Oui, pourquoi ? Pour ne pas amasser de mousse, Pierre ! Et d’autres citations vont dans le même sens et donnent envie de voyager : « Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage ». Ou encore « Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre ». Les auteurs de roman s’y mettent aussi. Qui n’a pas rêvé de partir sur les traces de Phileas et son tour du Monde en 80 jours ? On retrouve ce gout pour les voyages avec les héros du 7e art comme Indiana Jones dans « l’arche perdue », ou James Bond qui a voyagé en Ecosse, à Amsterdam ou encore à Tokyo…
Alors pourquoi voyager ? Un périple dans des contrées lointaines ou même dans la région d’à côté est une vraie source d’inspiration. Cela enchante notre imaginaire qui pourra ensuite s’abreuver d’images en vrai. Voyager, c’est rajeunir aussi : on prend un coup de jeune ! on comprend mieux l’autre, on découvre des paysages exceptionnels, on est citoyen du monde et on apprend l’humilité… Et quoi d’autre encore ? Quelles envies nous poussent à visiter des contrées loin de chez nous ? Voici les 15 raisons de voyager.
Voyager pour découvrir des paysages d’ailleurs
En voyage, on découvre des endroits différents, que l’on aimera ou pas, mais on apprend beaucoup sur la faune, la flore, les paysages de pays lointains ou même de régions à proximité de chez soi. La forêt amazonienne, les déserts de Jordanie, les fjords de Norvège… Nous voilà propulsés dans des univers bien loin de nos habitudes visuelles du boulevard d’à côté ou du jardin de la voisine. Et parfois, il n’est pas la peine d’aller bien loin. Que dirais-tu de découvrir la fascinante forêt noire en Allemagne ou le bleu azur de l’eau des Cinque Terre en Italie ?
Notre belle planète bleue n’en a pas fini de nous étonner et étale des joyaux naturels d’une diversité fascinante.
« La vie ce n’est pas seulement respirer, c’est avoir le souffle coupé »
Afred Hitchcock
Et pour avoir le souffle coupé, rien de mieux que la découverte d’un paysage magnifique.
En tout cas, « voir en vrai de ses yeux » et non à travers des photos ou des médias, c’est extraordinaire. Puis, ça sera à ton tour de montrer aux autres via des photos ou des vidéos tes magnifiques découvertes des paysages d’ailleurs pour que celui qui ne voyage pas ait un peu, lui aussi, le souffle coupé… « Voyager vous laisse d’abord sans voix, avant de vous transformer en conteur » selon Ibn Battuta, conteur, explorateur et voyageur marocain.
Voyager pour découvrir des cultures d’ailleurs
Au même titre que les paysages, on a beaucoup à apprendre sur des cultures nouvelles, bien loin de ce que l’on connait.
Des exemples que l’on a eu la chance de découvrir en voyage ?
- Les lèvres des enfants bédouins sur lesquelles on pose un peu de venin de scorpion dans le désert du Wadi Rum pour les immuniser contre le poison.
- Les nomades des steppes qui vivent dans les yourtes au Kirghizistan et pratiquent à un jeu équestre ancestral dont le « ballon » est la carcasse d’une chèvre.
- Les fêtes religieuses pleines de couleurs et de sourires à Bali loin du gris de nos églises.
- L’incinération de morts au Népal et les cendres qui seront éparpillées dans le fleuve sacré…
Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux
Marcel Proust
Les apprentissages sont immenses au contact de l’autre, de son histoire, de ses coutumes, de sa culture. Tu en ressortiras forcément ébahi, mais aussi meilleur ! En effet, mieux comprendre l’autre, c’est acquérir une ouverture d’esprit. C’est aussi mettre en doute ses croyances infondées, aller contre les stéréotypes ou casser des préjugés. Ou se dégager de « l’autocentrisme » et se rendre compte qu’une autre façon de penser, de faire ou de croire est possible. C’est gagner beaucoup en tolérance. La pensée unique n’existe pas : il y a des pensées, des croyances, des façons tellement différentes de voir les choses. On change de prisme, on « voit » d’un œil nouveau à travers d’autres yeux, et on se rend compte que l’Europe n’est pas au centre du planisphère ! C’est essentiel pour se sentir citoyen du Monde, sans pensées prédéfinies.
