On a posé les sacs dans le coffre cabossé d’un taxi et tout de suite l’île nous a envoutés : l’odeur tiède de l’encens, un fil de gamelan au loin, le chauffeur qui roule fenêtre ouverte pour laisser entrer la brise des rizières. Au premier carrefour, un chien dort en plein soleil, indifférent aux scooters. Des canang (ces petites offrandes de fleurs et de feuilles) ponctuent les trottoirs comme des nuées de gratitude. L’air nous enivre un peu, et c’est une étreinte plutôt qu’une gêne. Bali… te voilà : ralentissons un peu pour profiter de chaque instant….
Ce qui nous a frappés, c’est la manière dont le sacré traverse la vie ordinaire. Dans la cour d’une maison, une grand-mère tresse des feuilles de cocotier pendant qu’un enfant joue sous un frangipanier, et juste à côté un temple miniature veille sur le foyer. Ne prends pas la spiritualité comme un spectacle à instagramer… C’est plutot une respiration partagée avec les Balinais. Encore un peu : marcher doucement, observer, te faire silencieux.
Le subak est un pacte ancien entre les hommes, l’eau et la montagne. Des canaux taillés au fil des siècles, des écluses en bois qui cliquettent, et des décisions prises en communauté dans les « temples de l’eau ». On honore Dewi Sri, déesse des récoltes, et l’on choisit ensemble quand semer, drainer, moissonner. Ce système, pensé pour le partage et la fertilité, a sculpté les terrasses comme un immense amphithéâtre vert.
À Jatiluwih, classé à l’UNESCO, on marche des heures au son de l’eau. Les sentiers se glissent entre les « diguettes », les palmiers tracent des ombres fines, et l’Agung (ce volcan majestueux) apparaît parfois dans la brume. On a pris le temps de s’asseoir, simplement, pour laisser passer une file de canards bergers. Oui, oui : le genre de détail qui te reste longtemps en mémoire.
Tegallalang impressionne d’un seul regard. Les terrasses plongent à pic, d’un vert presque fluorescent. Viens au lever du jour pour retrouver le murmure originel du lieu ; plus tard, l’énergie devient plus festive et moins contemplative.
Dans la vallée de Sidemen, la vie suit encore le tempo des champs. Au petit matin, les voix se répondent d’une rive à l’autre, l’eau claque dans les canaux, et la lumière allume les herbes. C’est ici qu’on aime dormir : se coucher avec les insectes, se lever avec les paysans, partir marcher sur les rubans de terre.
Sidemen est encore épargné par le tourisme de masse. On retrouve ce Bali authentique que l’on aime, au fin fond des villages ou des rizières. Merveilleux.
Pour la lumière, mise sur le lever de soleil à Jatiluwih et la fin d’après-midi à Sidemen. Marche toujours sur les diguettes (elles appartiennent aux familles, on les respecte) et prévois des sandales fermées Ah ! La boue a de l’humour. Côté saison, mai à octobre offrent des ciels nets ; novembre à mars peignent les rizières d’un vert profond entre deux averses.
Au lever du jour, les rizières se parent d’un vert presque liquide. Cela a été une de nos plus belles expériences à Bali. Et en fin d’après-midi ? Il est temps de rentrer au Dedari Lodge ! Un petit havre perché juste au-dessus des champs. Depuis la terrasse, on voit le soleil décliner sur les rizières, les buffles rentrer, la lumière virer au doré. Le lieu est simple, intime, avec une piscine à débordement face au vert infini. Finalement, c’est un de ces endroits où l’on n’a besoin de rien d’autre qu’un thé chaud et du silence.
Rien ne vaut une nuit à Sidemen dans une villa ou homestay dans les rizières… Aussitot la porte ouverte, te voilà en face de la beauté des rizières. Et pour cela, nous avons adoré Nivriti Bali. Nous avons eu un véritable coup de cœur pour l’emplacement, en pleine mer de rizières avec le mont Agung en toile de fond. En plus, cette villa nous a offert un beau panorama sur un Bali authentique et paisible. On avait l’impression d’être seuls au monde… dans une maison façon Robinson, mais version grand confort.
