regroupe des habitations à deux étages, dédiées aux prêtres et dignitaires. On y distingue des niches, des balcons taillés dans la roche (uniques dans l’architecture inca), et une vue splendide sur le site et la vallée environnante.
Choquequirao dispose d’un réseau hydraulique sophistiqué, incluant canaux et fontaines destinés à irriguer les terrasses et fournir de l’eau potable. Un témoignage impressionnant du génie technique des Incas. On peut presque suivre ces petits canaux qui « dégringolent » des pentes. Ingénieux !
Ce qui nous a le plus marqués, ce sont les terrasses ornées de lamas blancs sculptés dans la pierre, nichées sur le flanc de la montagne. Ce détail est originale et on ne voit pas cela par exemple au machu Piccchu.
Contrairement au Machu Picchu, ici pas de parcours fléché ni de gardien à chaque coin. On se balade librement, on grimpe, on observe, on imagine. Et on ressent un truc fort : le calme, le mystère, la grandeur d’un empire oublié. Cela nous a donné la sensation d’explorer, à la façon aventurier, un site encore chargé de symboles sacrés.
La saison sèche, de mai à octobre, est la meilleure période pour faire le trek. Les sentiers sont plus praticables, les vues dégagées, et les risques de glissades sont moindres. On te déconseille la saison des pluies (novembre à avril), où certains passages deviennent glissants et dangereux.
Ce trek est classé intermédiaire. Il ne faut pas le sous-estimer :
Pas besoin d’être un athlète de haut niveau, mais on a trouvé ce trek assez difficile. Il y a beaucoup de dénivelés (positifs ET négatifs), des étapes longues (parfois 6 à 8h de marche), et la chaleur peut ajouter à la difficulté.
Si tu es en bonne forme, habitué(e) à marcher plusieurs jours avec un sac, ça passe !
Donc, on résume, ce trek est-il fait pour toi ?
Si tu as coché ces cases, tu es prêt(e) !
Sinon, mieux vaut s’entraîner ou commencer par une randonnée plus accessible avant d’attaquer ce trek vers le Choquequirao.
Oui, tu peux acheter de l’eau et quelques snacks dans les villages de Marampata ou à certains petits stands sur la montée. Mais ne compte pas dessus pour tout. Nous, on s’est fait une petite pause au milieu de rien sur la montée dans une cabane avec des sodas au frais. Pas mal !
On te conseille de prévoir pastilles ou filtres à eau (la Katadyn gourde filtre eau est top pour cela), et d’emporter des snacks énergétiques (barres, fruits secs…). À Marampata, il y avait possibilité de se restaurer, mais j’ai un doute que cela soit tout le temps le cas. En tout cas, nous avons emmené toute notre nourriture pour tout le trek.
Conseil : Pour l’eau, si tu veux en savoir plus sur la façon de la purifier en voyage, on a dédié un article entier !
Pour le reste voici quelques informations de prix :
Poste | Estimation |
---|---|
Bus A/R Cusco – Capuliyoc | 40 à 60 soles |
Entrée au site de Choquequirao | 60 soles |
Hébergement à Marampata (sans tente) | 50 à 70 soles par nuit |
Repas à Marampata ou Chiquisca | 15 à 25 soles par repas |
Snacks, eau, gaz, etc. à emporter | Variable – prévoir 50 à 100 soles |
Location matériel (sac, tente, matelas, etc.) | 100 à 150 soles |
Guide (optionnel, tarif à diviser si en groupe) | 150 à 250 soles/jour |
Pourboire éventuel | 10 à 30 soles |
Tu veux faire le trek sans tente du tout ? C’est possible, à condition d’adapter ton itinéraire :
Avantage : pas besoin de porter ou louer de matériel de camping
Inconvénient : les journées sont très longues et demandent une bonne endurance.
Dans une section en dessous, on t’indique toutes les possibilités pour dormir sur le trek, afin que tu puisses bien organiser tes étapes.