Voyager avec des enfants : une belle leçon d’apprentissage
Quand on part en vacances à l’étranger avec des enfants, c’est une véritable chance pour eux : le voyage est un excellent enseignant. Une école de la vie dans le Monde en quelque sorte ! Le bain de langage, la rencontre d’autres enfants aux traditions différentes, tout cela permet d’avoir une vision plus juste de la diversité des Peuples sur Terre. C’est un vrai atout quand on est élève ! Et quand on est adulte, on peut choisir de transmettre (humblement) ce que l’on a appris aux autres, qui n’ont pas la chance de voyager.
Allez ! Dernière chose dans « apprendre sur des cultures d’ailleurs », qui va plaire aux gourmands : l’argument gustatif ! Pourquoi voyager ? Parce que c’est une excellente occasion de gouter aux cuisines locales. Les tapas du Mexique, les sushis du japon, les gado-gado de Bali : mmmmmmmm ! Un vrai délice. Parfois, le tour du monde des saveurs est l’unique raison qui pousse les plus gourmands d’entre nous à voyager.
Voyager pour se mettre au défi
Oui, alors avouons-le : c’est une raison bien étrange de voyager… Pourquoi vouloir se mettre au défi ? Les vacances devraient plutôt être un temps de détente, pour décompresser ou se relaxer. Pourtant, Cesare Pavese, un écrivain italien, écrit : « Tout voyage est une agression. Il vous contraint à faire confiance à des inconnus et à perdre de vue le confort familier du foyer et des amis, on est en perpétuel déséquilibre. On ne possède rien en dehors de l’essentiel – l’air, le sommeil, les rêves, la mer, le ciel – toutes choses qui tendent à l’éternité ou du moins à ce que nous en imaginons ».
La citation est dure, abrupte, sans concession. C’est donc cela voyager ? Si je ne suis pas totalement d’accord avec cette citation, il est vrai que le voyage est parfois un défi qu’on se lance. Mais ce que tu en tireras en contrepartie vaut mille fois l’inconfort du déséquilibre qu’évoque Pavese. En autre, cela nous amène à être plus fort physiquement et mentalement. D’ailleurs, des challenges, il y en a de plusieurs sortes.
Le défi physique en voyage
Oser se confronter à des situations difficiles physiquement et loin de chez soi : voilà le défi physique du voyage. Ce sont des vacances sportives qui mettront ta force, ta technique ou ton endurance à rude épreuve. Nous avons eu la chance de réaliser quelques aventures qui ont été un vrai challenge et cela nous a énormément apporté. Comme lorsqu’on est parti à la conquête de l’exigeant trek Chamonix Zermatt dans les Alpes. Ou le trek très isolé de Omalo Shatili en Géorgie, magnifique mais sans aucun confort et qui exige un effort constant sur 10 jours.
Mais ce n’est pas toujours qu’une question de défi physique…
Le défi mental en voyage
Oser se confronter à l’inconnu ou se confronter à des situations qui nous emmènent loin de notre zone de confort : voilà le défi mental.
À la maison, tout est bien organisé, bien connu. On peut vite s’embourber dans la routine, ou le train-train quotidien. Sauter en marche d’un wagon bien rangé n’est pas chose évidente. D’autant plus que voyager, c’est s’aventurer dans des pays où l’on s’éloigne de ses repères habituels. À cela, s’ajoute l’obstacle de la langue ! Si on ne parle pas la langue locale, le défi est d’autant plus immense.
« L’homme ne peut découvrir de nouveaux océans sans avoir le courage de perdre de vue le rivage »
André Gide
En contrepartie, c’est très valorisant quand on reçoit un sourire, quand on arrive à connaitre les horaires de bus dans un coin perdu ou quand on partage un repas avec un local généreux. A la fin du voyage qui a mis au défi nos ressources mentales, on se s’en grandit de cette expérience et fier de ce que l’on a réalisé.
