Kirghizistan
Le Kirghizistan dévoile progressivement ses charmes aux yeux des voyageurs. C’est encore un lieu hors des sentiers battus mais cela pourrait changer : la destination devient à la mode (bon j’exagère un peu, mais ça viendra me dit ma boule de cristal). Et pour cause : de magnifiques paysages, une culture nomade fascinante et des treks exaltants pour tous les niveaux (de la randonnée facile dans le parc national Ala-Archa à celle réservée aux alpinistes sur un des trois pics de plus de 7000 mètres.) Enfin, ceux qui aiment l’équitation pourront facilement assouvir leurs envies de galop.
J’ai adoré ce pays pour l’impression de liberté que l’on ressent à sillonner sa nature. J’ai adoré ce pays pour ses chemins encore peu fréquentés. J’ai adoré ce pays pour la rencontre avec les nomades au loin dans les Jailoos. J’ai adoré ce pays parce qu’il a encore le gout et l’odeur de l’aventure.
Nous y sommes restés 14 jours et c’est sans doute trop court. Cela nous a amené à faire des choix et à « zapper » le sud de Naryn, ou le sud de Osh et sa région du Pamir.
Les villes n’ont rien d’esthétique. On ne vient pas au Kirghizistan pour elles ! Par contre le regroupement de quelques yourtes au creux des montagnes a un charme inégalé !
Le lac Son koul ! Un lac magnifique avec les hautes montagnes au loin et des doux pâturages « steppiques » autour… Planter sa tente sur les rives et découvrir les couleurs de l’aurore a été un moment fort lors de notre itinéraire.
Bah c’est quand tu veux !
Je rajouterai quelques jours pour avoir la chance de gravir le Pic Lénine ou pour être moins pressé dans la vallée de Karakol ou autour du lac Son Koul ! Le lac Issy kul est sympa à faire mais inutile de s’y attarder : ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau.
Exceptés quelques axes principaux comme Bichkek-Karakol ou Bichkek-Naryn, le réseau routier n’est pas en très bon état. Il faut s’attendre à des temps de trajet long. Nous n’avions pas louer de voiture et l’itinéraire choisi peut s’en passer : les taxis officiels et non officiels sont nombreux, l’auto-stop fonctionne bien (moyennant quelques pièces de monnaie) et les bus sont très bon marché (mais rares voire inexistants dans les régions montagneuses). Le train, il faut oublier par contre…
La location de voiture est une bonne idée. Pour ceux qui ont les moyens, le 4×4 permet d’accéder aux endroits les moins fréquentés et les plus sauvages. Attention cela dit : permis de conduire internationale obligatoire ; on peut se le procurer sur demande facilement en France. Si tu ne te sens pas à l’aise à l’idée de conduire sur les pistes kirghizes, tu peux toujours t’offrir les services d’un chauffeur mais là, ça n’est plus le même budget.
Pour les trekkeurs, le camping sauvage ne pose pas de soucis.
Il n’y a pas de « camping officiel » mais quelques campements fixes avec des yourtes à louer… On trouve de magnifiques endroits pour planter sa tente où on le souhaite. Concernant les hôtels, depuis que le Kirghizistan s’ouvre au tourisme, l’offre grandit ! Mais selon nous, l’hébergement chez l’habitant reste le meilleur moyen de s’imprégner de la culture locale et il est très facile d’en trouver. L’association CBT aide le voyageur à trouver des hébergements dans les villages (ils aident également à l’organisation de trek à pied ou à cheval). Ah ! Et puis si tu as l’occasion de dormir dans une yourte avec les nomades, n’hésite pas : confort minimal mais belle expérience à vivre !
Pour la section « nourriture », bah là on est pas au top… Ce n’est pas mauvais, c’est simple et bon marché mais rien de particulier à s’en taper l’estomac par terre. Je sais pas, j ‘avais envie d’écrire à s’en taper le cul par terre mais je trouvais ça ridicule. Alors j’ai changé en estomac par terre ce qui est encore plus ridicule. Tant pis. Donc : viande de moutons, viande de cheval, chachliks (brochettes de viande), mantys (ravioli à la viande). Quoi tu es végétarien ? Bah t’es fichu… Bon on trouve tout de même quelques poissons aux abords des lacs (et des légumes comme on le voit sur la photo du dessus). Quoi tu es végétalien ? Euh…
Pour la boisson : le thé est très bon ! Et ceux qui aiment l’aventure gustative devront s’essayer au Kumiss, lait de jument fermenté. ça a comme un gout de lait et de bière à la fois… tu vois le mélange ?
C’est plutôt bon marché. Pour les hébergements chez l’habitant on peut s’en tirer pour une quinzaine d’euros (2 personnes) avec possibilité de dîner pour pas cher (moins de 5 euros). Pour les hôtels avec un bon confort, compte 50 euros.
Dans les restaurants, les prix sont doux : on peut facilement s’en tirer pour moins de 10 euros, boisson comprise. A noter que les marchés sont réputés et on y trouve de quoi manger pour quelques Soms en somme. Tu peux facilement négocier le logement, les achats sur le marché et le transport en taxi (officiel ou non).
Finalement c’est l’hôtel qui reste le plus cher (c’est relatif). Transport et nourriture sont bien moins chers qu’en France.
Ces notations ne reflètent que nos impressions (subjectives) générales de la destination. Elles vont de 0 à 5 ♥ :
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article mis à jour le 30 avril 2024 00:08
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Hello Emilie et Michael,
Les photos sont magnifiques et la lumière époustouflante, ça fait rêver. Les récits donnent vraiment envie de partir, je vous encourage à continuer.
A bientôt pour d'autres aventures sur "un tour dans le sac" .
Lulu