Trek des Annapurnas : Guide Complet pour Réussir (Itinéraire, Budget, Conseils, FAQ)
5 juillet 2018
Trek des Annapurnas, Népal
Conseils et itinéraire pour réussir ton trek du tour des Annapurnas
Le trek des Annapurnas est sans doute l’un des plus beaux itinéraires de randonnée du Népal et du monde. Forêts subtropicales, villages tibétains perchés et passages à plus de 5 400 m d’altitude : ce tour mythique de l’Himalaya offre un concentré de paysages et d’émotions qui ne te laisseront pas indifférents… loin de là ! Oui, loin de l’Europe aussi, et c’est pour ça que c’est aussi excitant. Dans ce guide complet, découvre l’itinéraire détaillé du tour des Annapurnas, la meilleure période pour partir, les permis obligatoires (TIMS & ACAP), le budget moyen et tous les conseils essentiels pour réussir ton trek en toute sécurité, en solo ou avec un guide.
Ça y est, tu veux faire le trek des Annapurnas ? Tu désires marcher sur les traces de l’alpiniste Maurice Herzog ? Dépasser tes limites, t’essouffler et braver le col à 5416m de ce tour dans les montagnes du Népal ? Embrasser du regard les sommets des Annapurnas qui excitent ton imagination aventurière ? Etre admiratif devant les sherpas portant 5 fois plus lourd que ton sac ? Alors c’est parti pour un parcours de plus de 200 km dans l’Himalaya mythique à la découverte de paysages si variés que des milliers de mots n’y suffiraient.
Le sommet d’un des Annapurnas
Un sommet mythique du Népal
Ici, on fait le tour dumassif des Annapurnas. L’ascension débute à environ 1000m d’altitude en bordure de forêt tropicale. On serpente à travers les cultures en terrasses, les rizières et les paysages de moyennes montagnes. La végétation est encore rieuse… Plus loin, elle deviendra rare.
Les sommets des Annapurnas se dévoilent les uns après les autres. Le chemin traverse de nombreux villages accueillants. On parcourt la magnifique vallée de Manang, pour progressivement s’émerveiller des paysages de haute montagne jusqu’au col Thorung La (5 416 m). La vue des drapeaux de prières marque la fin de l’ascension : c’est un soulagement, une fierté, une sérénité. Les yeux se posent sur le versant nord de l’Himalaya et sa région semi-désertique.
C’est parti pour la descente vers la vallée envoûtante du Mustang aux terres plus arides, ocres et aux villages à l’influence tibétaine.
sur le trek des annapurna
proche de Thorung la pass
coucher de soleil sur les annapurna
maison peinte, Himalaya
L’itinéraire du trek des Annapurnas ?
Le trek des annapurnas – souvent appelé tour des Annapurnas – fait le tour d’un massif mythique de l’Himalaya népalais. On traverse des forêts subtropicales, des villages à l’influence tibétaine, puis les hautes vallées minérales jusqu’au col de Thorong La (5416 m). La distance varie selon les options (jeep, variantes) : compte 150 à 220 km et 12 à 18 jours pour un tour classique, hors extensions. Altitudes clés : Besisahar (760–820 m), Manang (3519 m), Tilicho Lake (≈4900 m – option), Thorong La (5416 m), Muktinath (3800 m), Tatopani (1200–1250 m).
Pourquoi ce trek est culte ?
Diversité des paysages en peu de jours.
Hébergements fréquents (lodges) : pas besoin de porter tente/réchaud.
Culture vivante : monastères, chortens, moulins à prières, dal bhat à volonté.
200 km : Tour des Annapurnas et Tilicho Lake
Mon itinéraire commence à Besi Sahar jusqu’à Tatopani. J’ai inclue un aller-retour d’une journée au Tilicho lake, très sympa mais exigeant. Il permet cela dit de s’habituer à l’altitude puisqu’ on reste environ à 4500m avant d’attaquer le fameux col de Thorung La pass.
itinéraire vers le lac Tilicho, sur le chemin des Annapurnas
Le trek peut se prolonger au delà de Tatopani, par exemple en se dirigeant vers Nayapul via Poon Hill.
Voici mes étapes d’un total d’environ 200km. Cela te donne une idée d’un parcours effectué sur les bases d’un rythme soutenu (7h de marche par jour parfois plus) laissant (trop) peu de temps au corps pour s’habituer à l’altitude. Si tu en as la possibilité, le parcours mérite quelques jours en + !