Pour l’anecdote : c’est en randonnée sur le mont Agung qu’Emilie a choisi de se tordre la cheville… et bien on était heureux d’avoir un logement aussi paradisiaque à Sidemen pour se reposer et reprendre des forces !
À Tirta Empul, la pierre semble avaler la lumière. Quant à l’eau, elle surgit du ventre de la terre. Les fidèles nouent leur sarong, déposent une offrande, puis s’alignent dans le bassin. On nous a expliqué l’ordre des fontaines, chacune liée à une intention. Quand l’eau a coulé sur notre nuque, on a senti cette onde liquide résonner jusque dans la poitrine… Un mélange de fraîcheur et d’apaisement. Si tu participes, garde ton téléphone dans un sac étanche et laisse le moment t’absorber.
L’eau irrigue, soigne, accompagne les départs. Elle circule entre rizières et sanctuaires comme un fil de continuité. À Bali, l’eau est tellement importante qu’on la remercie…
On s’est retrouvés à rire sans raison en sortant du bassin, un peu étourdis, comme si l’île nous avait lavé le voyage des derniers mois. Ce qui compte n’est pas la photo, mais la discrétion du geste.
À Tirta Empul, cette activité te permet de découvrir un lieu sacré où les Balinais viennent se purifier depuis des siècles. Bassins d’eau claire, gestes ancestraux, atmosphère paisible… tu peux toi aussi te laisser guider dans ce rituel unique, entre émotion et sérénité. Et pour prolonger la parenthèse, pourquoi ne pas ajouter un déjeuner local ou un massage traditionnel ? Une expérience simple à réserver, mais qui reste longtemps en mémoire.
Les temples, ou pura, ne sont pas des intérieurs à visiter mais des paysages habités. Trois cours qui montent vers le plus sacré, des portes fendues comme un livre ouvert, des toits superposés en fibres de palmyre. L’orientation suit la montagne et l’océan, l’ouest et l’est, pour maintenir l’harmonie entre monde visible et invisible. On couvre épaules et genoux, on contourne les zones interdites, on laisse la place aux fidèles. Un moment émouvant que l’on a beaucoup aimé.
Au pied du mont Agung, Besakih impressionne par son ampleur et la ferveur qui y règne. Ulun Danu, posé sur l’eau, joue avec les brumes du matin – parfois les montagnes se reflètent comme dans une coupe de jade. Tanah Lot fait face aux vagues : arrive tôt et cherche un promontoire latéral pour contempler le ballet de l’océan. Quant à Uluwatu, perché au-dessus des falaises, on te renvoie à notre guide détaillé pour bien préparer la visite et le kecak au coucher du soleil.
Et le temple Lempuyang ?Accrochée à flanc de colline, la porte emblématique de ce temple encadre l’un des panoramas les plus impressionnants de Bali. Par temps clair, la silhouette du mont Agung se découpe en toile de fond, dominant les rizières et les nuages en contrebas. La porte garde son mystère, suspendue entre terre et nuées. On te conseille d’y monter tôt, avant les foules, pour savourer la quiétude de l’aube et les prières qui résonnent dans la montagne.
Un pas de côté suffit souvent : observe, remercie, souris. Une petite donation glissée dans la boîte du temple participe à la vie du lieu.
À l’aube, Bali embaume la fleur de frangipanier. Partout, des mains patientes tressent les canang avec du riz, des pétales et parfois un biscuit pour amadouer les esprits farceurs. On s’est surpris à ralentir rien que pour regarder ces gestes, minuscules et pourtant essentiels.
Le gamelan rythme la danse des balinais : un martèlement d’étain, des percussions profondes, et des regards qui racontent plus que des mots. À Ubud, on aime dîner tôt dans un warung, puis rejoindre une représentation. Après, promets-toi une balade à pied ! Les ruelles se vident, l’air devient velours.
