Visiter le parc Sajama en Bolivie : volcans majestueux et paysages sauvages

Nous y voici… Le parc national Sajama. On arrive au village Sajama (justement !) après plusieurs heures de bus inconfortables. Le bout du monde est là. En tout cas le bout ouest de la Bolivie. Visiter le parc Sajama, c’est faire partie de ces terres lointaines où règnent la solitude et le silence.

Le village s’est blotti au pied de volcans majestueux. C’est ici que nous dormirons. Le regard embrasse l’immensité faite de montagnes et de hauts plateaux. Les pâturages dorés de cette fin d’après-midi ondulent sous le vent froid. Les toits de chaume légèrement. Au loin, les flancs du Sajama se parent de nuances d’or et de pourpre, tandis que la forêt de queñuas tord ses branches noueuses, défiant le vide et l’altitude. Tiens ! Un groupe de lamas à 100 mètres de nous. Des silhouettes paisibles dans cette étendue de prairies… Elles avancent en silence parmi les herbes sèches, comme pour modifier avec discrétion l’aspect si figé et minéral de l’Altiplano.

Et le silence est vite rompu par quelques cris ! Une révolte du village ? Une révolution bolivienne ? Ah non, c’est juste une partie de foot entre deux équipes du coin. Le village s’est réuni autour du petit terrain… Le match est disputé !

Le Parc national Sajama, est un lieu encore peu visité. Au cœur de l’Altiplano bolivien, à la frontière avec le Chili, le parc déploie ses paysages grandioses autour du volcan Sajama, le plus haut sommet de Bolivie avec ses 6 542 mètres. Selon les légendes andines, le Sajama serait né de la colère impitoyable de Pachamama, donnant à ces terres une aura mystique presque palpable.
Forêts millénaires de queñuas, geysers bouillonnants, lagunes aux reflets irisés et villages aymaras oubliés du temps : le parc Sajama nous a conquis ! Le parc Sajama est une invitation délicieuse à s’égarer dans l’immensité, loin des foules et du temps.

Résumé de l’article « Visiter Parc Sajama »
Dans cet article, nous t’emmenons à la découverte du parc national Sajama, un joyau méconnu de l’Altiplano bolivien. Entre volcans majestueux, geysers bouillonnants, lagunes d’altitude et sources chaudes naturelles, ce territoire sauvage possède des paysages grandioses. Nous te donnons tous les conseils pratiques pour organiser ton visite : comment y aller, que voir, où dormir et quels volcans gravir.

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Le parc Sajama est l’une des régions les plus isolées et préservées de Bolivie. Fondé en 1945, il s’étend sur plus de 1 000 km² et protège une biodiversité unique, dont des vigognes, des flamants roses et des nandous. Ses paysages sauvages, ses geysers et ses villages aymaras semblent tout droit sortis d’un autre temps. Cependant, l’accès n’est pas le plus simple et tout dépend de la durée de ton séjour en Bolivie. Alors, vaut-il vraiment le détour ? Voici quelques pistes pour t’aider à décider.

• Si tu passes trois semaines ou plus en Bolivie :
  Absolument ! Le parc Sajama est une étape incontournable pour explorer l’Altiplano loin des foules. Ses randonnées spectaculaires, ses sources chaudes naturelles et son ambiance du bout du monde sont autant d’atouts qui répondent à la question « pourquoi visiter Sajama » ? Et puis ça sera l’occasion d’ajouter une dimension plus authentique et méconnue à ton voyage.
• Si tu passes deux semaines en Bolivie :
  Cela dépend de tes priorités. Le parc Sajama peut valoir le détour si tu cherches des paysages sauvages et des expériences hors des sentiers battus. Son accès isolé nécessite cependant d’allouer au moins deux à trois jours sur place. Avec seulement deux semaines, il faudra sans doute faire des choix : comme Uyuni, La Paz et le lac Titicaca sont, à mon sens, incontournables, il faudra arbitrer entre le parc Sajama et l’Amazonie.
  Il est difficile d’inclure les deux sans rendre l’itinéraire trop chargé. Le choix est donc stratégique : plutôt l’Amazonie pour une immersion tropicale et sauvage, ou Sajama pour des paysages d’altitude spectaculaires ? Si les volcans et les sources chaudes t’attirent davantage, consacre deux à trois jours à Sajama ; sinon, opte pour Rurrenabaque et le parc Madidi.
• Si tu n’as qu’une semaine ou moins :
  À moins d’être un passionné de montagne et d’aventure, il est plus logique de se concentrer sur des destinations plus faciles d’accès comme Sucre, La Paz ou le lac Titicaca, ainsi que Uyuni. Le parc Sajama est une étape sublime, mais il faut du temps pour en profiter pleinement.