Oui ! Pas vraiment de marquages, mais le sentier est clair, bien tracé, surtout entre Capuliyoc et Choquequirao. Tu verras des panneaux de temps en temps, mais avoir Maps.me ou AllTrails est une vraie sécurité. Cela permet aussi de voir où tu en es pour mieux gérer ton effort.
Si tu n’as pas l’habitude de la navigation en montagne, un guide local est une excellente option. On te conseille de passer par cette agence : Civitatis, trek 4 jours Choquequirao.
Avant que la route carrossable jusqu’à Capuliyoc soit ouverte, le trek commençait à Cachora, ce qui rallongeait l’itinéraire de 2 ou 3 heures. Les marcheurs devaient alors :
Aujourd’hui, une partie des randonneurs débutent directement à Capuliyoc, accessible en voiture, ce qui permet de gagner du temps et d’éviter une longue portion de piste à pied.
L’inconvénient est que les logements sont moins sympas à Capuliyoc. En plus, ils sont souvent réservé par des excursions organisées. Nous concernant, on a préféré dormir à Cacharo.
Ce n’est pas simple de s’y retrouver… Voici toute la liste des lieux avec les possibilités d’hébergements.
Lieu | Type | Détails et services |
---|---|---|
Cachora | Maison d’hôtes | Casa de Salcantay : maison d’hôtes conviviale avec chambres simples, literie propre, repas sur demande et jardin. |
Capuliyoc | Campement ou cabanes rustiques | Possibilité de planter la tente ou de dormir dans des cabanes rudimentaires. Attention : ces cabanes sont souvent réservées par les excursions organisées. Vue spectaculaire sur le canyon de l’Apurímac. |
Playa Rosalina | Camping | Zone de camping près de la rivière. Rustique, parfois sans douche. |
Santa Rosa | Camping | Petit campement en montée. Halte possible pour la nuit ou le repas. Basique. |
Chiquisca | Camping & maison d’hôtes | Hospedaje La Cabañita : campement + deux chambres chez l’habitant, douche froide, repas sur demande. Ambiance tropicale et reposante. |
Marampata | Camping & auberges familiales | Zones de camping, cabanes en dur, chambres simples chez l’habitant. Repas faits maison, douche froide possible. |
Camp Choquequirao | Camping | Emplacement proche des ruines. Inexistant lors de notre passage : demande à Marampata s’il est ouvert ou accessible selon la saison. |
Oui oui, c’est possible ! On ne l’a pas fait, mais on l’a envisagé à un moment donné… Bref, on a toutes les informations pour cela car on s’était sérieusement renseigné !
Donc, si tu as le temps, l’endurance et l’envie de pousser l’aventure plus loin, il est possible de relier Choquequirao au Machu Picchu à pied. C’est un itinéraire épique, peu fréquenté, qui traverse une variété de paysages spectaculaires : canyons, forêts de nuages, cols andins et petits villages isolés.
Après avoir visité Choquequirao, tu continues vers Yanama, puis tu passes par Totora, Collpapampa, et rejoins ensuite Lucmabamba, où tu peux connecter avec le chemin de l’Inca ou continuer jusqu’à Hidroelectrica, avant d’arriver en train ou à pied à Aguas Calientes, la porte d’entrée du Machu Picchu.
Cette traversée demande une excellente condition physique, une logistique sérieuse et un bon équipement. Elle te fait passer par des zones très peu visitées, avec des vues impressionnantes sur la cordillère de Vilcabamba et des nuits au milieu de nulle part.
Et bien il suffit de lire notre article consacré à Cusco ! Mais si tu veux un résumé sur nos conseils de logements, le voici :
Et ensuite en route pour le Choquequirao depuis Cusco !
