Visiter Arequipa : Que voir, que faire dans la Ville Blanche du Pérou

On ne va pas te mentir : notre arrivée à Arequipa a été un peu… sportive. Après une nuit agitée dans un bus bringuebalant, l’air encore chargé d’altitude et de fatigue, on a posé le pied sur le sol aréquipénien à l’aube. Comment ça le mot « aréquipénien » n’existe pas ? Bon, passons.
Dès les premières minutes dans le centre historique, on a ouvert bien grand les yeux. Le soleil matinal baignait les façades blanches sous un ciel bleu pur. Au coeur du monastère de Santa catalina ou devant la Plaza de Armas encore endormie, on s’est regardés, Émilie et moi, avec ce petit sourire qui veut dire : OK, là on sent qu’on va aimer visiter Arequipa !

Et toi, est-ce que tu as déjà entendu parler d’Arequipa, la fameuse Ville Blanche ? Si ce n’est pas encore le cas, prépare-toi à tomber sous son charme… On commence la visite !

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Arequipa nous a immédiatement séduits pendant ce voyage au Pérou. Deuxième ville du pays, perchée à 2 300 mètres d’altitude, elle s’impose comme un incontournable. Souvent ensoleillée, la lumière chaleureuse illumine le sillar blanc, cette pierre volcanique qui habille les façades coloniales. On comprend vite pourquoi elle porte le surnom de « ville blanche ».

Dans l’air flotte ce petit quelque chose entre modernité et passé glorieux, entre joie de vivre légère et nonchalance paisible. Et ça, c’est vraiment sympa. On sent une ambiance plus détendue que Lima.

Il y a la Plaza Armas d’Arequipa… Belle et impressionnante, avec ses rues autour, animées et commerçantes. Mais on a surtout eu un vrai coup de cœur : le monastère Santa Catalina. Une claque visuelle. Un village dans la ville, avec ses placettes silencieuses, ses murs tantôt bleu profond, tantôt orange éclatant et ses passages voûtés.
À cette visite d’Arequipa s’ajoutent quelques musées, des miradors et des marchés locaux…
Au loin, le Misti, gigantesque volcan. Il dresse sa silhouette colossale jusqu’au ciel Azur.

Arequipa attire, séduit, marque. Une ville que l’on te conseille de visiter absolument lors de ton itinéraire au Pérou ! Une ville qui s’explore à pied, en levant souvent les yeux, en s’attardant sur les détails, en prenant le temps de ressentir l’ambiance. On t’a fait une petite liste des lieux à voir.

Impossible de passer à côté de la Plaza de Armas d’Arequipa. C’est, sans hésiter, l’une des plus belles places centrales que nous ayons vues au Pérou, et elle nous évoque les grandes places des villes espagnoles. Immense, harmonieuse, bordée de palmiers et entourée d’arcades, elle invite à s’asseoir sur un banc, à observer le ballet des habitants, à sentir battre le cœur d‘Arequipa.

Sur tout un côté, s’étire la majestueuse cathédrale d’Arequipa, flanquée de ses deux clochers qui veillent fièrement sur la place. À l’intérieur, sculptures raffinées, autel monumental et trésors d’art ancien dévoilent l’opulence de l’époque coloniale. Tout autour, les portails en granit Municipal, San Agustín et Flores, ainsi que les églises La Compañía de Jesús et Nuestra Señora de la Merced, rappellent la richesse historique et architecturale de la ville blanche.

Au centre, la fontaine de bronze attire le regard, surmontée du célèbre Tuturutu (oui, c’est drôle comme nom…), un petit messager légendaire, symbole des nouvelles et des annonces à la ville. L’histoire de la place remonte à 1540, année de la fondation d’Arequipa par García Manuel de Carvajal. Depuis ses origines, elle réunit habitants, voyageurs, commerçants, créant une atmosphère vibrante et chaleureuse.