Depuis La Paz, tu peux faire appel à une excurion guidée qui te ménera à Uyuni, San Pedro de Atacama et… Sajama donc ! C’est à réserver ici avec « Get Your Guide ».

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Le parc Sajama se prête à des balades improvisées, sans itinéraire précis. Suivre les sentiers sablonneux entre les troupeaux de lamas et d’alpagas permet de profiter pleinement du silence et des paysages grandioses. Avec une carte ou l’application Maps.me, tu peux explorer les environs en toute tranquillité. Mais tu as sûrement envie d’idées de visites précises dans le parc ? Que faire à Sajama ? Voilà quelques idées pour t’aider à organiser ton séjour !

Perché à plus de 4 000 mètres d’altitude, le village de Sajama abrite environ 300 habitants qui vivent principalement de l’élevage de lamas et d’alpagas, ainsi que de la culture du quinoa. Bon, avouons-le, ce n’est pas un village de charme. On en a vite fait le tour et il n’y a pas grand-chose à faire. Mais comme tu risques d’y passer la nuit (on verra après nos conseils d’adresses), autant en profiter pour le découvrir un peu…

Le village est paisible, avec ses maisons colorées dont certaines ont des toits de chaume. Lors des fêtes locales, les cholitas dansent en tenues traditionnelles et offrent de la chicha, une boisson fermentée à base de maïs. Attention aux nuits glaciales, les températures chutent brutalement !

Même si c’est assez calme, le silence peut être rompu par n’importe quel événement dans le village. On l’a vécu lors d’un match de foot disputé entre deux équipes : les supporters étaient particulièrement enjoués et démonstratifs…

Restons dans le culturel… Le village de Sajama et ses environs abritent des églises baroques du XVIe et XVIIe siècle, vestiges de l’époque coloniale. Les maisons et les marchés locaux forment un aperçu authentique de la culture aymara. Le lodge communautaire de Tomarapi, géré par des familles locales, permet de séjourner au cœur de cette culture tout en soutenant le tourisme durable.
À nouveau, rien de spectaculaire et j’imagine que tu n’es pas venu jusqu’au parc de Sajama pour visiter des églises ! Mais ça peut être utile d’avoir l’information au cas où tu passes non loin d’une de ces églises…

Evidemment ! La star du coin… C’est lui qui règne en maître dans le secteur, même si d’autres volcans lui font concurrence. Culminant à 6 542 mètres, le volcan Sajama est le plus haut sommet de Bolivie. Son ascension est réservée aux alpinistes expérimentés, mais on en parle plus bas dans « Quel volcan gravir ? »

Cependant, pas besoin d’atteindre le sommet pour apprécier sa beauté et ses panoramas ! Ses flancs permettent de réaliser des randonnées plus accessibles. En plus du Sajama, les volcans Parinacota (6 348 m), Pomerape (6 282 m) et Acotongo (6 052 m) proposent des défis variés selon les niveaux de difficulté.

Situés à environ 8 km du village, les geysers de Juchusuma sont accessibles après deux heures de marche sur un sentier plat. Oui, oui ! J’ai bien dit plat ! Tu suis finalement le fond de la vallée, le long d’une petite rivière encaissée entre deux chaînes de montagnes.

Le site dévoile des bassins bouillonnants et des teintes minérales fascinantes. Attention toutefois aux panneaux parfois trompeurs indiquant les distances ! Mieux vaut te fier à Maps.me ou Google Maps.

On finit par trouver des bassins naturels d’eau plus ou moins chaude (environ 37°C) : une baignade bien sympa malgré le froid ambiant. Le plus dur, c’est de se déshabiller… mais une fois dans l’eau, quel bonheur !