Le défi du voyage solo
Voilà une catégorie un peu à part mais qui mérite un paragraphe : partir seul en voyage. Par choix ou par défaut, on se retrouve parfois sur les routes, seul(e). Là, on ne peut pas s’appuyer sur un partenaire pour réserver un transport, affronter ses peurs, parler à un local ou retrouver son chemin. Tout nous incombe tout le temps : on est responsable en permanence. C’est aussi un sacré défi ! Mais c’est également très enrichissant. J’ai eu l’occasion de réaliser le trek des Annapurnas seul, sans guide, sans sherpa, et sans partenaires… Seul quoi i Et ce fut une expérience formidable qui m’a beaucoup appris.
Bref, quand on est seul, il faut tout organiser soi-même, gérer les imprévus ou les problèmes, et se débrouiller en cas de pépins. Cela dit, on se rend compte que l’on n’est jamais vraiment seul (sauf cas extrême). On trouve toujours d’autres voyageurs ou des locaux prêts à donner un coup de main ou conseiller !
Quoi qu’il en soit, voyager seul nous apporte bonne dose de confiance en soi et aussi un gout pour la liberté puisqu’on ne dépend de personne.
Cela dit, il parait que le bonheur ne vaut d’être vécu que s’il est partagé », selon Jon Krakauer dans « Voyage au bout de la solitude » (1997). À méditer…
Pourquoi se mettre au défi ?
Alors, revenons à notre première réflexion : pourquoi se mettre au défi lors d’un voyage ? Parce qu’on apprend beaucoup sur nous-mêmes. Chaque jour, tu auras l’occasion de dépasser tes limites ou repousser des murs qui nous enferment parfois dans une routine confortable. La prise de risque est anxiogène pour certains, mais tellement gratifiante quand on s’en sort (ce qui est très souvent le cas dans les voyages, je te rassure).
On revient de voyage avec une confiance solide. On se sent plus fort pour affronter des situations loin de nos habitudes ou de notre zone de confort et ça nous sera bien utile une fois de retour à la maison. Bref : pour tout cela, le défi d’un voyage est bénéfique !
Voyager pour être libre
S’évader en voyage
Grands espaces ou city trip : qu’importe ! Dans une destination nouvelle, on se sent libre. C’est un vrai bienfait du voyage. Les séjours ou les vacances à l’étranger sont des occasions de construire son itinéraire, aller où l’on souhaite, prendre les trains que l’on veut, choisir son hôtel ou le lieu de visite. Ce n’est pas pour rien que l’on parle de « s’évader ». Le mot est fort et il a du sens : on s’échappe des murs de sa maison et des contraintes de la vie quotidienne pour vivre libre.
Bien sûr, cette liberté n’est pas totale et il reste des contraintes. Budget, moyens de transport, logique géographique d’un itinéraire, horaires de visite… tout cela limite nos libertés. Mais l’impression globale reste là : parcourir des treks de montagnes, flâner au hasard des rues d’une ville nouvelle, se prélasser sur les plages exotiques… que cela fait du bien d’être libre !
Liberté : voyage indépendant et voyage organisé
Cette sensation de liberté dépend étroitement de ta façon de voyager. Être un voyageur autonome est beaucoup plus gratifiant. Il permet une grande liberté de mouvement et de choix sans dépendre d’un guide. Les excursions organisées ont leurs avantages : c’est beaucoup plus serein et on a moins de travail à faire pour préparer ses vacances. Mais en contrepartie, on doit suivre le rythme et le parcours imposés par une agence ou un guide. Et puis, le voyage organisé laisse moins de place à la surprise :
En route, le mieux c’est de se perdre. Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement, que le voyage commence
Nicolas Bouvier, écrivain, photographe et voyageur suisse
Se perdre a cela de bon. Le risque est minime et voilà l’imprévu qui mos emmène, nous ravit, plus surprend. Bien sur, quand on commence à voyager, la situation confortable est d’opter pour un voyage organisé. On se sent alors davantage en sécurité. Mais je t’invite une fois à gouter au plaisir du voyage indépendant. Celui où se perdre n’est pas grave et devient vite un plaisir. Celui qui te laisse un impérissable gout de liberté qui te laissera accro d’ailleurs.