Pars à la découverte des ruelles alentour ! Elles prolongent le charme de la place : balcons en fer forgé, portes en bois sculpté, patios fleuris, petits musées confidentiels, tout invite à flâner et à s’imprégner de l’esprit colonial d’Arequipa.

On te le disait déjà : notre plus gros coup de cœur à Arequipa, c’est bien lui. Le monastère Santa Catalina ! C’est comme un petit village, fermé par de hauts murs austères… et derrière, un labyrinthe coloré, presque une petite citadelle secrète au cœur de la ville. Fondé en 1580 par une riche veuve (doña María de Guzmán, une femme manifestement pas à court de moyens), ce couvent de plus de 20 000 m² impressionne dès l’entrée.

On a adoré nous perdre (volontairement hein !) dans ses ruelles peintes de rouge, d’ocre et de bleu. Ça fait presque décor de cinéma ! Et pourtant, ce lieu n’a rien de factice : c’est un concentré d’histoire réélle, de foi et de petites anecdotes croustillantes.

👉 Le saviez-tu ? Au dos de ton billet, tu trouveras un mini-plan (parce que oui, on s’y perd facilement !). Tu peux choisir de visiter seul ou d’opter pour une visite guidée (français dispo, environ 20 soles pour 1h), super pratique pour capter toutes les petites histoires qu’on adore expliquer ensuite quand on revient dans son pays, pour se la raconter un peu.

Les coins qui nous ont marqués (et qu’on te conseille vivement)

• L’arche silencio, qui débouche sur le cloître des novices. Ici, une fois l’arche franchie, les futures religieuses faisaient vœu de silence… et il fallait tenir quatre ans ! Avec, en prime, une dot de 100 pièces d’or par an que la famille devait payer.
• Le cloître des orangers, superbe avec ses arbres symbolisant le renouveau. À côté, tu peux jeter un œil dans la salle Profundis, une sorte de chambre mortuaire où les défuntes étaient veillées. Petite bizarrerie historique : on peignait leur portrait… mais jamais de leur vivant, uniquement après leur mort, et en moins de 24h. Il y a un petit côté glauque… Mais bon !
• Les cellules des religieuses, alignées le long des rues Córdova et Toledo. Certaines sont simples, d’autres presque luxueuses – eh oui, on sentait clairement les différences de classe sociale, même au couvent. Beaucoup de nonnes vivaient là avec leurs servantes (ça casse un peu l’image d’austérité qu’on pourrait avoir, non ?).
• En descendant la rue Burgos, tu arrives à la cuisine commune, sombre et pleine d’histoire, puis à la place Zocodober. Ici, les sœurs se retrouvaient le dimanche pour troquer savons, gâteaux et autres petites fabrications maison.
• Sans oublier la cellule de Sor Ana, fameuse pour ses miracles et prédictions. Une vraie célébrité locale, encore honorée aujourd’hui.

Conseils pratiques (et malins) :

• Viens tôt le matin ou en soirée (les mardis et jeudis, c’est ouvert en nocturne à la lueur des bougies, pour une ambiance mystique garantie). L’avantage du matin c’est qu’il y a pas trop de monde. L’avantage du soir c’est que, s’il fait beau, le soleil couchant donne de jolies couleurs.
• Compte au moins 2 heures pour bien t’imprégner, et plus si tu veux t’installer au petit café sur place (oui, ils ont un café ! Et ils servent de délicieuses pâtisseries et expressos, parfaits pour reprendre des forces après tant d’histoire).
  Si tu choisis une visite guidée, elle durera 1h puis tu peux ensuite visiter à nouveau Santa Catalina à ta guise.
• N’oublie pas ton appareil photo : entre les arches, les patios fleuris, les fresques anciennes, c’est un paradis pour les amateurs de belles images.
• Attention : dernière entrée à 16h, ferme à 17h, plus tard les soirs spéciaux car il y a une possibilité de visiter le couvent pendant la nuit, à la lueur des bougies… Normalement ça se passe les mardis de 17h30 à 19h30 (à voir en fonction du mois).
• Tu peux visiter le site internet officiel pour plus d’infos.
• Tu peux découvrir notre article dédié spécialement au Monastère Santa Catalina.