Galungan et Kuningan alignent les penjor, ces bambous élancés qui plient les rues ; Nyepi arrête l’île entière pour une nuit de ciel noir incroyable. Ne planifie rien ce jour-là : c’est une chance unique de sentir Bali respirer.
Pour goûter au quotidien, rien ne vaut une nuit en homestay autour d’Ubud, à Sidemen ou à Munduk. On s’est levés à 5 h pour suivre un voisin aux champs ; en une heure, on avait appris plus de choses qu’en une semaine de lectures.
Voici 3 adresses coup de cœur en Homestay dans 3 villes qui nous ont marquées. On te le conseille sans retenue !
Un petit havre de paix au cœur d’Ubud : chambres impeccables, emplacement idéal à deux pas des cafés et du Yoga Barn, mais à l’écart du bruit. Cuisine commune pratique, ambiance chaleureuse et familiale. Kiki et Gandi sont des hôtes exceptionnels, toujours prêts à aider avec le sourire. On s’y sent vraiment chez soi !
Voilà un homestay parfait, tant la hôte est adorable. La chambre est impeccable et le petit déjeuner très bon ! On est jamais loin des rizières et Sidemen est un village tranquille, rural, authentique.
Un séjour enchanteur au cœur de la jungle, dans un logement moitié villa moitié homestay… Les cabanes offrent espace, charme et une vue imprenable sur la forêt et la cascade, avec une baignoire extérieure pour se détendre. L’emplacement est idéal, tout près de la randonnée des 4 cascades. Personnel aux petits soins, restaurant savoureux et activités variées (trek, cours de cuisine). Bref, tout cela est parfait pour une escapade à Munduk, petit village que nous avons beaucoup aimé (surtout les alentours !).
À Mas, l’atelier sent le bois fraîchement taillé ; des copeaux volent comme des confettis. À Celuk, l’orfèvre pose sa loupe et t’explique le filigrane, cette dentelle d’argent qui exige une patience d’horloger. Autour d’Ubud, les couleurs des batiks sèchent au soleil sur des cordes.
Plutôt que les grands showrooms, pousse la porte des petits ateliers. Demande qui a façonné la pièce, combien de temps elle a pris : on t’offrira souvent un thé et une histoire.
On s’est essayés au batik : tracer à la cire, teindre, rincer, émerveillés de voir le motif apparaître. On est repartis avec un foulard un peu bancal, mais chargé de ce moment partagé.
Et si toi aussi tu veux t’essayer à cet art ancestral, tu peux vivre la même expérience dans un atelier de batik à Ubud, accompagné d’artisans passionnés qui t’initient avec patience aux secrets de la cire et des teintures naturelles.
👉 Réserve ton atelier de batik à Ubud ici et découvre à ton tour la magie lente et colorée du batik, entre tradition, partage et créativité.
Le sud de l’île concentre les routes et les chantiers ; certaines familles vendent leurs petites parcelles, l’eau devient plus rare lors des pics de fréquentation. On peut pourtant voyager autrement : dormir petit, consommer local, choisir la lenteur.
Sous l’étendard Ajeg Bali, des communautés défendent la langue, l’architecture traditionnelle et le rôle des temples dans la vie sociale. Ce n’est pas un repli, mais une boussole pour moderniser sans se perdre.
Privilégie les homestays et écolodges, réserve des ateliers où l’artisan est rémunéré justement, rejoins des excursions en petits groupes et respecte les sites (tenue correcte, déchets, eau). Et surtout : visite tôt, marche, reste plus longtemps dans moins d’endroits (c’est aussi cela le slow travel).
On a pris notre premier cours à Canggu. Le prof a dessiné des flèches dans le sable, on a répété le « pop-up », puis on s’est laissés pousser par une mousse timide : debout trois secondes, chute, grand sourire. Pour progresser, Canggu est idéal ! Je suis pas mal tombé au début… D’ailleurs, c’est surtout la prise de vague qui n’est pas simple. Mais une fois que je maitrisais cela (bien aidé par mon super prof), je glissais (presque) comme un pro. J’ai bien dit presque…
👉Si tu es débutant ou intermédiaire comme nous, tu peux réserver ici tes cours.
