Paracas à vélo

Mes conseils et itinéraire

À seulement quinze kilomètres de Pisco, entre désert et Pacifique, Paracas s’étire nonchalamment : un petit port tranquille, quelques hôtels bon marché, des villas en bord de mer, et des restos où le ceviche est presque une religion. Voilà pour le tableau…
Ha ! Et aussi on trouve par ici parmi les plus belles plages du Pérou. Pas mal non ?

C’est d’ici que partent les excursions vers les îles Ballestas. Bon, j’ai décidé de ne pas y aller (et j’explique pourquoi à la fin de cet article) mais avant que tu files au large – ou pas – un coup d’œil s’impose sur la réserve naturelle de Paracas. Et hop, à peine un pied posé sur le sable que les paysages désertiques te happent dès le premier regard.
Comment ça dès le premier regard dans le désert ? Mais pas du tout ! Il s’agit du premier coup de pédale. car oui : on y va en vélo à Paracas et dans sa réserve ! Enfourche ton engin et c’est parti.

La Réserve Nationale de Paracas

Réserve natinale Paracas

La Réserve Nationale de Paracas est ouverte de 7h à 18h pour un tarif symbolique de 11 soles. Cette réserve occupe presque toute la péninsule. Dès qu’on franchit l’entrée, c’est un autre monde : une mer de dunes et de falaises battues par les vents, sauvage et grandiose. Le paysage change pas mal quand on vient de faire la jungle de l’Amazonie péruvienne ou les montagnes autour de Cuzco. Un paysage désertique : sans etre extraordinaire, ça m’a beaucoup plu !

À quelques coups de pédale du portail, un Centre d’Interprétation un peu vieillot propose quelques infos sur la faune locale. Mais pour une plongée plus captivante dans l’histoire de la région, file plutôt au flambant neuf Musée Julio C. Tello, juste à côté. On y découvre les trésors de la civilisation Paracas : textiles somptueux, rituels funéraires fascinants, et ces fameuses momies enroulées dans des tissus colorés, vieilles de 5000 ans. De quoi filer la chair de poule, dans le bon sens du terme. Bon, je parle de ce musée dans la première partie de cet article, mais en fait, je l’ai vu à la fin de ma boucle en vélo.

Depuis le musée, une promenade t’emmène vers un mirador naturel : avec un peu de chance (et surtout entre juin et août), tu pourras y apercevoir des flamants chiliens glissant élégamment sur la baie. Spectacle garanti.

À mon avis, Le musée Julio C. Tello à Paracas vaut le détour. C’est petit mais super intéressant pour découvrir la culture Paracas et les animaux de la région. Bonus : entrée gratuite le premier dimanche du mois. Et juste à côté, tu peux prendre une glace ou un souvenir. Ah non, un frappuccino, encore mieux !

Un petit tour à vélo dans la réserve de Paracas ?

J’ai un plan ! Oui, bon, je veux dire, j’ai mon itinéraire en plan. C’est une boucle de 30 kms à vélo. Va falloir pédaler ! C’est assez plat et en général, la route est en bon état. par contre, t’es dans un désert donc il fait chaud. Et il y a du vent. Et avec le vent, je sais pas comment ça se passe pour vous, mais moi, j’ai la sensation que je l’ai toujours de face, quelle que soit la direction que je prends, quand je suis à vélo. Terrible. ça m’a pris environ 5h, en prenant mon temps, tranquillement et en profitant des différents arrêts.

plan Paracas réserve

La Cathédrale : là où la terre vacille

Premier arrêt marquant de cet itinéraire à vélo dans la réserve de Paracas : La Cathédrale. Ou plutôt ce qu’il en reste. Jadis une arche majestueuse défiant l’océan, aujourd’hui un amas chaotique sculpté par le tremblement de terre de 2007. Bon, ça s’est effondré pour faire bref. Mais ça reste très beau quand même !

La Cátedral Paracas

Le décor est brutal, sublime : les falaises déchiquetées plongent droit dans les eaux furieuses du Pacifique. Ici, tout te rappelle que la nature, parfois, reprend ce qu’elle a donné sans prévenir.

Yumaque : parenthèse azur

À peine le temps de se remettre que je dévale vers la plage de Yumaque. Sable blond, eau d’un bleu profond, et ce silence enveloppant qui te donne l’impression d’avoir atterri sur une autre planète. Et c’est vraiment sympa.

Yumaque Paracas

J’ai posé les vélos, enlevé 2 secondes mes chaussures (oui j’ai osé, ! je suis un fou !), et profité de ce moment avec les pieds dans le sable… avant d’affronter la prochaine portion de piste. Oups.