Si cette étape te fait peur, sache qu’il existe plein de sites pour t’aider dans l’organisation de ton voyage. Tu peux toi même choisir tes hébergement facilement grâce à des sites de logement, ou organiser par avance quelques sorties avec un guide.
Voyager pour faire des rencontres
Voilà une chose bien réjouissante du voyage. Pourquoi voyager ? Pour rencontrer d’autres personnes ! Cela a déjà une conséquence positive sur l’apprentissage de la culture des autres (voir le point 2 !).
On rencontre des locaux souvent curieux, intéressés et intéressants. En plus de nous apporter des choses sur la culture d’un pays étranger, les locaux sont des aides essentielles et une mine d’informations pour construire notre itinéraire. En cas de problème, ils connaissent les astuces et sauront te donner un coup de main pour dépasser les obstacles. Ils ont aussi une excellente connaissance des lieux que tu visites et pourront t’apporter un éclairage fascinant sur les endroits à visiter.
En plus des locaux, on rencontre aussi d’autres voyageurs. Certains deviennent des amis avec qui on garde contact. Quand on garde contact avec une personne rencontrée lors d’un séjour, c’est plus qu’une rencontre. C’est une amitié.
« Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas, il se déplace »
— Alexandra David-Néel, écrivaine et exploratrice française
Et d’autres sont des simples connaissances avec qui l’on échange un sourire et c’est déjà pas mal ! Si des atomes crochus se créent, c’est un plaisir et une vraie raison de voyager !
Locaux ou voyageurs, les personnes que l’on croise forment une communauté digne d’un patchwork très coloré. Des nationalités, des religions, des conditions de vie, des milieux de tout horizon ! Une telle diversité nous apporte une vision différente des choses, de la vie, du monde.
Voyager pour se reconnecter à la nature et aux choses simples
Bon, cette raison s’adresse surtout aux routards ou aux randonneurs qui ont décidé de partir faire des treks dans la nature ou dormir dans des familles où le confort est spartiate. Il est vrai que lorsqu’on choisit des vacances all inclusive dans un hôtel 5* en Sardaigne, on a moins de chance de se reconnecter avec la nature. Mais après tout, chacun voyage pour les raisons qui lui conviennent. Et il y a forcément une raison qui te touche davantage et que te donne envie de partir en vacances.
Voyage : une bouffée d’air frais et de nature
Pour ma part, « reconnecter avec la nature » a été une des raisons principales de nombreux voyages, notamment à travers les treks que j’ai eu la chance de faire à travers le monde.
Partir comme ça, avec ma tente et mon couteau… une carte dans une main et des jumelles dans l’autre pour observer la faune. Planter ma tente où je veux, au bord d’une rivière ou au sommet d’une colline. Faire un feu (quand c’est autorisé), marcher dans les plaines ou les forêts, tomber nez à nez avec un cerf ou un chamois, effleurer l’écorce, humer l’air frais de l’aurore. Entendre le vent frais dans l’herbe haute, la pluie qui roule sur la toile de tente, le chant d’un oiseau ou le bruissement des nuages. J’adore ! Et tout cela fait énormément de bien, surtout quand on vit le reste de l’année dans une grosse ville.
Se reconnecter à la nature, c’est déconnecter du monde qui va trop vite, trop fort. Une société trop bruyante, trop criarde, trop métallique, trop métro-boulot-dodo, trop embouteillée, pas assez humaine, trop néons blafards et trop klaxons et bousculades. Bon, je tire les traits de façon excessive volontairement, d’autant plus que je m’y sens bien en fait, dans notre société… Mais tout de même : se reconnecter avec la nature, c’est trop bien !
Revenir aux essentiels lors d’un voyage
En ce qui concerne « vivre les choses simples », c’est un peu pareil. On redécouvre le plaisir simple d’un repas modeste dans une famille qui vit éloignée de la société. Ou le confort rudimentaire d’une chambre sans wifi, sans TV, sans réseau… Adieu stimuli lumineux et réseaux sociaux à outrance. Et on se prend à adorer plonger dans le livre qu’on a apporté, à la lueur faible d’une bougie. Et puis on devient plus humble aussi. Se sentir petit face à la diversité et la grandeur du monde nous fait gagner en humilité.