T’es prêt ? Car tu as rendez-vous avec Juanita… Non, ce n’est pas le nom d’un guide mais d’un « cadavre » ! c’est la célèbre “jeune fille des glaces”. Découverte en 1995 au sommet du Nevado Ampato, à plus de 6 000 mètres d’altitude, cette jeune Inca de 12-14 ans a été sacrifiée aux dieux vers 1450, lors d’un rituel religieux censé apaiser la colère des volcans. C’est un peu glauque et certains détails pourraient soulever le cœur des âmes sensibles. Mais c’est intéressant. Et il n y a pas que ça dans le musée mais plein d’autres objets intrigants. Cela dit, Juanita est devenue aujourd’hui l’un des plus précieux témoins de l’histoire sacrée des Andes.
Photo interdite au fait… Bon désolé du coup, pas de visuel. mais c’est mieux pour la préservation des trésors du musée !

Une visite passionnante

Dès qu’on entre au Museo Santuarios Andinos (La Merced 110 ; 25 soles pour les étrangers) on sent que l’ambiance est particulière, presque solennelle. La visite commence par un documentaire vidéo de 10 à 20 minutes qui raconte la découverte de Juanita. On ne te cache pas qu’on a trouvé la qualité sonore et visuelle un peu vieillotte — un petit rafraîchissement ne ferait pas de mal —, mais le contenu est captivant.

Ensuite, on enchaîne avec un guide (il est obligatoire et compris dans le prix, mais prévois une participation volontaire à la fin). Il faut parfois patienter un peu avant que le groupe suivant démarre, et le parcours est minuté : environ 45 minutes, pas plus. Si, comme nous, tu aimes prendre ton temps pour lire chaque panneau ou observer chaque objet, tu pourrais trouver ça un peu frustrant, car il faut suivre le rythme du groupe. Cela dit, les guides connaissent leur sujet, même si l’attitude peut varier : on est tombés sur une guide plutôt froide au début, qui est heureusement devenue plus souriante quand on lui a posé des questions. Bref, n’hésite pas à interagir, ça enrichit vraiment l’expérience.

Ce qui nous a marqué

Le musée t’emmène à travers des salles faiblement éclairées, où sont exposés des objets émouvants : sandales en plumes, petites poteries, tissus rituels… Et bien sûr, le clou de la visite : Juanita, dans sa vitrine réfrigérée. Attention : de janvier à avril, elle est souvent remplacée par une autre momie pour des raisons de conservation liées à la température… Donc renseigne-toi à l’avance si tu veux vraiment la voir.

On te prévient : la visite est assez intense émotionnellement. Certains détails sur les sacrifices peuvent bouleverser les âmes sensibles. Mais c’est précisément ce qui rend ce musée si intéressant : il explique très bien le pourquoi et le comment des enfants offerts en offrande par les Incas, sans jamais tomber dans le sensationnalisme.

Conseils pratiques (et malins)

• Horaires : lun-sam 9h-18h, dim 9h-15h.
• Compte environ 45 min à 1h pour la visite (guidée uniquement).
• Prix : 25 soles pour les étrangers, participation volontaire pour le guide.
• Pas de photos à l’intérieur (sans doute pour éviter de ralentir le groupe et préserver le rythme chronométré). C’est pour ça qu’on n a pas de photos à te montrer de ce musée…
• Astuce : va sur le site officiel www.ucsm.edu.pe/santury pour vérifier les infos actualisées.

Pourquoi on te recommande vivement le musée Santuarios Andinos ?

Parce que malgré les petits bémols (le timing serré, l’interdiction de photos), c’est un incontournable à Arequipa. L’histoire de Juanita, l’émotion face à cette fillette figée dans le temps, les découvertes archéologiques fascinantes… En sortant du musée, on s’est regardés avec Émilie : un peu ébranlés, mais fascinés !

