Visiter Samaipata : que faire et que voir ?

Samaipata ! Nous avons découvert un village paisible, tranquille, loin du tumulte des grandes villes comme la Paz ou Santa Cruz. On s’y sent bien, rapidement. En plus, comme c’est un peu en altitude, le climat est doux. Et puis on a beaucoup aimé aussi les petits resto, petites pâtisseries et cafés sympa : un côté dolce vita à la bolivienne, bien agréable !
Un peu la jungle, un peu la montagne, un site pré incas : les excursions aux alentours ne manquent pas.
Allez ! Je finis cette intro par deux anecdotes…
La première ? c’est ici que Emilie s’est fait tatouer (par une Argentine, vivant avec un Suisse, qui a décidé d’ouvrir un salon de tatouage en Bolivie, à Samaipata. Logique).
La deuxième, on était dans ce village au moment où on y tournait un clip vidéo pour un groupe de musique traditionnelle assez réputée dans le pays. Du coup, il y avait une bonne ambiance et pas mal de musique et de danses festives pour tourner le clip !

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Samaipata, c’est un petit village perché à 1650 mètres d’altitude, perdu dans les contreforts de la Cordillère Orientale. Pourtant, en quelques années, il s’est fait une jolie place dans un itinéraire en Bolivie. Et on comprend vite pourquoi.

Douceur… Voilà ce qui me vient à l’esprit. Certes, rien de spectaculaire aussi. Mais de la douceur ! à commencer par le climat. Ici, on est bien loin du froid sec de l’Altiplano ou de l’immensité blanche et rugueuse du Salar d’Uyuni. À Samaipata, l’air est agréable, l’altitude parfaite, le microclimat idéal. Ni trop chaud, ni trop frais. Juste ce qu’il faut pour se poser quelques jours, souffler, et ralentir le rythme. Et franchement, ça fait du bien.

Le nom même de Samaipata, qui signifie « Repos dans les hauteurs » en quechua, résume à lui seul l’ambiance du coin. Ça donne envie non ?

Samaipata a beau être petit (environ 9 900 habitants), il est devenu un carrefour de voyageurs. Beaucoup d’auberges et de restos sont tenus par des étrangers tombés amoureux du coin… et qui n’en sont jamais repartis. Il y a un petit côté « gringo ». C’est à la fois bien et pas bien… En effet, vous ne serez surement pas le seul étranger dans ce village (presque) perdu. Qu’importe ! L’ambiance y est cosy et bohème, avec des cafés tranquilles, une petite place centrale : ce genre d’endroit où tu viens pour une nuit… et tu restes une semaine.

Samaipata, ce n’est pas seulement un repaire de backpackers. C’est aussi une destination week-end très prisée des cruceños (les habitants de Santa Cruz), qui viennent ici chercher un peu de fraîcheur et de nature. Si tu as la possibilité, on te conseille donc d’éviter le weekend.

Et si tu viens ici pour te poser, tu viens aussi pour explorer. Samaipata est le point de départ rêvé pour partir à l’aventure. Tu pourras  :

• Visiter le site pré-inca d’El Fuerte, perché sur une colline mystique,
• Découvrir le Parc national Amboró, ses forêts brumeuses et ses fougères géantes,
• Faire res randos grandioses, des cascades perdues, des refuges animaliers…

Ici, nature, culture et spiritualité se côtoient. Et ça donne un lieu unique, où chaque journée peut être douce ou pleine d’aventures, selon ton envie du moment.
Même si Samaipata n’est pas un lieu « majeur » comme peut l’être le lac Titicaca ou le Salar d’Uyuni, c’est un endroit que l’on conseille aux voyageurs qui ont du temps. Pour les pressés, il faudra voir si votre itinéraire serré vous permet un arrêt ici. Cependant, cela est une bonne idée de se poser au moins une journée pleine pour recharger les batteries et repartir à l’aventure !

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Samaipata donne envie de ne rien faire (et franchement, c’est un bon début). Mais il y a aussi plein de choses à voir et à vivre. Histoire, nature, rando, animaux… le plus dur, c’est de choisir. Voilà les lieux à voir et qu’on te conseille si tu veux profiter à fond.