Voyager rend modeste. Vous voyez quelle petite place vous occupez dans le monde
Gustave Flaubert
Cette Modestie nous permet un meilleur rapport à, l’autre et à nous-même. Nous sommes alors davantage prets à relativier, tempérer des excès, nuances des propos et surtout réussir à se remettre en question. C’est cela aussi voyager. toutes les deux de tempérer nos affects, de réussir à se remettre en question et d’éviter les certitudes stériles.
Voyager pour mieux se connaitre ou mieux connaitre nos partenaires de voyage
« Voyager, c’est partir à la découverte de l’autre. Et le premier inconnu à découvrir, c’est vous », selon Oliver Föllmi, photographe franco suisse.
Voyager, c’est se retrouver dans des situations inhabituelles, loin des choses bien connues, bien rodées qui glissent comme une mécanique bien huilée quand on est chez soi. Là, les choses sont nouvelles et on en apprend énormément sur ses réactions, son adaptation. Des côtés inconnus de la personnalité trouvent naissance dans des situations inhabituelles. On connait aussi mieux l’autre, ses forces, ses avantages, et parfois ses défaillances. Cela nous rend plus tolérants avec soi-même et avec l’autre : la compréhension passe par là.
Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n’est pas seulement la découverte des autres, mais c’est d’abord l’exploration de soi-même, l’excitation de se voir agir et réagir. C’est le signe que l’homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte »
Xavier Maniguet, écrivain
C’est aussi le bon moment pour être soi-même. Pas besoin de plaire à son chef de service ou être exagérément poli avec son voisin. Loin des contraintes, on peut se révéler au grand jour, sans masque, naturel. Et c’est pareil pour l’autre. Voyager et être soi-même : un joli programme non ?
Enfin, si tu voyages entre ami, en famille ou avec ton amoureux.se, les sujets de conversation ne tourneront plus forcément autour du quotidien… mais du ressenti sur la ville visitée, ou l’anecdote de la journée, ou la rencontre émouvante !
Cela permet d’augmenter les interactions et donc de mieux comprendre son interlocuteur.
Voyager pour vivre ici, maintenant et à fond !
Un petit côté hédoniste ? Cueillons dès à présent les roses du matin ?
Partir c’est maintenant, c’est le présent, c’est ailleurs et ça devient vite ici. Profiter et vivre une aventure, sans retenue, en lâchant prise. Le bonheur est là ? Probablement en partie : merci le voyage.
Partir en vacances permet de se concentrer sur les joies du présent, profiter des paysages qui émerveillent, d’un cocktail exotique à l’ombre d’un palmier, d’un tableau émouvant dans un musée lointain. Se laisser aller : la vague du moment est un vrai plaisir.
Voyager c’est le moment idéal pour vivre des aventures extraordinaires avec des émotions fortes. Cela peut être un sport extrême comme le rafting, ou un city trip dans une ville qui nous touche. Casser la routine en partant à l’aventure est toujours mémorable et cela se reflète parfaitement dans les propos de Coelho :
« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine…. Elle est mortelle ! »
Plus rien d’autre à penser si ce n’est le plaisir d’être ici et maintenant. Carpe diem et voyage n’ont jamais aussi bien rimé.
Et puis il est grand temps de voyager ! Certes, à chaque époque son type de voyage, mais que sera-t-il du voyage dans un siècle ? Peut-être que le monde sera devenu trop conventionnel et qu’il n’existera plus vraiment de « hors sentier battu » ? Les cultures « exotiques des pays lointains « se seront peut-être effacées au profit d’une culture unique et mondiale ? Alors, où vas-tu partir voyager ?
Voyager pour s’initier à des compétences nouvelles
Tous les moments et toutes les occasions sont bons pour s’initier à des choses nouvelles. Les vacances à l’étranger ont souvent été le prétexte pour apprendre une chose nouvelle. Des exemples que nous avons testés ?
- La plongée sous-marine : Baptême à Gili Meno et diplôme « open water » à Sumatra.
- Stage d’escalade dans les gorges du Verdon
- Initiation au surf à Siargao aux Philippines
- Premier trek en autonomie sur le GR10
- Le snowboard dans les Alpes
- Cours d’espagnol avec un prof privé au Guatemala
- Stage intensif de céramique au Cambodge
Et toi, que vas-tu apprendre pendant ton voyage ?
