Que faire à Iquitos au Pérou : 18 idées + où dormir et bons plans

Voilà un guide pratique qui te permettra de découvrir Iquitos et ses alentours, avec des idées de sorties dans la ville mais aussi dans la jungle. Je t’ai égalemement préparé mes suggestions de logement pour dormir à Iquitos ou dans un lodge en Amazonie. Que faire à Iquitos ? Quelles activités réalisées ? Comment to’organiser ? Tu sauras tout !

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Iquitos, c’est cette grande ville amazonienne coupée des routes, accessible uniquement par avion ou par le fleuve. Le décor : pirogues, chaleur moite, vrombissement des mototaxis et un coucher de soleil rosé sur le Malecón.
Honnêtement, Emilie et moi n’avons pas trop aimé la ville en elle-même. Pourtant, elle est une étape que l’on te conseille vivement ! Car, tout autour, la nature est superbe, au cœur d’une Amazonie grouillante de vie.

Vois Iquitos comme ta porte d’entrée vers la forêt, les dauphins roses et Pacaya-Samiria.

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Par air ou par eau… et pas par terre !

• Avion : il y a des liaisons quotidiennes depuis Lima.
• Fleuve : tu trouveras des bateaux lents depuis Yurimaguas ou Pucallpa. Ça va te prendre plusieurs jours, mais l’expérience est marquante… Hamac sur le pont, ambiance détendue et les paysages de l’Amazonie qui défile langoureusement.
• Pas de route vers le reste du pays : garde ça en tête pour organiser tes correspondances !

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Pas de vols directs avec Leticia (Colombie) ou Tabatinga (Brésil) : on passe par le fleuve. Et comme Leticia et Tabatinga sont deux villes jumettes collées l’une contre l’autre et séparées par une frontière, le trajet est donc que le même : il y a juste à traverser à pied et faire tamponner ton passeport une fois au Brésil.

• Leticia (Colombie) → Iquitos : on a trouvé un bateau-taxi de 10 min jusqu’à Santa Rosa (Pérou) qui se trouve à la frontière côté Pérou. Là, tu dois faire tamponner ton passeport (suis les gens à la sortie du bateau). Puis tu as un bateau rapide pour Iquitos (~9–12 h) ou cargo en hamac (2–3 jours).
• Iquitos → Leticia : même parcours en sens inverse. C’est d’ailleurs ce que l’on a fait avec un bateau rapide de nuit. On a ensuite visité la Colombie.
• Leticia → Tabatinga : c’est de l’autre coté de la rue (ou presque !). Donc si tu dois te rendre à Tabatinga , va d’abord à Leticia comme indiqué ci-dessus. Puis tu traverses la frontière à pied et tu n’oublies pas de te faire tamponner ton passeport à la Polícia Federal de Tabatinga

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Voici ce qu’il y a de mieux à faire à Iquitos ainsi que quelques activités accessible à pied.

Avec Emilie, on a aimé s’y balader à l’heure dorée : vue sur l’Itaya, façades Belle Époque et ambiance locale. C’est à deux pas de la Plaza de Armas, pratique pour enchaîner un resto.  Sur ce Malecon tu trouves aussi quelques bars plus ou moins animés pour siroter un petit cocktail avec vue sur l’Amazonie.

Symbole du boom du caoutchouc — longtemps attribuée à Eiffel — la Casa de Fierro s’apprécie d’abord depuis la Plaza de Armas : les arcades donnent un cachet à part à la place, et on voit bien la structure métallique en la regardant depuis le petit square d’en face. Bon, on n’est pas sûr que ça soit esthétique ni tres harmonieux et encore moins adapté à la chaleur de Iquitos. Mais c’est intéressant !
Pour découvrir pleinement cette maison, monte au 1er étage pour découvrir la salle intérieure. Puis file sur la terrasse pour une boisson et une vue plongeante sur la place. On te conseille de venir le matin ou en fin d’après-midi, la lumière rase souligne rivets et panneaux. Prix un peu plus élevé que la moyenne d’Iquitos : tu payes la vue !