C’est LE site emblématique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998. En haut d’une colline à 10 km du village, El Fuerte attire les voyageurs venus de loin pour admirer ce drole de site archéologique. C’est intéressant et en même temps assez bucolique voire même magnétique ! Voilà pour les adjectifs.

Il ne reste aucun bâtiment debout, mais le site dégage une vraie puissance. On y découvre une immense dalle de roche gravée de formes étranges : sièges, tables, bassins, niches, canaux, mais aussi des pumas, jaguars et serpents sculptés dans la pierre. Ces symboles représentaient la puissance, la fertilité… et servaient à faire des offrandes à Pachamama, la Terre Mère. Oui, ça sent fort le lieu sacré !

Il faut dire que les théories autour d’El Fuerte ne manquent pas. Alors pêle-même, t’es prêt ?

• Pour les conquistadors, c’était un fort (d’où son nom actuel).
• Un naturaliste français du XIXe siècle y voyait un site pour laver de l’or.
• Un anthropologue allemand parlait d’un temple dédié au serpent et au jaguar, lié aux cultes de la lune et du soleil.
• Et les amateurs de mysticisme ? Ils voient carrément une ancienne piste d’atterrissage pour extraterrestres. Rien que ça. Tiens ? ça nous rappelle quelques explications fantaisistes de l’ile de Pâques, ça !

Plus sérieusement, le site fut occupé dès 2000 av. J.-C., mais ce sont les Incas qui l’ont marqué de leur empreinte à partir de 1470. Quand les Espagnols arrivent au XVIIe siècle, il est déjà abandonné.

On y a passé environ 2 heures. Le site n’est pas immense, mais il mérite qu’on prenne son temps pour l’explorer et le ressentir. Si tu es pressé, 1h suffit, mais ce serait un peu dommage de bâcler la visite.

Sur le chemin, ouvre l’œil : tu pourrais apercevoir La Cabeza del Inca, une formation rocheuse naturelle qui ressemble étrangement au visage d’un guerrier inca. Et au-dessus, avec un peu (beaucoup !) de chance, quelques condors en plein vol ?

Enfin, si tu es curieux, n’hésite pas à aller jusqu’à Chincana, un trou étrange à 300 m des ruines principales, à moitié dissimulé par la végétation. Prison antique ? Réservoir d’eau ? Tunnel secret ? On ne sait pas. Mais l’ambiance est saisissante.

🧭 Infos pratiques :

• Entrée : 50 BOB
• Guide possible : 75 BOB (pour un groupe jusqu’à 6 personnes). Honnêtement, on a trouvé les informations sur place suffisantes. Un guide n’est donc pas nécessaire.
• Ouvert : de 9h à 17h
• Taxi A/R depuis Samaipata avec 2h sur place : 80 BOB (jusqu’à 4 personnes)
• Possibilité de rando : 3,5 km sur la route + 5 km de montée jusqu’au site
• Visites guidées depuis Samaipata : à partir de 100 BOB/pers.
• Deux miradors permettent de voir le site d’en haut ; petit kiosque à l’entrée pour eau et snacks

💡 Notre conseil : monte en taxi (histoire d’économiser ton souffle) et redescends à pied, tranquillement, à travers une nature verdoyante. Une belle façon de prolonger l’expérience.

Oui ! le voilà le fameux parc Amboro. Si tu aimes la nature sauvage, les fougères géantes et les sentiers enveloppés de brume, ce parc est fait pour toi. On a adoré marcher dans cette forêt presque irréelle, entre papillons colorés, cascades secrètes et plantes préhistoriques. Oui, parfois on s’est cru dans le film Jurassic parc. Les dinosaures en moins.

Plusieurs entrées existent, mais depuis Samaipata, tu accèdes à la zone de la Yunga (forêt tropicale humide). Il est obligatoire d’y aller avec un guide, et honnêtement, c’est mieux : notre guide nous a expliqué pas mal de trucs intéressants sur les plantes, les arbres, les oiseaux… Bon ce n’était pas en français mais avec quelques bases, tu pourras t’en sortir.