Voyager pour aller mieux, déstresser, gagner en confiance !
On pourrait appeler ça la voyagéothérapie ? La cure des vacances ? La séjournothérapie ?
Peu importe : voyager fait du bien. Cela fait du bien au corps et à l’esprit. Aux souvenirs aussi qui resteront nombreux une fois rentrée. Le voyage permet de souffler un peu, faire le vide, ne penser à rien (ou presque), vivre du bon temps… C’est un bon remède contre l’anxiété !
Sérenité et voyage : des vacances qui font du bien
En vacances, on peut déstresser, oublier les contraintes du travail, les ordres du chef, les petits drames de la vie, les séparations douloureuses…
Rien d’autre à penser que de se laisser bercer par les beautés devant soi. Et puis « le lâcher-prise » est une notion centrale dans les thérapies modernes. Le voyage est un temps parfait pour mettre à l’œuvre ce lâcher-prise. On oublie les soucis, on accepte de baisser sa garde. Oser perdre un peu le contrôle et se laisser aller au gré du vent et des rencontres, ça a du bon ! L’improvisation a du bon aussi !
Bon, ne tombons pas dans la naïveté : parfois le voyage c’est du stress aussi. Et il va falloir gérer, reprendre le contrôle. Un vol annulé et il faut revoir le programme ? Une carte pas mise à jour et tu t’es perdue sur le chemin ? Un reloud un peu insistant qui veut à tout prix t’inviter chez lui ? Un hôtel lugubre alors que les photos semblaient plus prometteuses ? Il y aura surement des problèmes un peu plus difficiles à affronter lors d’un voyage et voilà le retour du stress. C’est ainsi, il faudra relativiser et je suis sûr que tu finiras par trouver une solution. Malgré ces contrariétés propres aux voyages, partir en vacances reste essentiellement des moments de détente et de jours heureux.
Gagner de la confiance en partant au loin
Enfin, pour ceux qui manquent de confiance en eux, le voyage est un vrai bol d’air pour faire le plein de force mental. C’est un peu en lien avec « se mettre au défi ». De plus, le voyage nous aide à relativiser et prendre du recul… des compétences bien utiles. Tout cela a un impact bénéfique sur la confiance. Surtout que le « timide hésitant » aura plein d’aventures extraordinaires et intéressantes qui captiveront son auditoire. Un vrai booste de confiance ! Le travail, c’est la santé ? Peut être. Partir en vacances, c’est la santé aussi…
Pour rendre le monde meilleur
Il n’y a pas que le voyage-plaisir dans la vie ! il y a aussi le voyage utile. Tu peux partir pour du bénévolat ou une action positive afin d’aider une communauté, un village, une ONG, une association sanitaire ou environnementale. Tout cela permet aux voyageurs d’aider, de s’engager dans de beaux projets, de partager des connaissances.
Attention, de bien choisir qui va t’accueillir et qui tu as décidé d’aider. Certaines associations peu scrupuleuses font payer une fortune certains voyageurs de façon injustifiée.
Une fois les informations prises et les projets douteux écartés, tu pourras t’engager pour donner le meilleur de toi-même et rendre par la même occasion le monde meilleur (que c’est beau !).
Parce que le voyage s’est démocratisé
Des voyages plus accessibles financièrement
La chance ! Oui, nous avons la chance de vivre dans un pays riche et à une époque où les congés payés existent. Certes, pour la plupart des « ménages modestes », voyager est encore un luxe. Restons conscients de cela : il n’est pas toujours possible de faire des économies pour s’offrir le voyage de son rêve. Nous concernant, c’est en épargnant pendant des années que l’on a pu s’offrir un tour du monde. Mais nous ne sommes pas naïfs : on sait qu’il est difficile, voire impossible de mettre de l’argent de côté pour bon nombre de personnes. Malgré tout, partir à l’étranger (ou même dans le département d’à côté !) est plus accessible qu’avant... Et sinon, tu trouveras toujours des bons plans pour pas trop dépenser lors de tes vacances comme dans et article : Voyager pas cher en Norvège.