Étapes trek des Annapurnas
étapes trek Annapurnas
Besi Sahar – Bhulbhule (étape courte étant arrivé en milieu d’après midi à Besi Sahar)
Plus en détails, mes 11 étapes du trek des Annapurnas, de Besi Sahar jusque Tatopani. Ce choix des étapes est une des nombreuses possibilités du trek des Annapurnas. Il conviendra à des marcheurs en bonne condition physique, soufrant peu du mal des montagnes et ayant malheureusement peu de temps de vacances pour réaliser ce trek des Annapurnas. Tu peux donc te calquer sur ma proposition si cela te convient. Sinon, pour mieux organiser ton trek des Annapurnas et faire tes choix d’étapes, je te conseille vivement de te procurer une carte détaillée
Tu peux aussi choisir de t’appuyer sur un guide expérimenté et discuter avec lui des étapes. Je parle un peu plus bas de cette option sous le titre « Trek des Annapurnas : avec ou sans guide ? en solo ? avec sherpas ? »
On arrive souvent en milieu de journée à Besi Sahar. Une courte marche sera donc parfait pour « activer les jambes. » Petit trajet tranquille avec les premiers ponts suspendus, les Annapurnas au loin et un environnement presque jungle. On est en moyenne montagne. La route poussiéreuse avec quelques jeeps qui passent n’est pas très agréables par contre.
Bhulbhule 840m -> Tal 1600m ; environ 24km / 8h
Etape longue et beaucoup de dénivelé. La rivière omniprésente est bientot cernée par des gorges. Il existe quelques détour au chemin principal pour « s’extraire » de la route de 4×4 mais ils ne sont pas toujours évident à trouver, mal balisés et cela augmente le dénivelé ou le kilométrage. A toi de voir ! On quitte progressivement des paysages boisés type jungle pour parvenir à Tal à des paysages de hautes monatgnes.
Tal 1600m ->Chame 2600m ; environ 25 km / 8h
Encore une longue étape et on est maintenant franchement dans des paysages de hautes montagnes. Il faut diure que l’on a 1000m de dénivelé pour parvenir à la fin de cette étape à 2500m d’altitude. Arrivée au petit village de Chame (prononce Tchamé, à ne pas confondre avec Chamje que l’on croise lors de l’étape précédente.)
Chame 2600m ->Ngwal 3600m ; environ 25 km / 8h
Au passage, le chemin nous emmène à upper Pisang (3300m), un joli village de montagne. ça y est pour ma part, les premiers effets de l’altitude se sont ressentis ici : l’oxygène se raréfie. Les paysages sont de plus en plus spectaculaires et l’influence tibétaine se ressent dans les villages. On croise également quelques constructions de temples assez émouvants.
Ngawal 3600m – Shree Karka 3900m; environ 25km / 8h
Une étape longue et difficile mais c’était selon moi le seul moyen pour me permettre de réaliser un aller-retour en une journée vers le lac du Tilicho lake le lendemain. les paysages sont magnifiques et les sommets des Annapurnas sont là, proches et bien visibles (si le ciel est dégagé). Le chemin vers Shree Karka (ou Shri Karka) n’est pas évident à trouver. Il faut « quitter le chemin classique » un peu après Manang (joli village) et te diriger vers Khangsar. Dépasse Khangsar pour Shree Kirka (ou demande ton chemin sur place, c’est mal balaisé et pas forcément évident) pour aller dormir à Shree Kirka ou un peu après dans un hotel isolé « Blue Sheep« .
Clairement, je te conseille d’avoir une carte détaillée comme celles-ci pour bien te repérer et mieux organiser tes étapes et ton trek. Si tu veux « zapper » l’étape vers le Tilicho Lake, tu peux par exemple dormir à Manang puis faire une étape tranquille Manang – Yak Kharka (9km ; 4h)
Shree karka (ou Shri Karka ou Shri Kharka) 3900m – Tilicho lake 4900m – Shree Karka ; environ 22km aller et retour / 8h
Un aller retour pour voir le Tilicho Lake et également permettre au corps de s’habituer à l’altitude élevée (4900m pendnat quelques heures puis redescente vers Shree Karka). Cette acclimatation d’une journée est le strict minimum avant la montée du plus haut col de ce trek des Annapurnas dans 2 jours à 5400m. Dans la plupart des cas, je te conseille d’ajouter d’autres journées d’acclimatation à ton trek des Annapurnas. Si tu veux en savoir davantage sur le mal des montagnes, j’en parle un peu plus bas dans « Le mal aigu des montagnes : difficulté numéro 1 du trek des Annapurnas. » Cette étape constitue une randonnée magnifique mais longue et exigeante. Le sentier traverse un terrain glissant et instable par moment. L’altitude est élevée (plus de 4000m) et il faudra faire de nombreuses pauses : le manque d’oxygène essouffle vite. La beauté de ce lac est réputée… je ne peux malheureusement pas le certifier : quelques jours avant cette étape, une quantité exceptionnelle de neige est tombée. Je suis parvenu (non sans mal, avec de la neige parfois jusqu’au genou) à ce lac mais… il était invisible car totalement recouvert de neige. Je n’ai cependant par regretté d’avoir fait cette étape très nature, rude, isolée et avec des paysages de montagnes magnifiques.