Si tu veux prendre un peu de hauteur et voir Arequipa sous son plus beau jour, il faut grimper jusqu’aux miradors. Ces points de vue naturels ou aménagés offrent des panoramas à couper le souffle sur les toits en sillar, les volcans majestueux, et parfois même sur les vallées agricoles environnantes. Une pause contemplative qui fait toujours du bien !

Mirador de Yanahuara : sympa, mais ça dépend du ciel…

Tu verras ce mirador dans tous les guides, et pour cause : les arches en pierre blanche, les poèmes gravés, et surtout, la vue sur le Misti quand il daigne se montrer, c’est photogénique à souhait.

Cependant, la beauté du lieu dépend vraiment du ciel. Par temps clair, c’est magnifique. Par temps couvert… disons que ça devient juste une petite place mignonne avec une église tranquille et quelques bancs. Et si tu viens du Nord du Pérou ou de l’Altiplano, tu pourrais trouver la vue pas si incroyable que cela…

Cela dit, on a bien aimé redescendre à pied par les ruelles typiques pour rejoindre le centre. Rien d’exceptionnel, mais une balade agréable. Compte environ 30 mns à pied pour t’y rendre (lien google map ici).

👉 En résumé : à faire si le soleil est de la partie. Sinon, garde ton souffle pour le canyon de Colca ! Saches aussi que beaucoup de voyageurs et de locaux considèrent que c’est le meilleur point de vue de la ville d’Arequipa… et c’est gratuit !

Mirador de Carmen Alto : on t’évite 5 soles

Alors, comment dire ça gentiment… ne te précipite pas à l’intérieur. On a testé, on a payé les 5 soles, et on s’est retrouvés face à… quelques manèges bof, des boutiques de souvenirs kitsch et un point de vue qui, franchement, n’était pas meilleur que celui depuis la rue.

Le vrai bon plan ? Reste dehors. La vue sur les volcans, la vallée et les cultures en terrasses est la même, gratuite, et tu éviteras en plus les enceintes qui diffusent de la musique pop andine remixée. Oui, on a connu mieux pour contempler la nature.

Il y a environ 4kms à parcrourir depuis le centre pour monter à ce point de vue. Compte environ 1h aller. Tu peux aussi demander à un taxi de t’y emmener.

On adore visiter les marchés en voyage. C’est souvent là que la vraie vie locale se révèle, non ? À Arequipa, le Mercado San Camilo est un passage obligé. Un incontournable ? Peut etre pas, mais si tu es là plusieurs jours, c’est une bonne idée d’y passer. Ce grand marché couvert, coloré, bruyant, vivant, c’est le cœur battant de la ville.

C’est aussi une excellente adresse pour manger pas cher. Les petits comptoirs de comida criolla (cuisine locale) servent des assiettes généreuses : rocoto relleno, adobo arequipeño, ou même des ceviches rustiques. Ambiance 100 % authentique garantie ! Bon, on te conseille tout de même d’avoir déjà un peu habitué tes intestins à la « nourriture de rue ».