🧭 À savoir :

• Tours d’une demi-journée ou journée complète. Possibilité aussi de treks de plusieurs jours.
• Prix variable selon agence et nombre de personnes (env. 150–250 BOB pour une journée et il faudra compter autour de 800 BOB pour 2 jours et une nuit.
• Prévoir chaussures de rando, poncho, anti-moustiques

👉 Tu peux réserver une excursion en ligne avec un guide local via Get Your Guide si tu veux t’organiser à l’avance.

À deux kilomètres de Samaipata, El Refugio est souvent présenté comme un petit refuge pour animaux sauvés. Créé en 2002, il abrite une grande variété d’animaux. Tu verras des singes, des perroquets, des coatis, des agoutis… Il y a aussi possibilité de monter à cheval, faire du camping sur place ou même du volontariat (minimum une semaine).
Alors, soyons clairs : nous n’y sommes pas allés. On a eu des doutes en lisant certains commentaires sur ce lieu. L’endroit semble engagé pour la cause animale, mais certaines critiques ont émergé ces dernières années, notamment de la part d’anciens bénévoles. Mauvaise alimentation, cages mal entretenues, animaux blessés et mal soignés… autant de points qui remettent en question notre venue !

Si tu choisis de visiter, reste attentif à ce que tu observes, n’hésite pas à poser des questions… On serait heureux d’avoir ton « compte rendu » en commentaire !

🧭 Infos pratiques (si tu choisis d’y aller) :

• 2 km du centre
• Entrée : 10 BOB
• Ouvert de 8h à 18h
• Chevaux : 35 BOB/h ou 200 BOB/jour
• Hébergement et camping possibles
• Volontariat ouvert, mais à considérer avec précaution.

Oui, Samaipata, c’est aussi le plaisir de bien manger et de bien boire. Et bizarrement, cette ville donne envie de faire cela… Se faire plaisir, s’attabler, prendre un verre en terrasse.  Entre café douillet et petits bars à vin, il y a de quoi passer de jolies soirées.
Voici 3 bars que l’on a bien aimés et que l’on te conseille de tester comme nous !

Café Tango

Un petit coin tout doux à deux pas de la place centrale, tenu par une Argentine sympathique (tiens donc, encore une Argentine…). Ici, tout est fait maison : empanadas veggie, smoothies, currys… et les meilleurs brownies de la Bolivie ! Bon, on est pas très objectif : il aurait fallu goûter tous les brownies de la Bolivie pour affirmer cela. Ça pourrait etre le theme d’un prochain voyage. Mais bon, en tout cas, ils sont très bons.
Anecdote perso : on y est retourné deux fois en deux jours, juste pour le combo latte au lait de sésame + brownie. Une vraie addiction !

Caffé Art & Pub

Un café plein de charme, décoré avec les œuvres de l’artiste qui tient les lieux. On a bu un excellent café bolivien (sauf Émilie qui n’aime pas le café, pfff), entouré de toiles colorées, en grignotant une pâtisserie maison. Idéal pour une pause créative et gourmande. C’était un peu notre QG, on avoue !

La Vispera

Un classique de Samaipata, perché sur les hauteurs. Resto mais aussi bar tranquille… Jardin bio, plats sains… on y vient pour déjeuner tranquille ou simplement pour savourer la vue avec une tisane maison. Bonus : ils ont aussi quelques chambres si tu veux prolonger la zénitude.

Casa Charo

Si tu veux te faire vraiment plaisir, fonce à Casa Charo. Menu dégustation qui change selon l’inspiration du chef et les produits du coin. C’est raffiné, surprenant, et servi dans un cadre super apaisant, avec la nature et une déco bien foutue. Parfait pour marquer le coup lors d’un dîner romantique ou juste te poser longtemps à midi avec un bon verre de vin. Bon, par contre, il faut marcher (et monter !) un peu pour y aller. Compte un bon quart d’heure depuis la place centrale.