Une étape que j’ai adorée pour ses paysages. On croise, tout comme l’étape vers le Tilicho Lake, de nombreux « Blue Sheep » et de rapaces. A noter qu’il n’est pas utile de repasser par Manang/Gunsang : il y a un chemin qui te permet de rejoindre l’itinéraire classique plus loin que là où tu l’avais laissé, au niveau de Yak Kharka. Au final c’était une étape assez facile, assez courte sans trop de dénivelé. Profites-en avant l’étape exigeante qui t’attend le lendemain ! Tu finis tout de même cette étape sur une belle montée vers les lodges de Thorung Phedi, ultime « point de civilisation » avant Muktinath…
Voici l’étape reine du tour des Annapurnas, la tant attendue (redoutée ?). Le point d’orgue est le passage du fameux col Thorong La qui culmine à 5416m. Il faudra surement te lever tôt pour attaquer les lacets qui montent jusqu’au col. Prends ton temps : le manque d’oxygène est important et on se sent essouffler rien qu’en laçant ses chaussures ! Pour ma part, c’est la seule étape où j’ai souffert de l’altitude : nausée légère et maux de tête à environ 15 mns de marche du col ! Heureusement : le sommet est proche et la descente qui suit (impérative lorsqu’on ressent les 1ers symptômes du mal des montagnes) sera salvatrice pour l’organisme ! Tu auras davantage de chance de ne pas souffrir du mal des montagnes en montant très progressivement lors de ce trek du tour des Annapurnas, et en multipliant les jours de repos pour t’acclimater. A partir de 5000m, après ces interminables lacets qui te font gagner en altitude, la pente devient un peu plus douce et on « slalome » sur le toit de ce trek entre les sommets de cette partie d’étape : mémorable ! Enfin, le col est là..! Drapeaux de prières et plaques symbolisant le col : c’est bien lui ! Un moment magique et jouissif par l’exploit que tu viens de réaliser et la beauté des paysages. La descente est raide par endroit , voire glissante (attention, certaines zones du chemin étaient gelées et vraiment casse g…). Les symptômes de mal des montagnes disparaîtront rapidement lors de cette descente. On quitte progressivement un paysage de très hautes montagnes pour « rejoindre la civilisation » à l’arrivée du village de Muktinath. C’est le moment de se faire plaisir avec un bon repas et une nuit douillette : largement mérités !
Muktinath (3700m) – Marpha (2600m) ; 26km / 8h
Une bien jolie étape, minérale, sublime et sans végétation dans la 1ère partie. Le dénivelé descendant est important et le vent peut souffler fort ce qui ralentit la progression. On croise quelques villages à l’influence tibétaine. J’ai pris le parti de m’éloigner rapidement de Jomsom une ville réputée moins jolie et son aéroport pour me diriger vers Kagbeni dans le Mustang. C’est un village jolie avec des maisons colorée et un beau monastère appelé Kag Chode Thupten Samphel Ling, fondé par le maître tibétain Tenpa Gyaltsen.
On quitte progressivement ces déserts minéraux ponctués de quelques oasis accrochés à la rivière Gandhaki pour entrer dans un paysage de plus en plus végétal, plus doux aussi. On finit cette étape au village agréable de Marpha de style tibétain-népalais, dans une vallée qui nous parait presque luxuriante.
Marhpa (2600m) – Lete (2500m); 23km / 7h
Au risque de me répéter, les paysages sont à nouveau magnifique. Une étape relativement facile, même si à ce moment là du trek, plus rien n’est vraiment facile tant les efforts concédés dans les précédentes étapes pèsent encore dans les jambes. Quelques ponts suspendus, des jolies montagnes de part et d’autre du chemin, on continue à suivre la rivière Gandaki qui ne nous a pas abandonée depuis Kagbeni.