Lieu	Pourquoi on te le recommande	Nos conseils pratiques
Plaza de Armas et centre historique	Une des plus belles places du Pérou : architecture coloniale, ambiance vivante, panorama sur les volcans.	Vas-y le matin ou en fin d’après-midi pour une belle lumière. Prends le temps de flâner dans les ruelles alentour.
Cathédrale d’Arequipa	Majestueuse et raffinée, elle domine la place. Intérieur riche, autel impressionnant.	Entrée gratuite, mais tu peux aussi visiter le musée attenant (payant). Attention aux horaires.
Églises La Compañía & La Merced	De vrais bijoux d’architecture baroque. Façades sculptées, atmosphère paisible.	La Compañía se visite gratuitement, ne manque pas sa chapelle colorée !
Monastère Santa Catalina	Coup de cœur absolu ! Village coloré dans la ville, ambiance unique.	Visite guidée (20 soles) vivement conseillée. Viens tôt ou de nuit (mardi/jeudi) pour éviter la foule et vivre l’ambiance magique.
Musée Santuarios Andinos (momie Juanita)	Visite marquante. La momie Juanita, sacrifiée au sommet des Andes, bouleverse et fascine.	Fermé le dimanche après-midi. Prévois 45 min – 1h. Visite guidée obligatoire. Juanita n’est visible qu’en saison fraîche.
Mirador de Yanahuara	Vue panoramique sur le Misti et les toits blancs d’Arequipa. Quartier charmant et tranquille.	Idéal en fin de journée. Tu peux t’y rendre à pied depuis le centre (25 min) ou en taxi.
Mirador de Carmen Alto	Vue plus large sur la vallée et les trois volcans. Moins touristique, plus agricole.	L’accès est payant et c’est exagéré ! Prévois de l’eau et un chapeau, il peut faire chaud.
Marché San Camilo	Jus de fruits, empanadas, stands colorés, ambiance animée. Le secteur fruits et légumes est vraiment sympa	Idéal le matin. Prends un jus naturel fraîchement pressé et essaie les fromages ou pains locaux !

Bon et si tu te sens perdu devant toutes les propositions de visite à Arequipa, tu peux réaliser un tour privé bien fichu et en plus en français ! Tu peux réserver ce tour guidé sur Civitatis.

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Allez, on te donne une liste des activités à réaliser dans Aréquipa ou autour. Et parmi ceux-là, on te conseille vivement le canyon de Colac. Voici nos activités préférées, aussi diversifiées que grimper, descendre et manger. La vie quoi !

Tu les as vus depuis les miradors, maintenant… tu veux les gravir ? Bienvenue dans la cour des grands ! Arequipa est encerclée de géants : le Misti (5 822 m) et le Chachani (6 075 m). Ces volcans sont accessibles en trek, mais attention, ce n’est pas pour tout le monde.

On te prévient tout de suite : c’est dur. Froid, vent, mal de tête, nuits en tente à haute altitude… L’ascension du Chachani se fait généralement sur 2 jours, celle du Misti aussi, avec départ matinal, portage, et arrivée dans les 5 000 et quelques mètres où chaque pas coûte un souffle.

Pour la montée du Misti, on te conseille ce prestataire, avec un guide qui parle français.

Impossible de venir à Arequipa sans faire un détour par le canyon de Colca. Profond de plus de 3 400 mètres (plus que le Grand Canyon), il est le royaume des condors des Andes, ces oiseaux majestueux qui planent au-dessus des falaises.

On a adoré cette excursion. Enfin, c’était un peu plus qsu’une excursion puisqu’on y est resté une nuit. Dormir dans un petit village au fond du canyon, c’était très sympa.
En tout cas, l’ensemble du canyon est remarquable : paysages magnifiques, villages traditionnels, bains thermaux, lama en chemin (oui, on a croisé un troupeau entier !).
Voilà… Bon la difficulté c’est qu’il y a une longue descente pour arriver en bas du canyon… Puis une looongue remontée pour s’extraire du canyon. Et ça, sous la chaleur du Pérou, cv’était pas évident. Emilie s’en souvient encore !
Cela a été tout de même un endroit superbe à visiter dans les environs de Arequipa. D’ailleurs, on en a fait un article : pour te dire à quel point on a aimé !

👉 Organisation pratique :

• Départs très tôt (genre 3 ou 4h du matin) depuis Arequipa.
• Plusieurs formules : journée express ou 2 jours avec nuit à Chivay ou Yanque.
• On te conseille vraiment le circuit sur 2 jours, plus relax, plus de paysages, plus de temps.
• Tu peux réserver une excursion fiable ici qui inclut une randonnée dans le canyon et aussi le point de vue « Cruz del Condor » qui permet d’observer ces majestueux oiseaux griller l’air.