La Piazza Samaipata

Une pizzeria ! Ça c’est pas mal quand tu veux juste une pizza et voilà tout. C’est plutôt réussi au niveau du gout, c’est plutôt rapide, voilà ! En plus c’est frais, c’est maison, on est content !  L’atmosphère y est chaleureuse et accueillante.

À environ 2h au sud de Samaipata, La Pajcha est un petit coin de paradis encore méconnu. Trois cascades se jettent dans un lagon bordé d’une plage de sable (oui oui c’est vrai !). Parfait pour bronzer ou piquer une tête. L’endroit est entouré de forêt, et il n’est pas rare d’y observer des perruches colorées qui nichent dans la falaise juste en face. Si tu y vas en semaine, tu peux même avoir le site rien que pour toi — c’est encore très peu touristique !
Attention cependant : l’accès n’est pas simple, il n’y a rien sur la route, ni sur place. Aucun service, mais des emplacements de camping sauvages t’attendent pour bivouaquer au calme.
Pour être franc, je ne sais pas si ça vaut la peine d’y aller sur un jour. Ça te fera 4h AR, ça parait beaucoup. Mais si tu as du temps devant toi, je te conseille d’y passer une nuit pour vraiment profiter du lieu sans te presser et te « taper » 4 h de transport… Et en parlant de transport : il n’y a pas de bus public ! Il faudra donc avoir ta propre voiture ou négocier avec un taxi. Et pour cela, je te conseille de partager avec d’autres voyageurs, sinon, ça va te revenir trop cher.

🧭 Infos pratiques :

• Entrée : 10 BOB
• Taxi partagé depuis la place : 300 BOB aller-retour (à plusieurs)
• Prévoir maillot, serviette et ton plus beau cri de Tarzan

Si tu aimes marcher et que tu rêves de voir des condors voler à quelques mètres au-dessus de toi, ne cherche plus : c’est ici que ça se passe. Le Nido de los Cóndores est une randonnée d’environ 7h aller-retour, avec à l’arrivée plus de 25 nids accrochés à la falaise. Un moment suspendu, qu’on n’oubliera jamais.
Tu peux réserver un guide directement à Samaipata, et partir pour une excursion à la journée, à condition de partir tôt le matin pour profiter pleinement du site.

🧭 Important :

• Niveau : modéré à difficile
• Guide recommandé (car le chemin n’est pas balisé ! On peut se perdre facilement)
• Départ depuis la zone de La Pajcha

• Codo de los Andes
  Randonnée spectaculaire avec vue panoramique sur la chaîne andine qui forme un coude naturel. Environ 9 km, niveau modéré à difficile. Départ près de Palermo (45 min en taxi), possible avec ou sans guide.
• Le Cerro de la Patria, c’est le petit mirador qu’on adore à Samaipata. En moins de 45 minutes de marche, tu grimpes sur une colline qui te dévoile un panorama splendide sur le village et les montagnes environnantes. Bon la montée est assez physique mais ça reste raisonnable !  On y est montés au lever du soleil et c’était vraiment chouette. Le sentier est bien balisé, accessible sans guide, et parfait pour une mise en jambe avant un café en terrasse… ou une randonnée dans le parc Amboro !

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Même si c’est un peu court pour goûter pleinement à la douceur de vivre du coin, tu peux quand même en prendre plein les yeux en une journée pleine.
Voilà ce que tu peux faire :

Matin : Parc Amboro ou Mirador ?

• Randonnée de 2h environ dans le parc Amboro. L’agence Kaleidoscope par exemple organise des tours avec transport inclus et un guide pour t’emmener sur une partie agréable, assez proche de Samaipata (45 mns en 4×4) ; Sans être aussi impressionnant que l Amazobnie, c est tout de même très agréable  de découvrir des fougères géantes et quelques jolis panoramas sur la vallée.
• courte randonnée vers le mirador Cerro de la Patria (prévoir facilement 1h30 aller-retour depuis le village). Dans cette option, tu loupes le Parc Amboro… C’est un peu dommage. Fais ce choix i tu n’as pas envie de t’embêter avec un guide dans le parc Amboro, ou si tu n’as pas eu la possibilité d’intégrer un groupe (ce qui m’étonnerait pas mal mais bon !). Cela dit, ce mirador est un endroit sympa avec une jolie vue sur le village et les environs.