Au passage, pour l’anecdote (mais non des moindres), tu traverseras Tukuche ! Ah ? mais c’est quoi Tukuche ? Et bien c’est le village où Maurice Herzog avait choisi d’établir son camp de base en 1950 pour réaliser les toutes premières ascensions de l’histoire de l’alpinisme dans cette région du trek des Annapurna,s en particulier vers le sommet de dhaulagiri (8167m) et de l’Annapurna 1 (8075m).
Lete (2500m) – Tatopani (1250m) ; 27km / 9h
Dernière étape ! Un dénivelé descendant assez important ce qui n’est pas toujours évident à gérer après les efforts consentis. mais le paysage est agréable et l’arrivée finale proche ! On croise davantage de bergers, de buffles, de chevres, de cultures diverses : les altitudes de moyennes montagnes sont plus propices à l’activité rurale. Malheureusement, la route se fait également plus présente… A Tatopani, un agréable moment attend le randonneur épuisé : des bains d’une source chaude ! Un vrai moment de plaisir et de détente pour des muscles endoloris par ce magnifique trek des Annapurnas. Depuis Tatopani tu pourras facilement prendre un bus vers Pokhara. A moins que tu ne veuilles prolonger le plaisir et continuer le trek vers Poon Hill ?
Sur le chemin, on croise des temples isolés.
Comment on accède au départ du trek des Annapurnas au Népal ?
Souvent, les randonneurs débutent à Besi Sahar. Il y a des liaisons directes en bus local depuis Katmandou et depuis Pokhara.
Depuis Katmandou, le trajet dure 7h environ. Le bus part tôt le matin de la gare routière. Difficile de te donner l’horaire exacte : cela varie régulièrement. Pour le prix, il n’est pas évident de payer la meme somme que les locaux… On te demandera surement environ 600 roupies.
Depuis Pokhara, le trajet est de 5h.
Certains randonneurs décident de prendre une jeep ou un mini-bus à partir de Besi Sahar jusqu’à Bulbhule pour s’éviter une marche de 4h sur une piste peu agréable à pied. On peut encore raccourcir le trek en allant en jeep au-delà de Bulbhule jusque Manang.
Le Trek des Annapurnas est facile ?
Bah pfff. C’est pas rien tout de même ! Le trek des Annapurnas est relativement difficile mais reste accessible à chacun, à condition d’être en bonne condition physique.
En tout cas, pas besoin de maîtriser les techniques de l’alpinisme ou de l’escalade : tout le parcours se fait sans crampon ou piolet. Cela dit quelques passages vertigineux, raides ou glissant nécessitent d’être attentifs et prudents (en particulier pour aller au Tilicho lake et également la partie juste après le passage du col Thorung La en direction de Muktinath). Bon, tu pourras toujours te reposer un instant et gagner en sérénité, au contact des nombreux temples que l’on croise sur le chemin…
Il s’agit d’être particulièrement vigilant pour les personnes souffrants d’asthmes. L’altitude n’est pas particulièrement recommandée. Mais les personnes souffrant d’asthme doivent-ils se priver de tous les treks en altitude ? On te conseille de lire notre article à ce sujet « asthme et randonnées : je suis asthmatique et alors ?« , et également d’en parler à ton médecin bien sûr !
temple isolé sur les hauteurs de l’Himalaya
Quelles sont les difficultés du trek des Annapurnas ?
La difficulté numéro 2 est la longueur du trek des Annapurnas. Suivant l’endroit où tu commenceras et où tu finiras, il y a plus de 200 km à parcourir. Cela suppose donc de savoir marcher 6h par jour en pente descendante ou montante durant 17 jours ou +. Allez ! De l’entrainement avant… une bonne forme physique et du courage pendant…. ça devrait aider à venir à bout de ce trek.
La difficulté numéro 3 est le poids du sac. Bon, en fait, cette difficulté est toute relative : pas besoin de porter sa tente ou sa nourriture. On peut donc avoir un sac bien plus léger que pour d’autres treks sans hébergement ou ravitaillement possible (par exemple le trek en Géorgie Omalo-Chatili). Cela dit, tu pourras toujours t’offrir les services d’un sherpa, si porter un sac d’une dizaine de kg pose problème. Plus loin dans cet article, je te donne une idée de ce qu’il faut emporter.
et la difficulté numéro 1 me diras tu ? c’est dans le paragraphe suivant…
Le mal aigu des montagnes : difficulté numéro 1 du trek des Annapurnas.