Un monde d’odeurs et de couleurs. On te conseille d’y aller léger (pickpockets possibles) et d’éviter la nuit ; une visite guidée rassure si tu ne connais pas l’Amérique du Sud…
Le bon plan est de réserver ton excursion avec Civitatis, qui propose une visite guidée du marché de Bélén, puis la découverte du quartier avec des maisons sur pilotis au bord du fleuve à bord du canoé. Très sympa !

(Malecón Tarapacá 332). On a beaucoup aimé ! On ne s’attendait pas à grande chose, mais finalement, c’était un musée sympa et intéressant. C’est clair, vivant et jamais scolaire.  Petite pépite pour comprendre les peuples et les visions amazoniennes dans une belle maison en bois sur le Malecón.
On y retournera volontiers lors de notre prochain passage à Iquitos.

(Jr. Morona 106, angle Malecón). Statues ethnographiques, photos de l’ère du caoutchouc et expo sur les communautés. Vérifie les horaires (matin + fin d’aprem en semaine) avant de venir. Le site : museos.cultura.pe

Un vapeur de 1906 restauré en musée : on a trouvé ça original ! Il est amarré près de la Plaza Ramón Castilla — juste en face de la Casa Morey. La visite permet de mieux comprendre la fièvre du caoutchouc qui a façonné Iquitos au XIXᵉ : reconstitutions soignées, ambiance d’époque et scénographie immersive qu’on trouve vraiment touchantes. Les commentaires (en anglais) sont clairs et intéressants, et l’ensemble sonne authentique. Bref, une parenthèse fluviale qu’on te recommande chaudement

Centre de sauvetage afin de relâcher des lamantins et d’autres espèces, avec un vrai volet éducation. On y croise paresseux, lamantins, caïmans, tortues, oiseaux… (enfin suivant ce qui a été sauvé). Visite touchante et utile pour voyager responsable, même si l’endroit est petit.

Trajet facile : mototaxi jusqu’à Bellavista–Nanay, puis bateau collectif (≈20–25 min) vers Padre Cocha et petite marche fléchée.
Le guide nous a expliqué le cycle de vie des papillons et leur rôle clé dans l’écosystème. Selon les « arrivées », tu peux y voir  également des singes, toucans, fourmiliers, parfois jaguar ou ocelot… Mais bon, c’est un centre de réhabilitation, pas un zoo, donc la faune peut varier. Seul bémol lors de notre passage : peu de papillons dans les volières ce jour-là, et les cages nous ont parfois semblaient petites. Mais bon, le but est de relâcher rapidement les animaux. En tout cas, la démarche et la pédagogie valent la visite.

À environ 13 km au sud d’Iquitos : lagune, petite plage de sable blanc, espaces verts et zone animalière. Très local le week-end ; plus tranquille en semaine. Tu peux y aller en taxi. C’est agréable mais gros bémol… Quistococha, c’est deux réalités : une jolie lagune/plage “Tunchi” très locale et, à côté, un zoo vieillissant avec des enclos parfois étriqués et une ambiance bruyante (musique à fond le week-end). Si l’éthique animale compte pour toi — nous, oui — on conseille d’éviter la zone zoo. Si tu veux te baigner, on te conseille de venir en semaine, tôt, juste pour la lagune.

La moiteur et la chaleur finiront par te donner soir… Alors, une pause air climatisé et jus de fruits s’imposent ! On te recommande un jus de cocona ou de camu camu — parfait avant de repartir explorer Iquitos.
Il n’y a pas l’animation de la Plaza Armas de Cuzco, mais c’est sympa quand même. Si tu préfères, tu peux tenter un jus de fruit sur le Malecon plutôt…

Le marché de Bellavista Nanay est une halte incontournable pour découvrir la gastronomie locale. Tu y trouveras des spécialités surprenantes comme les suri grillés (de gros vers croquants) ou les congompes (escargots d’Amazonie), mais aussi du poisson frais, des brochettes parfumées et de délicieux jus tropicaux. L’idéal est d’arriver en fin de matinée, quand l’ambiance bat son plein. Bin par contre, il faut avoir déjà un intestin habitué aux plats des marchés péruviens. Ici, l’hygiène est vraiment limite. À toi de voir comment tu le sens !