Pour les lignes mythiques, cap sur Uluwatu (réservé aux confirmés). Seminyak reste un bon compromis plage/ambiance.
La mer ici est respectée autant qu’aimée. On y ramène les cendres, on y prie parfois, on s’y baigne avec prudence. Renseigne-toi sur les courants et regarde les drapeaux avant d’entrer dans l’eau.
Autour de Canggu, vise une un hôtel de charme ou un airbnb calme à quelques minutes des spots de surf ou de la plage (on dit pantai en balinais). On a testé pour toi quelques logements qui correspondent à ces critères !
Un petit havre de paix à deux pas de la plage ! Sunny Muse by Betterplace séduit dès l’arrivée : une rue calme, une atmosphère apaisante, et pourtant tout est là : cafés, yoga, massages, mini-market et la mer à 100 m. Le jardin luxuriant, la piscine et même le sauna invitent à bein profiter de cette adresse où dormir à Canggu. Les chambres sont lumineuses, certaines avec bain extérieur et vue sur la verdure.
Mais ce qui rend le séjour vraiment spécial, c’est l’équipe : Joshua, Julio, Finek et toute la team, toujours souriants, attentionnés et professionnels. Ici, on se sent accueilli comme chez soi, avec ce petit supplément d’âme qui donne envie de revenir.
Un vrai cocon à Pererenan. Cet airbnb est l’adresse idéale pour se poser après un long vol ou pour mêler travail et détente à Bali. Notre appartement était spacieux, moderne et impeccablement propre, avec tout le confort d’un vrai chez-soi. L’ambiance est paisible, la piscine parfaite pour se rafraîchir, et la localisation idéale : calme la nuit, proche des cafés et du surf.
Le grand atout du lieu ? Une équipe exceptionnelle : Mya, Dwi et le personnel aux petits soins, toujours souriants et disponibles. On apprécie aussi le coworking intégré et la sécurité 24/7.
Seul bémol : les matelas ne nous ont pas convaincus… Malgré cela : une adresse chaleureuse, pratique et accueillante à Pererenan.
Un véritable coup de cœur à Bali ! Noté 9.7 sur booking… Plawa Laguna Bali est une oasis de douceur à quelques minutes de la mer et des restaurants. C’est parfait pour ceux qui recherchent calme et charme authentique. Ce petit hôtel boutique séduit par ses chambres élégantes, d’une propreté irréprochable, et son atmosphère intime où chaque détail respire le soin et la sérénité.
Le personnel attentionné fait toute la différence : accueil chaleureux, petites attentions personnalisées et service aux petits soins. Le petit-déjeuner, délicieux et frais, complète à merveille cette expérience. Un lieu romantique et apaisant… Une excellente idée que l’on conseille pour une lune de miel ou une parenthèse paradisiaque à Canggu.
La version 2 semaines est déjà sur notre blog : tu peux lire notre article ici. Pour une vesrion plus courte de 10 jours, voici notre proposition :
J1–2 à Ubud : A peine attéri à Denpasar, file à Ubud ! Installe-toi en périphérie pour le calme : on a trouvé Ubud parfois un peu trop bondé. La périphérie, plus calme et dans les rizières, est magnifique. Visite un temple de quartier, laisse-toi porter par un spectacle du soir, puis pars tôt à Tirta Empul et aux rizières de Tegallalang quand la lumière est encore douce.
J3 à Jatiluwih : Choisis la boucle longue, le “long track” de Jatiluwih : environ deux heures de marche tranquille entre les terrasses vertigineuses et les canaux du subak. Le sentier ondule au rythme des champs, ponctué de warungs champêtres où le riz sèche au soleil et où le café se partage sans hâte. Une parenthèse suspendue dans le Bali d’autrefois.