En tout cas, on a adoré cette expérience : eau chaude, jolie vue et parfaite détente après une randonnée fatigante.

À mi-chemin entre la lagune Huayñacota et le village Sajama, les eaux thermales Manasaya offrent des bassins aménagés avec vue sur le volcan Sajama. Un décor superbe ! L’eau est chaude (environ 36°C) et l’entrée coûte 30 BOB.

Pour une expérience plus sauvage, des sources naturelles et gratuites existent plus loin, mais elles sont difficiles à trouver.

Située à 12 km au nord du village, la lagune Huayñacota est accessible après trois heures de marche sur un sentier plat. Le reflet du volcan Sajama dans ses eaux tranquilles, entouré de flamants roses et de vigognes, crée un paysage superbe ! Certains hébergements proposent des trajets en pick-up pour faciliter l’accès.

Au-delà des geysers de Juchusuma, les lagunes Casiri Macho, Sora Pata et Chiar Kkota permettent d’admirer des panoramas saisissants. L’accès, souvent combiné avec les geysers, demande une bonne condition physique. Une randonnée d’environ 30 km aller-retour, parfois réalisée en deux jours, permet d’explorer ces étendues glaciales à près de 5 000 mètres d’altitude. C’est assez physique, ça monte pas mal à l’aller, mais ça vaut l’effort ! Et puis ça peut être un bon exercice d’acclimatation si tu comptes monter un volcan le lendemain.
Au passage, pour l’anecdote, tu frôleras la frontière chilienne, à peine matérialisées d’ailleurs…

Cette forêt, composée de queñuas (des arbres nains endémiques de l’Altiplano), est la plus haute du monde. Elle se trouve à environ 1,5 km au nord du village de Sajama et peut être combinée avec la montée au Mirador Montecielo. L’objectif initial du parc était justement de protéger cette forêt unique.

Le sentier vers le Mirador Montecielo démarre directement du village et grimpe à 4 500 mètres d’altitude. La montée, bien que courte, peut être éprouvante à cause de l’altitude et du dénivelé. Mais une fois en haut, la vue est grandiose ! Depuis le sommet, la vue panoramique sur le village de Sajama, le Nevado Sajama et les volcans jumeaux Parinacota et Pomerape est spectaculaire. Nous on a fait cette activité dès notre arrivée à Sajama !

Pour varier le retour, il est possible de redescendre via la forêt de queñuas et de rejoindre les eaux thermales.

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Le parc Sajama offre plusieurs options d’ascension pour les amateurs de haute montagne, des treks accessibles aux ascensions techniques.

Plus haut sommet de Bolivie, le Sajama est l’ascension la plus exigeante. Il demande trois jours d’effort avec du matériel d’alpinisme obligatoire (crampons, piolets, cordes). L’altitude extrême et les pentes abruptes en font un défi réservé aux alpinistes expérimentés.
⏱ Durée estimée : 3 jours d’ascension, avec nuit en camp de base.

Le Parinacota est une excellente option pour un premier 6 000 mètres. Il ne présente pas de difficulté technique majeure avec une pente inférieure à 40°. En saison sèche (avril à octobre), il peut parfois être gravi sans crampons. Toutefois, l’altitude et la météo rendent l’ascension exigeante — moins de 40 % des randonneurs atteignent le sommet.

Un guide est recommandé pour maximiser tes chances d’atteindre le sommet. Mario Perez, un guide local réputé avec plus de 15 ans d’expérience, propose ses services depuis le village de Sajama à des tarifs plus abordables que les agences de La Paz.

⏱ Durée estimée : 6 à 10 heures aller-retour.

Plus technique que son jumeau le Parinacota, le Pomerape nécessite de l’expérience en alpinisme. La pente finale atteint 50°, ce qui demande une bonne maîtrise des crampons et du piolet. L’effort est récompensé par une vue spectaculaire depuis le sommet.

⏱ Durée estimée : 10 à 12 heures aller-retour.

Si tu veux gravir un 6 000 mètres sans grande difficulté technique, l’Acotango est l’option idéale. Entre août et novembre, il est possible d’y monter sans guide ni matériel d’alpinisme.