Le manque d’oxygène (hypoxie) cause différents désagréments. Voici les premiers symptômes :
nausée
maux de tête
insomnie
diminution de l’attention et des capacités à se concentrer
déshydratation
Si ces symptômes apparaissent dès 2000m (ce qui reste rare), il faudra peut être te faire à l’idée qu’il faudra prendre beaucoup plus de temps que prévu. En général, les premiers symptômes apparaissent vers 3500 m. Pour diminuer les chances d’en souffrir il faudra :
monter progressivement (500m par jour à partir de 3500m), voire faire une pause d’une journée à 3500 et à 4500m par exemple
s’hydrater beaucoup
éventuellement s’aider de médicaments style Diamox
Si les symptômes deviennent trop importants, le seul traitement efficace est de redescendre !
Bien connaitre ces premiers symptômes est primordial pour prendre les mesures qui s’imposent et éviter des symptômes plus graves :
maux de tête insupportables
œdème cérébral (qui commence par une modification de l’humeur et du comportement)
vomissement « en jets »
œdème pulmonaire (crachat rosé)
coma
On n’est pas tous égaux devant ce syndrome : certains sportifs de haut niveau peuvent davantage en souffrir que des marcheurs moins entraînés. « Le déclenchement du mal des montagnes dépend de l’altitude, de la vitesse d’ascension et de la susceptibilité individuelle » (wikipédia).
La vitesse d’ascension pour ce trek du tour des Annapurnas joue beaucoup mais avoir du temps pour bien s’acclimater est un luxe : on n’a pas toujours la chance d’avoir le nombre de jours de congés nécessaires ! Enfin, même s’il faut être prudent et conscient du problème, il ne faut pas être obsédé par ce soucis : tout va bien se passer…
A 5400m d’altitude, on a environ 50% d’oxygène en moins qu’au niveau de la mer, mais ne t’en fais pas : ça va bien se passer !
Permis et formalités pour le trek des Annapurnas ?
Tims Card
– La TIMS card(Trekkers Information Management System). D’environ 20 euros, elle permet d’assurer la sécurité du randonneur. Rendez-vous au Nepal Tourism Board sur l’Exhibition Road à Katmandou. On te demandera donc ta date d’arrivée, date de départ, itinéraire et un numéro de contact.
Droit d’entrée
– Un droit d’entrée à la région de l’Annapurna. Délivré par l’Annapurna Conservation Area Program , on peut effectuer cet achat à l’entrée du parc, à Kathmandu au Nepal Tourism Board ou au bureau l’ACAP à Pokhara. Il coûte 2 000 NRs par personne (environ 15 euros). L’Annapurna étant un parc national, il faut t’affranchir de cette somme qui permet en partie de gérer le parc.
Autre chose ?
Il faut amener au moins 4 photos d’identité et un passeport.
Des postes de contrôle vérifieront que tu es en règle alors pas de triche !
Le permis de trek (à ne pas confondre avec la TIMS card) n’est pas exigé pour le trek des Annapurnas.
Agence ou pas pour ces formalités ?
Comme tu veux ! ça dépend de ton temps et de ta motivation. C’est sur que se rendre seul aux différents endroits pour obtenir les papiers peuvent être un petit parcours du combattant : barrière de la langue, trouver les bon bureaux, horaires des bureaux…). ça prend du temps et de l’énergie mais c’est sans frais ! On peut aussi passer par des agences (on en trouve plein dans le quartier du Thamal) pour les formalités. Moyennant finance, elles peuvent se charger de t’amener dans un bureau qui délivre les documents, t’aider à remplir les papiers et te ramener à l’agence. pourquoi pas ? Bien sûr, c’est plus cher que de se débrouiller seul, mais ça simplifie les démarches. Tu peux négocier et faire jouer la concurrence… Tu peux en profiter pour te renseigner pour un guide (cf la partie « seul ou accompagné », plus bas) et le transport jusqu’à la zone de trek.
Formalités d’entrée au Népal
Je profite de ce paragraphe pour rappeler les formalités d’accès au pays : un visa touriste payable à l’aéroport (photo d’identitée requise) ou à distance avant l’entrée dans le pays. Visa 15 jours, 15 dollars – Visa 30 jours, 40 dollars – Visa 90 jours, 100 dollars
Quand faire le trek des Annapurnas ?