Arequipa, c’est aussi un vrai paradis pour les gourmands. On y mange super bien, souvent pour trois fois rien, et la cuisine locale est riche, relevée et généreuse.

Parmi les incontournables :

• Le rocoto relleno : un piment farci à la viande, gratiné au four. Un plat mythique, un peu piquant, complètement addictif.
• Le chupe de camarones : une soupe épaisse aux crevettes, pommes de terre, maïs et œuf poché. Réconfortante à souhait.
• Le solterito, petite salade fraîche avec fromage, maïs et fèves – parfaite pour les jours de grosse chaleur.

👉 Nos bonnes adresses testées et approuvées :

• La Nueva Palomino (Yanahuara) : une picantería typique, très populaire auprès des locaux. Portions énormes, ambiance animée. Parfait pour un déjeuner costaud.
• Zig Zag : un peu plus chic, parfait pour une soirée à deux. Plats andins revisités et vue sympa.

T’es prêt.e pour voir Arequipa sous un autre angle ? Genre… les pieds dans l’eau et les fesses dans un radeau ? Alors le rafting sur le Río Chili est fait pour toi. À seulement 20 minutes du centre-ville, tu te retrouves dans un tout autre décor : nature sauvage, falaises volcaniques, et rapides qui te réveillent mieux qu’un café serré.

L’activité commence par une petite virée en van depuis ton hébergement (oui, on vient te chercher), puis direction la vallée de Chilina et sa célèbre grotte de la Virgen de Chapí. Là, on t’équipe, on t’explique comment ne pas finir à l’eau (même si c’est parfois inévitable), et… c’est parti !

👉 C’est accessible même aux débutants, bien encadré, et franchement, on a trouvé ça super rafraîchissant – au sens propre comme au figuré. Et si tu y vas en saison sèche (avril à novembre), c’est juste parfait pour échapper à la chaleur de la ville.

Tu peux réserver cette activité ici.

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Bonne nouvelle : Arequipa bénéficie d’un climat super agréable une bonne partie de l’année. Située à 2 300 mètres d’altitude et nichée entre les volcans, elle profite d’un ciel bleu presque constant. Mais attention, tout n’est pas parfait toute l’année…

C’est la saison sèche, et donc la meilleure période pour visiter Arequipa. Le soleil est (presque) garanti, il fait doux la journée (20-25°C) et plus frais le soir. Parfait pour flâner dans les ruelles du centre, visiter Santa Catalina ou faire une excursion au canyon de Colca sans finir trempé.

👉 On y était en juin, et on a eu, dans l’ensemble, du beau temps. La lumière sur les façades en sillar blanc était juste magnifique, et les volcans bien dégagés.

C’est la saison des pluies, surtout entre janvier et février. Il peut pleuvoir fort en fin de journée, les routes pour aller au Colca sont parfois boueuses ou moins praticables, et les sommets des volcans restent souvent cachés sous les nuages. Pas l’idéal pour les panoramas.

👉 Cela dit, il ne pleut pas non plus non-stop comme dans la jungle. Arequipa reste plus sèche que d’autres régions du Pérou, donc si tu voyages à cette période, ce n’est pas non plus une catastrophe. Mais tu risques de manquer les belles vues et certaines randos pourraient être compromises. Ça serait dommage non ? Bon, en meme temps, on n’a pas toujours le choix sur la date de voyage.

Quelle que soit la saison, pense à prendre un pull pour le soir, et de la crème solaire pour la journée. À cette altitude, le soleil tape fort, même quand il ne fait pas très chaud.

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Arequipa, ce n’est pas Lima : ici, pas besoin de s’exiler à 40 minutes du centre pour éviter le bruit. Tu peux loger dans un quartier charmant, calme ET central, parfait pour profiter de la ville à pied. On te partage nos coins préférés et quelques hébergements testés ou repérés ou que d’autres voyageurs nous ont conseillés, toujours avec un bon rapport qualité/prix et un petit supplément d’âme.

