Kok Borou

C’est tout ébahi, et perdus au milieu des montagnes kirghizes, que l’on a découvert le Kok-Borou,  un jeu traditionnel bien d’ici et très apprécié des nomades.  

Le principe ?

Simple : deux équipes de cavaliers s’affrontent pour ramasser une carcasse de chèvre et l’amener dans la partie opposée du terrain. Quoi de plus normal pour des nomades aussi adroits en équitation ? Si le traitement fait au cheval peut déranger, il faut savoir que les parties sont moins virulentes qu’avant. Il y a plusieurs dizaines d’années, tous les coups, même sur le cavalier étaient permis. Le jeu permettait aux hommes de s’aguerrir, d’apprendre des techniques de la lutte à cheval, de prouver leur bravoure. Progressivement, des règles ont été établies. Maintenant, dans les compétitions officielles, chaque équipe est composée de 10 cavaliers, mais seuls 4 jouent en même temps. Le terrain de jeu mesure environ 200m de large sur 80m de long. De chaque côté du terrain se trouve un but.

Jeu Kok barou : prise de la carcasse de chèvre pour la mettre dans le but adverse

T’as vu ça où ?

Ce jeu équestre très populaire se joue au Kazakhstan, au Tadjikistan, en Ouzbékistan et chez d’autres peuples des pays d’Asie Centrale. C’est au Kirghizistan, lors de notre trek vers le lac Kol-Ukok, que l’on a assisté à un match improvisé. Si tu as lu notreitinéraire au Kirghizistan, tu dois savoir à quel point nous avons aimé ce pays. La découverte de sa culture nomade a été un étonnamment de chaque instant. Éberlués, on s’est senti chanceux de pouvoir assister à ce spectacle rare au milieu d’un lieu magique.  Après une demi-heure de jeu, encore étonnés par le spectacle, on ira voir notre hôte qui nous héberge dans sa yourte pour déguster les poissons frais du lac et tenter de discuter sur le Kok-Borou.  

Une autre ! une autre !

Une dernière anecdote de voyage ? ce soir là, dans la yourte avec les nomades, les mots manquent parfois. L’anglais n’est pas de mise et Emilie et moi ne bredouillons que quelques mots de russe.  Alors, quoi de mieux que la musique pour rapprocher les peuples et briser la barrière des langues ? C’est « Anouchka-reine-des-Kirghizes » (c’est comme ça que j’ai surnommé notre hôte) qui se lance la première dans quelques chansons traditionnelles bien de chez elle. Quand mon tour arrive, un peu surpris, je n’ai rien trouvé d’autre à interpréter qu’un chant choral… J’aurai pu essayé mon p’tit quinquin (chanson de Ch’Nord), ou à la pêche aux moules, ou à la claire fontaine. Mais non, la 1ère chanson qui m’est venue aux lèvres est un chant rythmique finlandais (Kiirimina) appris lors de mon passage dans l’ensemble vocal Adventi. Pour les plus curieux vous trouverez un extrait sur leur page d’accueil.Je peux vous dire que notre amie Anouchka-reine-des-Kirghizes a été… saisie ! A croire qu’entendre un chant finlandais, la nuit tombée, interprété de façon expressive et avec les décibels qu’il faut par un p’tit français, au milieu des montagnes de Terskey Ala-Too, dans une yourte du Kirghizistan, n’est pas courant… Au matin elle en était encore pensive. Merci pour ces moments,Anouchka-reine-des-Kirghizes.
Nomade kirgize face au lac Kol Ukok

Notre hôte le lendemain du « concert en yourte »

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C’est tout ébahi, et perdus au milieu des montagnes kirghizes, que l’on a découvert le Kok-Borou,  un jeu traditionnel bien d’ici et très apprécié des nomades.  

Le principe ?

Simple : deux équipes de cavaliers s’affrontent pour ramasser une carcasse de chèvre et l’amener dans la partie opposée du terrain. Quoi de plus normal pour des nomades aussi adroits en équitation ? Si le traitement fait au cheval peut déranger, il faut savoir que les parties sont moins virulentes qu’avant. Il y a plusieurs dizaines d’années, tous les coups, même sur le cavalier étaient permis. Le jeu permettait aux hommes de s’aguerrir, d’apprendre des techniques de la lutte à cheval, de prouver leur bravoure. Progressivement, des règles ont été établies. Maintenant, dans les compétitions officielles, chaque équipe est composée de 10 cavaliers, mais seuls 4 jouent en même temps. Le terrain de jeu mesure environ 200m de large sur 80m de long. De chaque côté du terrain se trouve un but.

Jeu Kok barou : prise de la carcasse de chèvre pour la mettre dans le but adverse

T’as vu ça où ?

Ce jeu équestre très populaire se joue au Kazakhstan, au Tadjikistan, en Ouzbékistan et chez d’autres peuples des pays d’Asie Centrale. C’est au Kirghizistan, lors de notre trek vers le lac Kol-Ukok, que l’on a assisté à un match improvisé. Si tu as lu notreitinéraire au Kirghizistan, tu dois savoir à quel point nous avons aimé ce pays. La découverte de sa culture nomade a été un étonnamment de chaque instant. Éberlués, on s’est senti chanceux de pouvoir assister à ce spectacle rare au milieu d’un lieu magique.  Après une demi-heure de jeu, encore étonnés par le spectacle, on ira voir notre hôte qui nous héberge dans sa yourte pour déguster les poissons frais du lac et tenter de discuter sur le Kok-Borou.  

Une autre ! une autre !

Une dernière anecdote de voyage ? ce soir là, dans la yourte avec les nomades, les mots manquent parfois. L’anglais n’est pas de mise et Emilie et moi ne bredouillons que quelques mots de russe.  Alors, quoi de mieux que la musique pour rapprocher les peuples et briser la barrière des langues ? C’est « Anouchka-reine-des-Kirghizes » (c’est comme ça que j’ai surnommé notre hôte) qui se lance la première dans quelques chansons traditionnelles bien de chez elle. Quand mon tour arrive, un peu surpris, je n’ai rien trouvé d’autre à interpréter qu’un chant choral… J’aurai pu essayé mon p’tit quinquin (chanson de Ch’Nord), ou à la pêche aux moules, ou à la claire fontaine. Mais non, la 1ère chanson qui m’est venue aux lèvres est un chant rythmique finlandais (Kiirimina) appris lors de mon passage dans l’ensemble vocal Adventi. Pour les plus curieux vous trouverez un extrait sur leur page d’accueil.Je peux vous dire que notre amie Anouchka-reine-des-Kirghizes a été… saisie ! A croire qu’entendre un chant finlandais, la nuit tombée, interprété de façon expressive et avec les décibels qu’il faut par un p’tit français, au milieu des montagnes de Terskey Ala-Too, dans une yourte du Kirghizistan, n’est pas courant… Au matin elle en était encore pensive. Merci pour ces moments,Anouchka-reine-des-Kirghizes.
Nomade kirgize face au lac Kol Ukok

Notre hôte le lendemain du « concert en yourte »

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A propos

La marmite des voyages : je suis tombé dedans tôt. D’abord l’Europe et puis de plus en plus loin. La photographie, les treks et plus récemment la plongée : ça me passionne. Pas la peine d’insister pour partir à l’aventure : hop mon sac est déjà prêt. C’est parti ?

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