Voici les meilleures périodes pour le trek des annapurnas
Printemps (mars–mai)
Journées plus longues, rhododendrons en fleurs, températures supportables en altitude. Les après-midi peuvent être nuageux : pars tôt pour les vues.
Automne (octobre–novembre)
La fenêtre la plus stable pour le trek des annapurnas : ciel limpide, visibilité exceptionnelle. Nuits froides au-dessus de 4000 m : prévois une bonne doudoune.
Hiver & mousson : risques et plans B
Décembre–février (hiver) : beau temps sec possible mais froid mordant et risque de fermeture du Thorong La après de grosses chutes de neige. En cas de doute, vise des treks plus bas (ex. Sanctuaire des Annapurnas).
Juin–septembre (mousson) : pluies, sangsues à basse altitude, sentiers glissants, vues souvent bouchées.
FAQ – trek des annapurnas
1) Combien de jours pour le trek des annapurnas ? Entre 12 et 18 jours selon ton rythme et les options (Tilicho, Poon Hill).
2) Le trek des annapurnas est-il difficile ? Physiquement modéré à soutenu. Pas technique, mais l’altitude et la longueur le rendent exigeant.
3) Faut-il un guide pour le tour des Annapurnas ? Pas obligatoire. Utile pour la sécurité, la culture et la logistique. Seul, c’est faisable si tu es organisé et prudent.
4) Quelle est la meilleure saison ? Octobre–novembre (ciel clair) et mars–mai (printemps fleuri). Évite la mousson et méfie-toi de l’hiver au col.
5) Quel budget prévoir par jour ? En solo sans guide : 12–20 € / jour pour loger et manger. Ajoute permis, transports et assurance.
6) Peut-on boire l’eau sur place ? Privilégie l’eau bouillie en lodge ou traite l’eau (filtre/pastilles/UV). Évite les bouteilles jetables.
7) Puis-je faire Tilicho Lake sans risque ? C’est une belle option, mais longue et plus exposée aux éboulis/névés. Départ tôt, météo stable, acclimatation préalable.
8) Quelle température au Thorong La ? Sous 0 °C presque toute l’année le matin, ressentis très froids avec le vent. Doudoune, gants, tour de cou indispensables.
Conclusion & ressources utiles
Le trek des annapurnas est un classique pour de bonnes raisons : diversité folle des paysages, culture montagnarde chaleureuse et logistique simple. Avec une acclimatation intelligente, un matériel bien choisi et un itinéraire souple, tu vivras un grand trek, en sécurité et l’esprit léger.
Il y a plusieurs façons de gérer le poids d’un sac.
Cela va du sac très léger avec le minimum vital et en se débarrassant du superflu (A ce sujet, si tu y connais peu, je t’invite à faire des recherches sur le M.U.L) jusqu’au sac lourd avec tout ce qu’il faut, voire davantage dont l’inutile !
On va ici adapté un juste milieu. Saches, cela dit, qu’au fur et à mesure de l’expérience acquise lors de nos nombreux treks, Emilie et moi sommes adeptes d’un sac le plus léger possible. Oser se débarrasser de l’inutile et du confortable devient un plaisir et ton dos t’en remerciera. Voilà un exemple de ce que pourrait ressemblait un sac de 12 – 13 kg, ce qui est largement suffisant pour ce trek.
Un coupe-vent imperméable
Une polaire, un pull
3 t-shirts
2-3 jours de sous vêtements
2 pantalons de marche pouvant se transformer en short (il fait chaud en basse altitude !)
Bonnet, gants et écharpe (il fait froid le matin et le soir à 5000m d’altitude !
Lunettes de soleil
Des chaussures de marche
Une trousse de secours : pastille pour pasteurisé l’eau, désinfectant, pansement, anti-diarrhéique…
Une trousse de toilette : crème solaire, lingettes, papier wc…
Un sac de couchage chaud (en avril mon sac de couchage température de confort -8 était tout juste)… Et puis il arrive que l’hygiène soit limite, on est alors bien content de dormir dans son sac de couchage.
Un « power bank« . C’est une petite batterie externe pour recharger téléphone portable et appareil photo. Au Népal, les coupures de courant sont fréquents et le téléphone portable indispensable dans les montagnes. Emporter une power bank est donc une bonne idée pour être sur de pouvoir tout le temps recharger.
Et le matériel de camping sur le trek des Annapurnas ?