Centre historique (autour de la Plaza de Armas)

C’est là que tout se passe : cathédrale, restos, musées… Tu seras en plein cœur de l’action. Parfait si tu veux tout faire à pied !
👉 Seul bémol : ça peut être un peu bruyant autour de la place, surtout les soirs de week-end. Choisis un hébergement dans une rue légèrement en retrait…

Quartier de Yanahuara

Un peu à l’écart, mais toujours très proche du centre (15-20 min à pied). C’est le coin parfait pour ceux qui cherchent un peu de tranquillité, avec ses rues pavées, ses petits cafés, et bien sûr son mirador. Ambiance plus résidentielle, mais toujours typique.

Vers Santa Catalina

À deux pas du monastère, ce quartier a beaucoup de charme. C’est central sans être trop bruyant, et tu trouves facilement des hôtels boutique pleins de caractère. Et puis au final, tu n’es pas si loin non plus de la plaza de Armas !

On n’a pas dormi dans tous, mais on a visité, comparé, et posé plein de questions comme des bons Français un peu relous… Résultat : voici notre sélection validée par nous (ou par d’autres voyageurs en qui on a confiance !)

Palla Boutique Hotel ❤️

La Casa de Melgar

Pour les petits budgets :

• Friendly AQP → ambiance auberge cool, propre, avec vue sympa depuis le toit. Difficile de trouver aussi peu cher dans le centre-ville !
• Bon Repos Boutique → simple, très bien situé, parfait pour les backpackers tranquilles. Et petit plus : un rooftop super avec le petit déj qui y est servi.

Astuce en plus (parce qu’on est un blog trop sympa)

Si tu prévois de partir tôt pour le canyon de Colca, choisis un hébergement qui propose un petit-déjeuner dès 4h du matin (ou à emporter). Certains le font très bien – pense à demander à la réservation !

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On a passé 3 jours à Arequipa, et c’était intense mais faisable. En réalité, on a consacré 1 jour plein à la ville, puis 2 jours au canyon de Colca, et c’était un bon compromis pour profiter des essentiels sans courir partout (ou presque). C’était surtout un bon compromis pour notre itinéraire de 5 semaines au Pérou… Car il y a tellement de choses incroyables à visiter dans ce beau pays, qu’il est difficile de rester longtemps au même endroit.

Alors oui, si tu veux découvrir Arequipa en profondeur, flâner dans tous les musées, t’attarder au café Santa Catalina, visiter une ou deux picanterías par quartier… il te faudra plus de temps. 4 jours seraient top ! ça te donne 2 jours pour visiter tranquillement Arequiâ et 2 jours pour Colca… Mais en 3 jours bien organisés, tu peux vraiment vivre une belle expérience également !

Jour 1 : Découverte d’Arequipa

• Arrivée le matin (après un bus de nuit un peu secouant).
• Petit-déj + pause récup dans un café du centre.
• Balade dans le centre historique : Plaza de Armas, cathédrale, ruelles coloniales.
• Visite du Monastère Santa Catalina (coup de cœur absolu).
• Déjeuner dans une picantería locale.
• Passage rapide au musée Santuarios Andinos pour rencontrer Juanita.
• Coucher de soleil au mirador de Yanahuara.

👉 C’est une journée dense, on ne va pas te mentir. Mais en partant tôt et en zappant les pauses shopping, ça passe crème !

Jour 2 : Canyon de Colca, jour 1

• Départ aux aurores (vers 3h30 du mat – oui, c’est rude) pour une randonnée de 2 jours dans le canyon de Colca.
• De Cabanaconde à San Juan puis jusqu’à l’Oasis – Nuit à Sangalle (l’Oasis);

Jour 3 : Canyon de Colca, jour 2

• De Sangalle à Cabanaconde Retour à Arequipa en début de l’après-midi.
• Bus vers Puno… ou une nuit de repos bien méritée à Arequipa !

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