Des pays « moins loin » grâce aux transports plus rapides
Les progrès technologiques facilitent aussi les choses. Les moyens de transport ont largement aidé à raccourcir le temps de déplacement. Train, bateau, axes routiers : les améliorations ont rapproché les destinations les plus lointaines !
L’avion permet de mettre à distance raisonnable des pays qui n’étaient auparavant atteignables qu’au bout de plusieurs mois de voyage. Certes, il faudra utiliser l’avion avec parcimonie. La pollution due à l’avion est devenue un thème central dans le débat nécessaire sur la préservation de l’environnement et le réchauffement climatique. Du reste, on entend de plus en plus parler de slow travel. Et dans ce cas, il ne s’agit pas d’utiliser un moyen de transport rapide mais au contraire de choisir une destination proche et de se déplacer lentement pour profiter du voyage tout en diminuant son empreinte carbone.
Internet et l’organisation du séjour
Par ailleurs, les progrès grâce à internet ont également révolutionné notre façon de voyager. Il est maintenant bien plus facile de rechercher des informations, de construire son itinéraire grâce aux blogs de voyage (comme un tour dans le sac), ou de réserver un hôtel, de contracter une assurance fiable en ligne, ou de se renseigner sur le traitement de l’eau en voyage. Tout est plus facile. Et si c’est plus facile, on ose davantage passer le cap !
Et puis l’amélioration des moyens de communication permet aussi aux accros du téléphone ou de la famille de « rester connecter ! ». Il est maintenant plus facile de faire un appel en Visio à l’autre bout du monde. Et quand on part en voyage sur le long terme comme on a pu le faire, c’est essentiel de garder un contact avec la famille, d’appeler pour les anniversaires ou souhaiter la bonne année !
La sécurité en voyage
Enfin, la sécurité s’est (parfois) améliorée. Ce n’est pas toujours le cas partout : il est plus compliqué qu’avant d’aller en Afghanistan ou au Mali. Mais quand on sait que, 2 siècles auparavant, les pèlerins sur le chemin de Compostelle se faisaient régulièrement détrousser par les bandits de grand chemin, on a fait tout de même des progrès ! Que dirais-tu de visiter des pays qui étaient trop dangereux auparavant comme la Colombie , ou la Jordanie ? A ce sujet, nous avons écrit un article révélateur sur le Honduras, un considérés comme un des pays les plus dangereux pour voyager.
Par ailleurs, internet (toujours lui !) permet de donner des informations récentes sur la situation d’un pays. On sait facilement s’il y a des émeutes en Bolivie ou un tremblement de terre au Népal. Donc, on voyage en connaissance de cause et on peut adapter son comportement en fonction du « degré de dangerosité du pays ». D’ailleurs, à ce sujet, on te conseille vivement de t’inscrire au fil d’Ariane mis en place par le ministère des Affaires étrangères. Cela permettra aux autorités françaises de savoir où tu te trouves pour t’assister en cas de problème et également de t’envoyer en temps réel des événements particuliers qui ont eu lieu à côté de chez toi.
Malgré cela, le voyage reste encore un rêve inaccessible pour beaucoup d’entre nous. Manque d’argent, pas assez de temps pour préparer, impossibilité d’avoir des congés, peur des transports, phobie de se retrouver loin de la maison… Les causes qui poussent à rester chez soi sont également là. Mais les raisons pour voyager sont encore plus nombreuses : on en est à la raison 10 déjà !
Voyager pour créer des souvenirs
De retour des vacances, tu auras des images plein la tête, des photos plein ton appareil, des anecdotes à la pelle et des rencontres mémorables. Tous ces souvenirs sont pour toi, pour longtemps, et on ne pourra pas te les retirer. Ce sont de véritables moments privilégiés que tu auras vécus en dehors de chez toi. Comme une parenthèse fabuleuse qui sent bon la paille des prairies, l’embrun des vagues, le gout de la mangue ou les fleurs des collines. De quoi être de bonne humeur à l’évocation d’un souvenir de vacances alors qu’il fait trop gris dehors ou que vous ressentez un peu de tristesse.