J4–5 à Sidemen :
Deux jours pour ralentir. Marche douce entre rizières et hameaux, au rythme des saluts et des offrandes du matin. Suis un sentier d’irrigation (subak) jusqu’à la rivière ; trempe les pieds, écoute l’eau et le vent dans les palmes. L’après-midi, cours de cuisine balinaise chez l’habitant : marché local, plantes aromatiques du jardin, satay grillés et sambal qui pique juste ce qu’il faut. Fin de journée sur une terrasse ouverte, thé chaud et horizon vert. La nuit, un silence délicieux, seulement troublé par les crickets.
À faire : boucle de 2–3 h entre villages, atelier tissage ou batik, massage traditionnel.
Conseils : chaussures fermées (sentiers parfois boueux), cash pour les warungs, respect des cultures en suivant les chemins.
J6 à Est de Bali :
Cap sur une ambiance plus minérale. Au Gunung Kawi (Tampaksiring), descends les marches bordées de jungle jusqu’aux sanctuaires royaux taillés dans la roche ; ici tout résonne de mousses et de murmures. Poursuis vers Tirta Gangga, son palais aquatique et ses bassins de pierre où carpes et lotus s’entremêlent — pause paisible au bord de l’eau. Selon ton envie, glisse un arrêt dans un village artisanal (sculpture sur bois, argent) pour voir les gestes répétés depuis des générations.
Timing souple : matin pour Gunung Kawi (ombre et fraîcheur), après-midi à Tirta Gangga.
J7–8 à Munduk :
Changement d’air et altitude douce. Réveil dans la brume, café fumant et parfum des girofles : c’est le nord montagneux. Marche en sous-bois vers les cascades de Munduk et Melanting (ou Banyumala si tu veux l’émeraude parfait), puis visite d’une plantation de café et d’épices pour comprendre la torréfaction. Pour l’anecdote, nous étions accompagnés d’un guide très prévenant qui aidait émilie à descendre sur les chemins glissants en répétant « ‘ttention ! » avec une bienveillance adorable !
Le lendemain, cap sur Ulun Danu Beratan, posé sur le lac : le temple flotte dans la brume du matin, presque irréel. L’air plus frais repose le corps et l’esprit.
Astuce : partir tôt pour la lumière sur les chutes ; prévoir une veste légère pour les fins de journée.
J9–10 à Côte sud :
Deux jours pour choisir ton ambiance. Canggu si tu veux surfer (cours pour débutants, longboard facile), tester les cafés créatifs et les restos qui réinventent l’assiette locale. Uluwatu si tu rêves de falaises blanches, de criques turquoise et du kecak au soleil couchant face à l’océan. Matins baignade, fins d’après-midi sur un warung de plage à regarder les planches danser dans la lumière dorée.
Conseils : réserver le kecak à l’avance, protection solaire sérieuse, scooter seulement si tu es à l’aise.
Extension pour prolonger le plaisir de Bali, à Gili Meno :
Pour un épilogue tout en douceur : lagon calme, sable clair, pas de voitures. Snorkeling avec les tortues, sieste sous un filaos, couchers de soleil qui s’étirent. C’est l’île pour lire, flotter et se déconnecter vraiment. Tu peux lire notre article dédié à Gili Meno ici.
Étape | Nuits | Idée d’hébergement (Booking) | Pourquoi ici ? |
---|---|---|---|
Ubud (périphérie) | 2 | Homestay au calme | Base parfaite pour temples & rizières |
Jatiluwih / Tabanan | 1 | Guesthouse champêtre ou lodge | Marcher sur les sentiers du subak |
Sidemen | 2 | Logement vue rizières | Ambiance village, balades à l’aube |
Munduk | 2 | Cabanes brume & cascades | Fraîcheur, plantations, Ulun Danu |
Canggu | 2 | Adresse proche des plages et des spots de surf | Plages, surf ou danse kecak |
La saison sèche (mai–octobre) offre des ciels nets et des routes plus faciles ; la saison humide (novembre–mars) peint l’île de verts profonds entre deux averses chaudes. Les hauts-plateaux (Munduk) sont plus frais et plus arrosés que la côte sud.