Autour de la place et du Malecón, lève les yeux : azulejos importés, colonnes, demeures d’époque (dont l’ex-Hotel Palace). C’est l’héritage flamboyant des années caoutchouc.
Bon, après, l’histoire autour du caoutchouc n’est pas très reluisante… Cette période, souvent appelée « fièvre du caoutchouc », a vu une exploitation brutale des ressources naturelles et des personnes (des populations indigènes) pour la production de caoutchouc, entraînant de nombreux décès et souffrances.  Voilà qui est dit.

Pour un coucher de soleil sans effort, remonte vers l’extrémité nord du Malecón : vue dégagée sur l’Itaya et les toits. Simple, efficace, romantique.

Lumière douce, chants d’oiseaux : une journée en bateau sur un fleuve au cœur de la jungle est  magique. Il faudra avec quelques agences locales. Tu peux aussi réserver cette sortie bateau sur l’Itaya et l’Amazone avec le prestataire Civitatis.

Pour un souvenir léger et utile, vise les hamacs/jicras en chambira, paniers tressés et bijoux en graines (huayruro, açaï).
Et là, tu vas me dire : où acheter ? Tu peux tenter :

• Mercado Artesanal Anaconda (à deux pas de la Plaza de Armas). Assez touristique, mais en négociant, tu peux faire des affaires.
• Marché artisanal de San Juan (Plaza Roja). C’est pas très grand et excentré (proche aéroport), mais on ne sait jamais : tu pourrais y trouver une pépite !
• Marché Bellavista–Nanay : pas très propre et chaotique. Et c’est surtout des plats typiques, mais très peu d’artisanat.
• directement à Padre Cocha. Si tu vas à Pilpintuwasi (la volière papillon), tu peux en profiter pour vooir quelques familles qui vent de l’artisanat.

On te conseille de demander l’origine et d’éviter tout objet fait à partir d’animaux (peau, plumes…).

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Ces propositions d’excursions sont plus éloignées et s’enfoncent dans la belle faune de l’Amazonie. Le point fort est clairement la réserve Pacaya-Samiria.

La réserve star du secteur ! C’est un labyrinthe de canaux et de forêts inondées quand les rivières sont hautes. On tulise alors le canoë et il est possible de voir des dauphins roses. Quand les rivières sont plus basses, il y a davantage de terres accessibles à pied. . Concrètement, tu vas devoir rejoindreNauta depuis Iquitos en bus. Compte environ 2 h de route). Puis il faudra prendre un bateau vers la réserve. Au choix : lodge tout inclus ou croisière selon ton budget et ton envie de confort.
Tu peux te rapprocher des agences locales à Iquitos. Tu peux également réserver en ligne ici.

À 45–60 min d’Iquitos sur la route d’Iquitos–Nauta, la réserve protège des forêts sur sables blancs (varillales) uniques et une super diversité d’oiseaux. Sentiers balisés, postes de contrôle : idéal pour goûter à la jungle sans y dormir (meilleur à l’aube).  Ce parc national est en partie habité, plus petit et moins « sauvage que Pacaya Samiria. Cepdendant, c’est plus facilement accessible. On le recommande surtout pour les amateurs d’observation des oiseaux.

Une sortie plus originale et moins connue, mais tout aussi excitante ! Tu pourras voir des dauphins roses sur cette rivière ainsi que de nombreux oiseaux et singes sur la berge. Et pourquoi pas, pêcher les piranhas ?
Je te conseille de réserver cette excursion avec Civitatis. C’est idéal si tu veux une expérience jungle clé en main : prise en charge à Iquitos, 90 min de route puis bateau jusqu’au Muyuna Amazon Lodge (pension complète, cabanes avec moustiquaires, électricité solaire 24/24, pas de réseau). Au programme selon la durée : sortie nocturne en bateau, observation de dauphins roses, pêche aux piranhas, observation d’oiseaux (dont hoatzin), recherche de paresseux et visite de la communauté de San Juan de Yanayacu. Les versions 4–5 jours ajoutent des balades botaniques et lagunes supplémentaires. Guide anglophone et kayak/paddle inclus.

Le marché de Bellavista–Nanay + bateau pour Padre Cocha et Pilpintuwasi… Tu trouveras plus de détails dans notre Top 15, point 8.

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Pourquoi dormir en ville ?