Tu veux dormir au niveau du départ du trek ? Alors on te conseille de dormir à Cacharo plutôt qu’à Capuliyoc. Les logements sont un peu plus sympas, plus familiales. Par contre, le lendemain, il te faudra marcher jusqu’à Capuliyoc. A moins de trouver un 4×4 qui t’amène à Capuliyoc, mais c’est pas gagné !
Bref, voici l’adresse où nous avons dîné, dormir puis petit déjeuner. Et c’était très bien ! On te le conseille… C’est Casa de Salcantay, que tu peux réserver ici.
Tu peux lire tous les guides du monde, rien ne te prépare vraiment à ce que tu vas vivre sur ce trek. Alors on s’est dit qu’on allait te partager ce qu’on aurait aimé qu’on nous dise avant de chausser nos godasses.
Oui, c’est physique…
On le savait, bien sûr. Mais le jour où on a grimpé 1 400 mètres de dénivelé d’une traite sous un soleil andin, on a repensé à cette phrase. Ce trek est exigeant, et il faut être prêt. Pas besoin d’être un super sportif : nous ne le sommes pas ! Mais avoir l’habitude de marcher plusieurs heures d’affilée, c’est clairement un plus. Et l’acclimatation à l’altitude, indispensable.
Pour le sac, on a choisi de prendre la tente. On ne l’a pas regretté, car sinon, ça impose moins de souplesse au niveau des arrêts.
Par contre, avec le recul, on aurait surement pris un peu moins de nourriture, car on trouve quelques snacks et même une possibilité de manger. Plusieurs familles locales à Marampata proposent des repas cuisinés pour les trekkeurs, ainsi que des snacks (œufs, légumes, soupe, pâtes, quinoa, biscuits…). Il est possible d’acheter des plats chauds cuisinés sur place assez simples : soupe, quinoa, riz, légumes, œufs éventuellement, mais rarement de la viande. Petit-déj également possible. Prendre moins de nourriture permet de s’alléger et ça c’est pas mal !
Laisse ce que tu as en trop dans ton hôtel à Cusco.
Oui, tu seras seul·e… et c’est magique
Seul… ou presque ! On a passé les premières heures de la matinée seuls sur le site de Choquequirao ! Juste nous, les pierres, le vent, et le vol silencieux d’un condor au loin. Ce silence-là, tu t’en souviendras longtemps. Il te fait quelque chose. Il t’apaise. Il t’ancre.
Après, vers 10h et surtout en début d’après-midi, il y avait un peu plus de monde. Oui, alors quand je dis du monde, je te parle d’une vingtaine de personnes disséminées sur tout le site ! Rien à voir avec le Machu Picchu.
En tout cas, cela vaut largement la peine de faire un effort le jour où tu vas visiter Choquequirao afin de te lever très tôt.
Cette randonnée est un trek alternatif au Machu Picchu ?
Oui et non. En effet, Tout comme le Machu Picchu, Choquequirao est un trek en montagne qui mène à des ruines incas splendides. Quoique pour le Machu Picchu, ça reste à voir car il est possible d’y arriver en train sans faire de trek.
Bref, si tu entends par « alternatif » le fait de supprimer le Machu Picchu de ton itinéraire au Pérou pour juste te « contenter » du Choquequirao, ce serait une erreur ! Même si le Machu Picchu a un côté énervant avec ses contraintes, ses restrictions et sa surfréquentation, cela reste un lieu totalement incontournable du Pérou !
Oui, c’est un beau trek
Mais pas forcément le plus beau que l’on a fait au Pérou. Les paysages de montagnes sont jolis, mais ce n’est pas non plus « oouaou ». Par contre c’est sans doute un des plus beaux sites de vieilles pierres que l’on ait visités lors de nos voyages ! On s’en souvient nettement. Cette sensation d’être seuls dans un site mystérieux consruit par les mains des Incas est sans doute l’un des moments les plus forts de tout notre découverte du Pérou.
Le site est surement moins impressionnant que le Machu Picchu, mais bien plus émouvant.
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article mis à jour le 31 juillet 2025 04:03