Parce qu’au bout du compte, tu ne te souviendras pas du temps passé au bureau ou à tondre la pelouse. Va grimper cette foutue montagne
Jack Kerouac
Les photos et les vidéos aident à mieux conserver les souvenirs. Et pourquoi pas tenir une page Facebook ou un instagram comme nous le faisons ?
Les carnets de bord sont aussi une excellente idée. Parfois, on se prend à relire un passage que l’on avait oublié… et à sourire !
Voyager pour valoriser son CV
Vivre une vie oisive et être perpétuellement en voyage n’est pas forcément un bon point pour toi ! Mais si tu as réalisé quelques voyages culturels, sportifs ou pleins d’aventures au loin, l’employeur y sera sensible. Tu pourras mettre en avant des qualités que le voyage t’a fait gagner comme une langue nouvelle, une bonne capacité à t’adapter, une connaissance d’une culture lointaine, un esprit ouvert au monde et une grande capacité d’autonomie… Des qualités indispensables dans le monde du travail non ? En tout cas, ce sont des valeurs qui plairont probablement lors de la lecture de ton CV. De mon coté, le partir pour des destinations m’a permis de consacrer un peu de mon temps à l’écriture et à la rédaction web de voyage pour ce site ou d’autres blogs, et c’est un vrai plaisir. C’est aussi une ligne interessante à rajouter à son CV !
Être globe-trotter / voyageur / backpacker est maintenant un atout, ce qui n’a pas toujours été le cas ! D’ailleurs certaines grandes écoles facilitent les voyages et permettent aux étudiants un temps de césure pour réaliser un projet à l’étranger. Et puis les programmes comme Erasmus ont maintenant bien ancré dans les mentalités et permettent aux étudiants de vivre une expérience à l’étranger sur les bancs d’une université lointaine qui fait partie d’un programme d’échange d’étudiants. Excellente idée pour commencer très tôt à vivre sa passion du voyage et assouvir son désir de voir « comment c’est ailleurs ».
Voyager parce que c’est une drogue !
Oui, le voyage est parfois une passion… Et quand on est passionné « par », on ne peut plus s’en passer ! Viiiite, c’est quand le prochain weekend pour aller découvrir Rotterdam qui a l’air bien sympa ? Ou les prochaines vacances longues pour aller découvrir la Namibie ! Mais donnez-moi ma dose de voyage bon sang !
Le voyage c’est le jamais comblé de connaître sans cesse autre chose
Roland Dorgélès, écrivain français
En tout cas, c’est un peu ce qui nous arrive. On est tombé dans la marmite des voyages quand on était petit. Et, bercé par les romans de Barjavel à Katmandou ou les aventures d’Indiana Jones en à Petra en Jordanie, on a construit des rêves de pays lointains. Maintenant qu’on les vit, on ne peut plus s’arrêter ! à peine rentré que l’on pense déjà à la prochaine destination. Et la Mongolie, ça serait tellement génial ! Et que penses-tu du Groenland, c’est original ça ? Il y a tellement de pays, de coutumes et de traditions lointaines, de paysages à admirer, de rencontres à réaliser que l’on n’aura pas assez d’une seule vie pour tout découvrir ! Tu es comme cela aussi ?
Voyage Voyage !
On t’emmène ? Allez, finis de rêver derrière ton ordinateur, il est grand temps de pousser la porte de ton logement trop étroit pour aller découvrir le monde. On a tous une excellente raison d’aller visiter des endroits inconnus. Je t’ai cité 15 raisons pour voyager ! il y en a bien une ou plusieurs parmi celles-là qui te correspondent… Finalement, les raisons qui poussent les gens à voyager ont quelque chose de très personnel et dépendent de son rapport à l’autre, à l’inconnu, à l’ailleurs.
Pour ceux qui n’ont pas encore voyagé : quelle raison de cet article t’a le plus convaincu à passer le cap ? Et quels obstacles t’empêchent de voyager ?
Pour ceux qui ont l’habitude de voyager, quelles sont tes raisons ? Y a-t-il une raison que je n’ai pas citée ?
Quoi qu’il en soit, un long voyage commence toujours par un petit pas. C’est le moment d’avancer le pied !