Parfait si tu arrives tard ou si tu veux enchaîner musées, marchés et restos. C’est évidemment plus sympa de dormir en jungle. Mais après tout, se poser une ou deux nuits ici avant de partir dans la jungle profonde, c’est une bonne idée. Et puis en général, logements à Iquitos sont relativement bon marché. On y trouve la clim, du Wi-Fi correct et des départs faciles pour les excursions.

Les quartiers où poser ton sac

• Plaza de Armas / Malecón – Tout à pied. Idéal pour rayonner : musées, cafés, coucher de soleil sur l’Itaya. Demande une chambre sur cour et non côté rue : les mototaxis vrombissent tard.
• Calle Próspero & alentours – Pratique et un poil plus calme. Banques, agences, restos sans l’agitation du front de fleuve.
• Bellavista–Nanay – Ambiance locale + bateaux. Utile si tu pars tôt pour Padre Cocha/Pilpintuwasi. Un peu excentré et pas toujours glamour comme quartier.

Nos adresses testées & fiables

Casa Morey

Charme historique face à l’Itaya. Grandes chambres, hauts plafonds, salon d’époque : on adore le cachet. Demande une chambre au calme pour profiter sans le bruit du quai. Tu peux réserver ici.

Victoria Regia

Milieu de gamme solide. Chambres confort, staff aux petits soins, emplacement pratique pour tout faire à pied. Tu peux réserver ici.

Studio 69 Aparthotel

Propose des appartements avec kitchenette, dont un avec 2 lits doubles : parfait en famille ou si tu veux cuisiner un peu ; espaces propres et bien pensés, super accueil. Tu peux réserver ici.

El Dorado Express

Central, simple, mais efficace pour une ou deux nuits. Chambre queen size pour moins de 40 euros. Tu peux réserver ici.

Astuce bruit/chaleur : à Iquitos, le duo gagnant c’est AC + chambre sur l’arrière (fenêtres étanches si possible). Ajoute bouchons d’oreilles et tu dors comme un bébé.

Si tu veux l’Amazonie en grand format, dors dans la jungle. Depuis Iquitos, on file en bateau (parfois après 1h30–2h de route jusqu’à Nauta) et, très vite, la ville disparaît : moustiquaires au-dessus du lit, ventilateur qui ronronne, silence rythmé par les grenouilles.

Pour bien choisir, regarde surtout le temps de trajet (plus c’est loin, plus l’immersion est forte), la taille des groupes (on vise petit pour observer en silence), le profil des guides (naturalistes, langues parlées) et le rythme des activités (canoë, marche, pêche, nocturnes), adapté à la saison eaux hautes/basses. Bonus appréciables : bottes et ponchos fournis, moustiquaires impeccables, et une vraie démarche éthique (pas de nourrissage ni de manipulation d’animaux, partenariats avec les communautés).

Heliconia

Parfait pour une première immersion, programme varié. On te conseille de t’y prendre à l’avance pour réserver ce lodge. C’est à 80 kms de Iquitos : tu t’enfonces largement dans l’Amazonie, sur la partie « Yanamono », réputée pour la richesse de sa faune et sa flore. La plupart des lodges se situent vers la réserve Pacaya Samiria. Celle-ci fait exception.
Tu peux réserver ici.

Grand Amazon Lodge & Tours

Ce lodge se situe non loin de la réserve Pacaya Samiria. L’ambiance est intimiste et on peut faire de belles observations d’oiseaux, de singes et autres animaux de la jungle. Randonnée, pêche et canoë-kayak : de quoi passer plusieurs belles journées !
Tu peux réserver ici.

Pacaya Samiria Amazon Lodge

Un endroit superbe. L’équipe est aux petits soins (pour les transferts ou les excursions guidées) et la proposition des activités est variée. Tu auras de belles chances d’observer la faune : dauphins roses, paresseux, singes, caïmans, anacondas/serpents, oiseaux, tarentules… Côté confort, chambres impeccables et cuisine amazonienne délicieuse. Une expérience magique et mémorable, idéale si tu veux une immersion aux portes de Pacaya-Samiria. Comme toujours, la faune est sauvage : rien n’est garanti, mais l’emplacement et la qualité des guides aident beaucoup.
Tu peux réserver ici.