Midi : Retour au village pour déjeuner.

Après-midi : Direction El Fuerte de Samaipata, à une quinzaine de minutes en taxi ou en voiture. Prévois 2h sur place, avec un guide si possible pour bien comprendre l’histoire du site. Profite des vues panoramiques sur la vallée.

Fin de journée :

👉 Astuce : si tu viens de Santa Cruz et repars le soir, essaie de rester au moins jusqu’au coucher du soleil. C’est magique, surtout par temps clair.

Jour 1 : Mirador, Fuerte et village

• Déjeuner au centre, balade tranquille dans les ruelles.
• Courte randonnée vers Mirador Cerro Patria (prévoir 1h30 aller-retour depuis le village).
• El Fuerte
• Balade dans le village
• Dîner dans un resto cosy, puis soirée tranquille sous les étoiles.

Jour 2 : Histoire et nature

• Randonnée guidée dans le parc Amboró : Faune, flore, fougères géantes… un bijou de biodiversité ! Pour une journée, on te conseille de te rapprocher d’une agence et d’organiser avec eux le trek Codo de los Andes. Possibilité de voir la cascade Las Cuevas en fonction de l’itinéraire que tu choisiras (il y en a 2 possibles !).
• Retour au village, bière artisanale bien méritée.

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Le village est situé à 120 km à l’ouest de Santa Cruz, mais ne te fie pas à la distance : la route est tortueuse et souvent ralentie par les virages serrés (et parfois les glissements de terrain). Compte 3 à 4 heures de trajet, selon ton moyen de transport… et ta chance. On peut venir aussi de Sucre en bus. Une ville que l’on te conseille et tu peux lire notre article ici.

Les options :

• Taxi partagé (trufi) depuis le marché El Torno ou le Terminal Bimodal de Santa Cruz
  → Environ 30 à 40 BOB par personne
  → Départ une fois le véhicule plein (4 pers.)
  → Confort variable, mais c’est l’option locale et économique
• Bus : pas très recommandé, souvent plus lent et moins direct
• Voiture de location : si tu veux être autonome, c’est une super option, surtout pour explorer les alentours comme La Pajcha. Route en bon état mais sinueuse, conduire de jour uniquement. Tu peux réserver ta voiture ici.

Tu trouveras de tout ici : du camping roots à l’hôtel de charme avec vue sur les montagnes. Voici nos préférés :

• El Pueblito Hotel Boutique
  Une petite folie romantique ! Reconstitution d’un village colonial coloré, chambres originales, piscine, et vue de dingue. Idéal pour une pause confort. Voir les photos et réserver ici.
• Casa Samai
  C’est le genre d’endroit où tu te sens bien dès l’arrivée. Un jardin paisible, un petit lac, des hôtes adorables… et ce calme ! On a dormi comme des bébés. À dix minutes du centre, parfait. Voir les photos et réserver ici.

Tu peux visiter Samaipata toute l’année, mais certaines périodes sont clairement plus agréables :

• De mai à septembre : saison sèche, ciel clair, températures idéales pour randonner (journées douces, nuits fraîches). C’est la période à laquelle nous y étions. Et pourtant, notre visite du Parc a été pas mal perturbée par de nombreux nuages…
• D’octobre à mars : saison des pluies, la nature est plus verte mais les routes peuvent être glissantes ou coupées. Le ciel est souvent couvert, dès le matin avec des averses importantes.

• Reste au moins 2 nuits : pour vraiment t’imprégner de l’ambiance sans courir.
• Prends un guide pour ou Amboró : l’expérience est beaucoup plus riche avec les histoires qu’on ne lit pas sur les panneaux. On te conseille de réserver au moins la veille (matin)
• Prévois un petit pull : même si les journées sont douces, les soirées peuvent être fraîches.
• Fais-toi plaisir avec un bon repas ou une nuit plus confortable : ici, le cadre sublime transforme chaque petite chose en moment précieux.