Un départ en 4×4 permet d’atteindre 5 200 mètres, réduisant ainsi la montée à 850 mètres de dénivelé. Le sentier traverse des coulées de lave noire et des crêtes enneigées offrant une vue panoramique sur les volcans voisins et le lac Chungará, côté chilien.
En début de saison (avril-juillet), des crampons sont nécessaires à cause de la neige.

⏱ Durée estimée : 5 à 8 heures aller-retour.

• Pour les alpinistes aguerris : Le Sajama et le Pomerape.
• Pour les randonneurs expérimentés : Le Parinacota
• Pour les amateurs souhaitant vivre l’expérience des 6 000 mètres : L’Acotango

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• Depuis La Paz ou Oruro : que tu partes de La Paz ou de Oruro, tu as un objectif : la ville de Patacamaya (2h). Une fois que tu y es, prends un collectivo vers Sajama (3h, environ 30 BOB). Pour éviter de devoir dormir à Patacamaya (ce qui serait mal venu, car la ville n’a aucun intérêt), je te conseille vivement de partir tôt le matin depuis La Paz ou Oruro. Le but étant d’être à Patacamaya avant midi… Au-delà de midi, le risque est de ne plus trouver de collectivo vers Sajama.
• Depuis le Chili : tu vas probablement traverser le parc Lauca au Chili. Une fois en Bolivie, il te faut descendre à l’intersection de la RN 4 avec « ruta Parque Nacional Sajama », non loin de Tambo Quemado. De là, il faudra faire du stop ou continuer à pied jusqau village de Sajama. puis continue à pied ou en auto-stop.
• Retour : un unique collectivo part de Sajama à 6h du matin, souvent bondé. Renseigne toi auprès de ton hébergement !

L’entrée du parc coûte 100 BOB, à payer au SERNAP, avec un plan sommaire inclus. Si tu es dans le collectivo qui part de Patacamaya, le chauffeur s’arrête juste devant la barrière d’entrée au parc. Tu pourras payer à ce moment-là.
Les sources thermales coûtent environ 30 BOB, serviette incluse.

De mai à septembre (saison sèche). La période de décembre à mars est déconseillée en raison des pluies et des orages qui rendent l’accès dangereux.

Le village étant à plus de 4 200 mètres, l’acclimatation est essentielle. On te conseille de mâcher des feuilles de coca (conseil local !), progresser lentement et boire régulièrement… Mais normalement, si tu viens du Chili, de La Paz ou de Oruro, tu es déjà acclimaté. Sajama est rarement la première étape d’un itinéraire en Bolivie ! Par contre, si tu souhaites réaliser l’ascension d’un volcan (donc souvent supérieur à 6000m d’altitude), on te conseille de monter le surlendemain de ton arrivée… cela te permettra de t acclimater un peu et d’éviter le mal des montagnes.

• Vêtements : Veste coupe-vent, bonnet, gants et vêtements thermiques, même en journée.
• Randonnée : Des bâtons de marche et de bonnes chaussures sont indispensables pour les sentiers parfois sablonneux et pierreux.
• Eau et alimentation : Emporter des provisions (barres énergétiques, fruits secs) et suffisamment d’eau. Les options de restauration sont limitées.
• Matéruel d’alpinisme : si tu pars à l’assaut d’un haut sommet, ton guide ou ton hébergement pourra te louer tout le matériel qu’il faut (l’état n’est pas toujours au top, mais ça suffira !)

• Informer les locaux : toujours prévenir de ses intentions de randonnée et éviter de partir seul.
• Attention aux geysers : Les bassins bouillonnants sont accessibles librement, mais les sols peuvent être instables. Marcher avec précaution. Les panneaux d’indication autour des geysers sont parfois erronés. Ne pas hésiter à demander aux locaux pour confirmer les distances et les directions.
• En cas de mal des montagnes : Redescendre immédiatement et se reposer.

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Bon, déjà, le village est petit et isolé… ne t’attends pas à pléthore d’options pour te loger à Sajama. Et en général, le confort est rustique, pas toujours d’eau chaude ou de chauffage (mais de grosses couvertures !). Bref, attends-toi à vivre quelques nuits « à la dure », mais franchement, ça se fait bien, c’est très local et souvent, on est accueilli dans des auberges familiales où tu pourras également manger local.