Muyuna

Bien enfoncé dans la jungle (140 kms !) et à proximité de l’aire de Conservación Regional Comunal Tamshiyacu Tahuayo. Ici, on est loin de tout, mais avec transferts facilités par le lodge. Balades à l’aube et nocturnes (à pied et en canoë), sorties bateau multiples, baignade près des dauphins roses quand les conditions s’y prêtent, pêche aux piranhas, birdwatching, et même kayak/paddle pendant la pause. Guides locaux (anglais et espagnol). Pour les logements, ce sont des Bungalows privés propres et confortables avec hamac sur la terrasse : charmant voire romantique ! Notre coup de cœur lodge de cet article sur Iquitos !
Tu peux réserver ici.

En version slow-luxe, les croisières Delfin ou Zafiro offrent cabines climatisées, cuisine soignée et sorties en skiff pour glisser dans les canaux — magique en eaux hautes quand la forêt devient un miroir.

• Delfin Amazon Cruises : delfinamazoncruises.com
• Zafiro : Jungle Experiences

Côté durée pour ces excursions en lodge ou en croisière, on aime beaucoup 3 / 4 nuits au minimum : tu profites sans courir et tu multiplies les chances d’observation. Si tu as moins le temps, 2 nuits peuvent fonctionner bien si tu ajoutes 1 nuit en ville et pars tôt le matin pour vraiment profiter de deux jours pleins.

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Voici quelques idées d’itinéraire pour t’aider dans l’organisation de ton séjour à Iquitos.

Commence tôt par le CREA : on embarque pour une heure avec les lamantins, les histoires de sauvetage, les bébés au biberon. Cage un peu petite, mais les lamantins doivent d’abord être mis en quarantaine dans ces enclos exigus.
De retour en ville, déjeune à l’ombre des ventilateurs, puis flâne sur le Malecón Tarapacá. File au Musée des Cultures indigènes amazoniennes pour en connaitre davantage sur les peuples de l’Amazonie.  La Casa de Fierro s’admire d’abord depuis la place — ces arcades en fer, cette patine — avant de monter pour un café en terrasse. Quand le soleil décline, on s’assoit face à l’Itaya : le ciel vire au rose, les pirogues tracent des sillons d’or. On termine par un dîner simple et frais dans le centre, l’oreille bercée par le ronron des mototaxis.

Le matin du premier jour, cap sur Belén, mais de jour et accompagné : l’immersion est totale, couleurs et parfums t’attrapent dès les premiers étals. L’après-midi, on enchaîne les musées (Cultures indigènes, Amazónico) pour remettre un peu d’histoire dans tout ça, puis retour au Malecón pour le coucher de soleil. Le lendemain, direction Bellavista–Nanay ; on grignote un poisson grillé, on saute dans un petit bateau pour Padre Cocha et on passe l’après-midi à Pilpintuwasi entre papillons et réhabilitation d’animaux. Si tu rêves d’un bain de foule local, pousse jusqu’à Quistococha pour une heure de lagune et de sable blond avant de rentrer en ville (et évite le zoo, d’une tristesse absolue !).

Garde le Jour 1 pour apprivoiser Iquitos : Malecón au soleil rasant, Casa de Fierro, jus de camu camu et dîner tôt. Le Jour 2, on s’éloigne : route vers Nauta, puis bateau vers ton lodge aux portes de Pacaya-Samiria (ou embarquement sur une croisière de trois nuits). Je t’ai conseillé plusieurs lodges dans la partie « où dormir dans la jungle ».
Le rythme s’installe : aube sur les canaux, oiseaux partout, sieste au hamac, nocturne à la frontale dans le concert des grenouilles. En eaux hautes, tu glisses en bateau fin au cœur de la forêt inondée ; en basses eaux, tu marches sur les sentiers que l’Amazonie te rend. J3 et J4 déroulent leurs surprises — dauphins roses qui pointent, piranhas qui mordillent l’hameçon, ciels immenses au-dessus des lagunes — avant un retour à Iquitos parfumé de bois mouillé et de pluie tiède.