Le matériel de camping est envisageable. Mais étant donné le faible coût du logement, il serait dommage de t’alourdir de plusieurs kg (tente + matelas + réchaud etc). De plus, il faut se renseigner sur le règlement puisqu’on est dans une zone protégée. Je ne suis pas sur que cela soit autorisé. En tout cas, je n’ai vu personne pendant mes voyages au Népal opter pour le camping lors de mon trek des Annapurnas. Cela dit, sans avoir testé, si tu tiens absolument à faire du bivouac ( et je sais à quel point dormir seul au milieu des mon,tagnes est un véritable plaisir !) tu peux envisager des détours vers « des vallées secondaires » en t’éloignant un peu du tracé classique du tour des Annapurnas, et aller camper dans des endroits plus sauvages, pas trop proches des habitations…
Où dormir sur le trek des Annapurnas ?
Guest house sur le trek des Annapurnas
Pour l’hébergement, aucun problème : chaque village offre plusieurs possibilités pour dormir chez l’habitant ou dans des petits hôtels. Le confort est souvent rudimentaire mais les prix sont bas. Je te conseille de visiter d’abord et si tu es intéressé de négocier le prix ensuite. J’ai souvent payé à peine plus de 3 euros pour dormir. Parfois, en négociant, on obtenait le logelent gratuit à condition de prendre le dîner et le petit déjeuner sur place ! Si tu veux dormir, dîner, déjeuner et boire du thé compte autour de 12 euros dans des établissements classiques au confort « dans la moyenne du coin ». En tout cas, nul besoin de tente : tu trouveras toujours un endroit pour dormir dans les villages.
Faut-il réserver son hébergement d’avance sur le trek des Annapurnas ?
Pas la peine de réserver d’avance : tu trouveras toujours où dormir. Même si certains hébergements sont complets, il y aura chez le voisin une place pour dormir. Par contre, Il peut être intéressant de réserver quelques nuits d’hôtel à ton point d’arrivée. Après des jours à marcher, cette pause confortable est bien méritée ! Me concernant, je me suis arrêté à Tatopani. J ai ensuite pris un bus vers Pokhara, où je me suis détendu quelques jours pour profiter du lac, des restaurants de la villes et des vues sur l’Himalaya au coucher de soleil.
Vue sur l’Himalaya, lever du soleil depuis les collines de Pokhara.
Barques colorées sur le lac Phewa à Pokhara.
Moines discutant ensemble près de Pokhara avec vue sur les montagnes de l’Himalaya.
Sâdhu qui médite à l’ombre d’un arbre dans les collines de Pokhara.
Pagode de la paix, Pokhara
Où dormir à Pokhara ?
Pokhara est une ville touristique. Les hôtels sont plus souvent complets quand dans d’autres villes du Népal. C’est donc une bonne idée de réserver à l’avance.
Après mes 2 semaines dans les montagnes, j’ai résidé à Hotel Middle Path & Spa, à Pokhara. Et ça a été un coup de cœur ❤️ ! Un moment de confort douillet dont j’avais bien besoin, dans le centre de Poka. L’accueil est chaleureux, la vue sur le lac Pewa et les Annapurnas (dire qu’on était là-bas !) est magnifique depuis la terrasse sur les toits. Les chambres sont propres, spacieuses, confortables (que ça fait du bien !), joliment décorées. Le petit plus pour reposer tous tes muscles endoloris par la marche du trek des Annapurnas ? Une piscine bien agréable et un accès spa et massages dans une ambiance zen. Il y a un joli jardin pour se détendre et une salle de sport pour ceux qui n’en auront pas eu assez des dénivelés des Annapurnas. Le petit déjeuner est à volonté et bon. Bref, un lieu idéal pour dormir à Pokhara, à réserver maintenant au meilleur prix sur ce site (offre autour de 35 euros).
Tu peux également si tu le souhaites, faire une recherche manuellement sur cette carte qui affiche les meilleures offres des logements à Pokohara ou une autre ville du trek des Annapurnas. Booking.com
Eau et nourriture ?
Eau
Pour l’eau c’est plutôt bien fichu : on trouve régulièrement des points de « safe drinking water » tenus par des habitants du village, des petites épiceries, des hébergements… C’est une eau qui a été portée a ébullition donc saine.
On peut également stériliser l’eau du robinet et des ruisseaux avec des pastilles ou une paille stérilisante que l’on trouve facilement en pharmacie ou dans des magasins spécialisés pour le trek. Nous on a fait notre choix : une gourde filtrante souple, efficace, made in France avec des matériaux non toxiques. Tu peux jeter un œil sur leur site et acheter un de leur produit : humangreen. Enfin, on peut également acheter de l’eau en bouteille dans quelques épiceries mais c’est plus cher et surtout le plastique c’est pas fantastique ! On évite !