• Hostal Sajama divise fortement les avis. On a rencontré des voyageurs qui avaient aimé et d’autres pas du tout ! peut-être vaut-il mieux visiter avant ? En tout cas, l’avantage c’est que le logement est au centre du village. Pour les points négatifs :  un accueil glacial, une gestion très commerciale où tout est payant (même l’eau chaude pour un thé), et un confort sommaire avec des chambres froides et une eau chaude capricieuse.
• Hostal Oasis, récemment repris par Ariel et sa femme, est une option plus chaleureuse. L’eau chaude est disponible 24h/24, les chambres sont simples, mais bien entretenues, et le personnel est serviable. Certains voyageurs déconseillent cependant les repas sur place, jugés moyens pour le prix.
• Hostal Parinacota : c’est celui qu’on avait choisi. Le cadre est rustique et une ambiance authentique et chaleureuse. Les chambres sont propres, mais mal isolées et l’eau chaude peut être aléatoire. Il faisait froid aussi, mais on a trouvé un maximum de couvertures, donc la nuit fut bonne.
  L’accueil de Justina était très bien ! On peut aussi organiser des excursions avec le personnel. On peut aussi demander à être transporté (vers les sources d’eau chaude par exemple et moyennant finance).

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Peut-on visiter le parc Sajama sans guide ?
Oui, la majorité des randonnées et sites du parc sont accessibles sans guide. Cependant, pour l’ascension des volcans, un guide est fortement recommandé, notamment pour le Sajama et le Pomerape, qui nécessitent du matériel d’alpinisme.

Quelle est la meilleure période pour y aller ?
De juin à septembre, pendant la saison sèche. L’hiver andin offre des journées ensoleillées, mais des nuits glaciales (glagla !). Mais, à titre personnel pendant cette période, nous avons eu du ciel bleu pendant 3 jours !
Évite la période de décembre à mars, où les pluies rendent l’accès difficile et augmentent les risques d’orages en altitude.

Quels sont les principaux risques ?
Le froid extrême, avec des températures nocturnes bien en dessous de zéro. Le mal des montagnes, en raison de l’altitude élevée du village et des randonnées (plus de 4 200 m). L’isolement, car il y a peu de transport et de signal téléphonique dans le parc.

Faut-il une bonne condition physique pour visiter Sajama ?
Cela dépend des activités. Les balades autour du village, les geysers et les sources chaudes sont accessibles à tous. D’ailleurs, c’est même assez plat. En revanche, les ascensions des volcans demandent une excellente condition physique et une acclimatation préalable à l’altitude. La randonnée vers les lagunes d’altitude représente aussi un bon challenge au niveau du dénivelé, mais elles sont moins en altitude que les sommets des volcans, donc tu auras davantage d’oxygène.

Y a-t-il des options pour se restaurer sur place ?
Oui, mais elles sont limitées. La plupart des hospedajes proposent des repas simples à réserver en avance. Il est conseillé d’apporter quelques provisions depuis La Paz ou Oruro. On trouve aussi quelques petits « markets », mais le choix est très limité… de l’eau, des snacks, parfois du pain, quelques bibelots confectionnés sur place. Pas grand-chose quoi !

Peut-on payer par carte bancaire ?
Non, il n’y a ni distributeur ni possibilité de paiement par carte à Sajama. Il faut prévoir du cash en bolivianos avant d’arriver.

Combien de jours prévoir pour visiter le Parc Sajama ?
Un minimum de deux à trois jours permet de profiter des paysages, des geysers et des sources chaudes. Pour une ascension de volcan, cela peut se faire en une demi-journée le matin. Mais pour certains treks (dont le Sajama) il faut compter deux à trois jours de montée (avec nuit peu confortable dans un camp de base en altitude !

Que visiter avant ou après Sajama ?
Au choix ! Tu peux te diriger vers La Paz si tu ne l’as pas encore visité. Tu peux au contraire partir vers le sud en direction de Uyuni. Tu peux aussi décider de traverser la frontière vers le Chili et en particulier le fameux désert Atacama ! A toi de voir. Mais en attendant profite bien du Parc Sajama !

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