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L’Amazonie d’Iquitos se visite toute l’année. Ici, on ne parle pas vraiment de “saison sèche/pluvieuse”, mais de saison des eaux hautes et saison des eaux basses. La faune est au rendez-vous dans les deux cas : c’est surtout ta manière d’explorer qui change. Concernant la température, il fait un peu plus chaud lors de la saison des eaux basses (autour de 35 degrés). Tu as plus de chances d’avoir des précipitations lors de la saison des eaux hautes : logique !

• Les rivières montent (jusqu’à 10–12 m d’amplitude dans l’année) et inondent la forêt : on file partout en bateau/canoë, jusque dans les lagunes cachées et la canopée basse. Moins de marche, plus de glisse silencieuse.
• Super pour voir la vie le long des berges (singes, oiseaux, paresseux) et profiter d’effets miroir spectaculaires.
• Côté confort : un peu plus frais (env. 30 °C), humidité élevée. Prévois poncho étanche, sac étanche et housses pour l’appareil photo.
  

• Les eaux se retirent : on voit des  plages de sable qui émergent. Il y a plus de sentiers praticables (terre ferme). Du coup, des criques et mares accessibles à pied. Certaines petites criques deviennent non navigables en skiff. Tv vas pouvoir marcher davantage (et si c’est ça qui te plait, tu peux lire nos article sur les différents treks que nous avons faits au Pérou comme Ausangate ou Santa Cruz, pais là changement de décor : c’est la haute montagne !)
• La faune se concentre autour des points d’eau : chouette pour l’observation à pied et la pêche (piranhas, etc.).

Le choix n’est pas évident et dans les deux cas, il n’y a pas de mauvaises options. Dans tous les cas, la faune est bien là et les croisières/lodges adaptent leurs itinéraires à la saison : tu ne “perds” rien, tu vis simplement une Amazonie différente. Voici quelques indications qui t’aideront peut-être à choisir.

• Tu es plutôt canoë et exploration “tout en bateau” ? Alors vise la saison des eaux hautes.
• Tu préfères marcher, poser le pied sur des bancs de sable et varier les approches ? La saison des  eaux basses.

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Le centre d’Iquitos se parcourt très bien de jour : Plaza de Armas, Malecón, musées… Pour Belén, on te conseille de venir le matin, léger (euh c’est-à-dire sans gros appareil photo et sac voyant), et idéalement accompagné d’un guide si tu n’es pas à l’aise. Évite la zone de nuit, garde ton téléphone rangé et répartis tes moyens de paiement (CB + petites coupures).

Les mototaxis sont partout et c’est assez drôle : on te le conseille pour aller d’un coté ou de l’autre de la ville. Mais négocie le prix avant de monter ! Si tu arrives tard à l’aéroport, demande à ton hôtel un pick-up (plus simple après un vol).
La circulation peut être bruyante : pour dormir côté rue, on te recommande de mettre des bouchons d’oreilles . Le mieux est une chambre sur cour.

Les DAB se trouvent autour du centre, mais tout ce qui est bateaux, marchés et petits stands préfère l’argent liquide (prévois des petites coupures). Pour le Wi-Fi, il y en a quasiment partout dans les hôtels. Pas toujours très puissants, mais suffisants. Bon après tout , tu es en Amazonie ! Hors ville, le réseau peut être capricieux. Une batterie externe pour ton téléphone est une bonne idée.

Ici, c’est chaleur + humidité qui posent problème : bois régulièrement, porte manches longues au crépuscule, et du répulsif sur la peau et les vêtements. Pour les vaccins et traitements, vois un médecin avant le départ. Si c’est pour un séjour court, le médecin te proposera probablement un antipaludique préventif. Si c’est un séjour long, les antipaludiques ont trop d’effets secondaires… Mais bon, demande à ton médecin ce qu’il en pense. En jungle, respecte les consignes des guides, ne touche pas la faune et n’utilise pas de flash sur les animaux.

Orages tropicaux, crues ou décrues : l’Amazonie vit au rythme de l’eau. Garde toujours une marge sur tes horaires (bateaux/retards), un poncho dans le sac et des sacs étanches pour l’électronique.

Pas d’objets voyants, une réflexion sur l’éthique et la protection de la vie sauvage, un sourire, quelques mots en espagnol, et tout se passe bien. On voyage léger, curieux et respectueux : l’Amazonie te le rend au centuple.

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