Playa Roja : rouge passion

Et puis, bam : Playa Roja. Sans prévenir, le sable devient rouge sang, comme peint à la main.

Playa Roja Paracas

Ce joyau géologique est un festival pour les yeux : des falaises dorées, des rouleaux écumants, et cette plage écarlate, unique au monde. J’ai envie de dire que c’est ma partie préférée de cet itinéraire à vélo dans la réserve.

Lagunillas : ceviche salvateur et océan infini

Les cuisses chauffent pas mal ! Mais l’appel du ceviche est plus fort. À Lagunillas, un minuscule hameau de pêcheurs posé au bout du monde, on s’écroule sur la première terrasse venue. Je ne suis pas sûr que ce village ait du charme. En plus, il y a pas mal de monde par ici. J’étais assez tranquille sur mon vélo pour le moment, mais là, il y a quelques voitures et c’est pas mal fréquenté !

Lagunillas Paracas

Au menu : poisson frais mariné dans le citron vert, patates douces sucrées, et chicha morada qui coule à flots. La vie, la vraie. Pura vida ! Ah non, c’était au Costa Rica ça. Bon, pura vida à la péruvienne alors !

Envie d’en voir plus ? Un chemin poussiéreux file encore quelques kilomètres plus loin jusqu’à Punta Arquillo, où un spectaculaire mirador offre une vue vertigineuse sur l’océan et une colonie de lions de mer qui batifolent dans les vagues. Attention aussi aux méduses géantes qui dérivent nonchalamment près des rives (certaines atteignent 70 cm de diamètre avec des tentacules d’un mètre… mieux vaut garder ses distances !).

Retour au bercail : dernière cavalcade dans le désert

vélo Paracas VTT

Le soleil décline lentement, ourlant les dunes d’or et de pourpre. Je rentre à Paracas assez fatigué, j’avoue, le sable collé à la peau, les jambes en compote (ou presque), mais la tête pleine d’images somptueuses.

Paracas, tu m’as bien eu. Un désert bien différent de celui découvert au Salar d’Uyuni en Bolivie… Mais un beau désert.


Infos pratiques pour ta journée vélo à Paracas

  • Location de vélo : Entre 40 et 60 soles (choisis un modèle robuste et vérifie les freins !).
  • Accès à la réserve : 11 soles, entrée ouverte de 7h à 18h.
  • Indispensables : chapeau vissé sur la tête, lunettes de soleil, crème solaire, 2 litres d’eau, snacks énergétiques. Non, en fait, le chapeau, ça va pas… Une casquette c’est mieux. Le chapeau, avec le vent et ta vitesse supersonic, ça va s’envoler.
  • Où dormir ? à Paracas évidemment. Une petite ville sympa. Et j’ai trouvé un super hotel : Coco Lodge Paracas. Pas cher, bien propre, quasi neuf et quelques chambres avec balcon.
  • Saison idéale : décembre à avril pour un ciel limpide et un désert éclatant.
  • Moment de la journée : Pars tôt pour éviter la chaleur écrasante de midi.
  • Nourriture : Emporte de l’eau en quantité industrielle et quelques barres énergétiques (le désert, ça creuse…).
  • Équipement photo : Protège ton matos du sable, ça s’infiltre partout.
  • 4h en bus depuis Lima. ça se fait bien… Tiens voilà un petit guide pour savoir où dormir dans la capitale de Pérou.
  • Et tu loues où le vélo ? Oui, bon, tu auras l’embarras du choix… Je te conseille de faire qielques agences vite fait pour comparer les vélos et les prix. Moi j’ai pris mon vélo à Rafis House. Il était en bon état, assez récent et un bon prix.

Pourquoi je n’ai pas mis les voiles vers les îles Ballestas

Oui parce que c’est le truc à visiter en prenant le bateau depuis Paracas.
Alors, les îles Ballestas c’est un peu les « Galápagos du pauvre » (c’est pas moi qui le dis, c’est les guides ! et tiens j’en profite pour te donner le lien vers notre article des vrais Galápagos en Équateur), mais franchement, l’idée de me retrouver collé-serré sur un bateau avec cinquante autres touristes pour voir des lions de mer de loin… bof.

J’ai lu que c’était un peu le Disneyland animalier version express : deux heures chrono, pas le droit de descendre, et les oiseaux en mode « mais laissez-nous vivre ! ». Du coup, j’ai préféré garder mes plumes et pédaler dans la réserve de Paracas. Du vent dans les cheveux, du sable partout, et zéro klaxon de bateau.

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