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Dès notre arrivée, ohop ! Une sensation d’être bien, tout simplement. Samaipata, c’est un endroit vraiment chouette pour ralentir, prendre son temps. On comprend pourquoi de nombreux expat’ ont choisi cette ville pour poser leurs valises.

• L’ambiance du village : paisible, bohème, pleine de charme. C’est un lieu de rencontres, de cafés tranquilles, de regards qui sourient. Bon, je ne sais pas si c’est la « vraie Bolivie » car beaucoup de non boliviens ont investi dans la ville. Mais bon, on pardonnera cela à Samaipata. En tout cas, le village est beaucoup plus « zen » que les grosses villes que tu visiteras probablement en Bolivie comme Potosi ou La Paz.
• La gentillesse des habitants : que ce soit dans une épicerie ou dans une guesthouse, l’accueil est toujours bienveillant et simple.
• La nature omniprésente : à peine sorti du centre, tu es déjà au cœur des montagnes, des forêts, des cascades, des sentiers. C’est vivant, luxuriant, apaisant. Et le parc Amboro n’est pas loin ! C’est pas non plus le fin fond de l’Amazonie ou l’isolement total dans la cordillère des Andes. C’est plutôt rural finalement. Et c’est pas mal aussi !
• La diversité des activités : ruines, randonnées, refuges animaliers et terrasse au soleil, il y a toujours quelque chose à faire sans que ce soit oppressant.

• Le week-end, le village peut être un peu plus animé (voire bruyant) à cause de l’afflux des cruceños. Si tu cherches la paix absolue, vise plutôt un séjour en semaine.
• C’est agréable, sympa, doux… mais rien d’aussi extraordinaire que le lac Titicaca ou le sud Lipez, le salar Uyuni ou encore Sajama… Mais bon : le plaisir de Samaipata est ailleurs, dans cette forme de bonheur simple et de dolce vita.

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Oui, deux anecdotes pour le prix d’une. Pas mal, non ?

La première anecdote est que Émilie s’est fait tatouer ici. C’est en discutant avec des français qui se sont posés un moment ici que nous avons eu une adresse d’une tatoueuse. Ho ! ça tombe bien : cela faisait un moment que Émilie hésitait, choisissait, recommençait, perdait foi…. Allez Émilie décide toi ! Il faut dire que Emilie a mis cela dans sa liste de choses à faire lors d’un tour du monde : un tatouage ! Et là, cette adresse nous tombe dessus et semble idéal…
On décide d’aller voir cette tatoueuse. Et bingo ! elle est douce, son « atelier » est propre, elle fait très pro et son tarif n’a rien a voir avec les prix européens… Go !
Il reste encore une décision à prendre pour Émilie : quel dessin réaliser ? Houps ! Oui parce que, pour cela aussi, Emilie était hésitante.
Si cela t’intéresse : Samaipata Tattoo,
On ne sait pas si, au moment d’écrire ces lignes, la demoiselle est encore sur place :  Ana la tatoueuse avait la bougeotte…

Allez deuxième anecdote : le clip vidéo !

Oui, coup de chance, c’est au moment où nous avons visité Samaipata qu’une « troupe » avec son chanteur apparemment réputé dans toute la Bolivie (et dont j’ai oublié le nom) a choisi de venir par ici pour tourner le clip d’une de ses chansons. Le tournage de clip en extérieur avec les badauds, voyageurs et autre curieux sur la pellicule, c’était rigolo et bon enfant ! Un moment bien sympa avec les danseurs hauts en couleur et une joyeuse ambiance toute amicale et chaleureuse.

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Oui, mille fois oui. Samaipata est ce genre de lieu qui ne paie pas de mine sur une carte, mais qui te marque quand tu y es. C’est un petit coin de paradis, loin des foules (ou presque !), parfait pour déconnecter, randonner, respirer. Une autre Bolivie, plus verte, plus intime, plus douce.

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