Pour avoir fait les deux, et bien… nous n’avons pas de préférence ! C’est sûr que la saison humide amène un ciel plus menaçant… mais moins de touristes aussi !
Quant à la saison sèche, pour la lumière est souvent divine et la météo clémente. Pas une goutte de pluie pendant 10 jours fin Mai et pareil 2 semaines en Juillet…
Compte 25–40 €/jour en mode backpack (chambres simples, warungs, scooter), 45–80 €/jour pour le confort (jolie guesthouse, restos, chauffeur ponctuel) et 90 €+/jour si tu vises hôtels de charme et activités guidées. On a aussi écrit un article sur les plus beaux hôtels de luxe à Bali, pour les voyageurs qui souhaitent se faire plaisir ! Garde de l’argent liquide pour temples et parkings.
Le scooter (5–8 €/jour) reste pratique mais demande assurance, permis adapté et casque. D’ailleurs, ce sujet de l’assurance est toujours délicat en Asie et on n’est jamais vraiment bien protégé…
Les applis de transport fonctionnent bien autour d’Ubud et sur la côte. Pour les grosses journées, un chauffeur privé (45–70 €/jour) apporte confort et sécurité. On avoue : nous n’avons jamais essayé le chauffeur privé : on aime se sentir totalement indépendant. Cependnat, on a croisé d’autres voyageurs qui ont tenté cette expérience et ont adoré !
Pour les plus aventureux, il est également possible de louer une voiture ! On a fait 2 semaines avec un petit 4×4 (suzuki Jimny) et on a adoré, mais il faut parfois de la patience et du sang-froid dans certaines situations… Pour l’anecdote : on s’est retrouvé coincé à Ubud en plein milieu d’un cortège religieux dans la rue avec une foule très dense. Le demi-tour avec quelques sourires et pardons a été mémorable. Mais les Balinais sont restés très « cool » comme à leur habitude. Tu peux louer ta voiture ici.
Ce n’est pas simple, soyons francs ! Mais on va essayer ici de te proposer quelques conseils simples.
Déjà, vise l’aube et la fin d’après-midi pour les temples et les rizières : la lumière y est douce, l’air encore frais et les groupes dorment encore. À la place de Tegallalang en milieu de matinée, préfère Jatiluwih ou Sidemen. Et dors sur place ! Et bien oui : à l’aube, tu n’entendras que les oiseaux et le clapotis des canaux. À Uluwatu et Tanah Lot, viens en semaine, juste avant le coucher du soleil, et reste après que les bus repartent. Bon avouons-le, même avec ces conseils, attends toi à du monde… Ces lieux sont très fréquentés.
À Tirta Empul, tente la purification tôt le matin : l’eau glacée réveille plus que n’importe quel café. Sur la côte sud, balade-toi à l’aube : surfers, pêcheurs, cafés qui s’ouvrent et plage encore vide.
Un matin à Tanah Lot, on s’est levés à 5 h 30 en se disant qu’on aurait le temple pour nous. On y est arrivés… pile avec un car de Japonais en gilets orange fluo. On a ri (un peu). Mais on s’est glissés derrière eux, et, une fois la photo de groupe terminée, il ne restait plus que le bruit des vagues et la brume qui s’effilait. Parfois, il suffit juste d’attendre que le silence revienne.
Et puis, à Jatiluwih, un soir de pluie fine, on a croisé un paysan qui rentrait avec sa houe sur l’épaule. On s’est abrités sous le même petit toit de bambou. Il n’a presque pas parlé, juste un sourire et un “subak, same water” en montrant les canaux. Ce jour-là, on a compris que voyager lentement, c’est aussi laisser la place aux rencontres qu’on ne planifie pas.
En bref : moins d’endroits, plus d’instants. C’est la meilleure stratégie anti-foule à Bali… et la seule qui laisse un peu d’espace au hasard et à la magie. Oui !
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article mis à jour le 20 octobre 2025 04:57