On trouve du thé facilement, à consommer sans modération puisque l’eau est portée à ébullition. En plus, il paraît que certains thés sont bons pour lutter contre le mal des montagnes…
un thé se prépare pour un marcheur comme moi sur le trek des Annapurnas.
Nourriture
Pour la nourriture, à nouveau aucun soucis : on trouve des petits restaurants ou de quoi manger chez l’habitant. Les hébergements proposent souvent les repas du soir : manger et dormir au même endroit permet de mieux négocier le prix (voire même d’avoir le logement gratuit parfois) ! Quelques épiceries également pour se ravitailler.
De façon général compte 1, 5 euros pour le petit déj. 1, 5 euros pour le déjeuner. En général, les dîners sont plus copieux. Il faudra compter autour de 6 euros.
Le Dal bat, plat traditionnel est incontournable. c’est un mets avec du riz cuit à la vapeur et différents accompagnements comme des légumes au curry.
le dal bat, plat traditionnel du Népal
Trek des Annapurnas : avec ou sans guide ? en solo ? avec sherpas ?
L’éternelle question. Personnellement, j’ai fait le trek des Annapurnas, sans guide et sans sherpa. Cela n’a posé aucun problème : le chemin est bien indiqué. Et puis on peut s’aider de sa carte ou des habitants ! J’étais également motivé pour porter mon sac. En général, si tu prends un guide, on te proposera également un porteur. On te proposera aussi d’autres services comme s’occuper de l’aspect administratif. Evidemment, cela a un coût ! L’option sherpa et guide pour le trek des Annapurnas a des avantages et inconvénients :
Avantages d’un guide et porteur sur le trek des Annapurnas
s’alléger
faire marcher l’économie locale
mieux comprendre la culture népalaise et plus facilement rentrer en contact avec les habitants par l’intermédiaire du guide
être sur de ne pas se perdre (même si c’est vraiment facile de trouver le chemin) et de discuter des différents chemins alternatifs avant le parcours.
Inconvénients d’un guide et porteur sur le trek des Annapurnas
manque d’autonomie :on est parfois gêné de s’arrêter où l’on veut, quand on veut, ou de se débrouiller seul pour discuter, marchander, se balader…
manque de liberté : le guide a déjà prévu les logements où tu vas dormir (avec des arrangements entre eux), donc tu n’as pas vraiment la main sur le choix des logements.
coût élevé ! 10 euros pour un porteur et 20€ par jour pour un guide francophone. Si vous êtes plusieurs vous pourrez plus facilement négocier. Pour rappel 15€/personne/jour est un budget largement suffisant lorsqu’on est seul, sans guide, pour se nourrir et se loger.
Alors guide ou pas guide pour le trek des Annapurnas ? A toi de voir selon tes envies, tes moyens financiers, ta forme physique…
Conseils si tu prends un guide
Choisir son guide sur place
Il vaut mieux s ‘assurer que le guide soit agréé. Pour cela évite de prendre un guide rencontré dans la rue. En général, les agences proposant des guides qui font partie du TAAN sont surs. Prends le temps d’aller voir les agences de Katmandou ou Pokhara notamment pour :
comparer les prix, négocier
comprendre les prestations incluses, la qualité des hébergements, les nombres de porteurs (ou pas de porteurs), les repas…
connaitre les possibilités d’adapter le rythme de marche sur le trek des Annapurnas, le choix des étapes.
connaitre le nombre de participants (ou la possibilité d’un « guide privé »)
connaitre la langue parlée par le guide. Profites-en pour poser la question sur la gestion des déchets…
Tu peux te renseigner auprès des voyageurs qui ont déjà fait le trek ou sur les forums pour obtenir des noms de guide qui ont donné toute satisfaction…
Choisir un guide depuis chez soi
Si tu n’as pas le temps ou l’envie de te pencher sur l’organisation du trek ou le choix du guide à Katmandou pour réaliser le tour des Annapurnas, tu peux juste cliquer pour réserver ton excursion. Je t’ai sélectionné une organisation sérieuse du trek avec des guides locaux réputés, expérimentés et autorisés par le gouvernement du Népal :
Katmandou, Trek du lac Tilicho de 20 jours : c’est un trek qui part de Besi sahar jusque Jomsom avec un détour vers le Tilicho Lake. De nombreuses choses sont incluses comme e matériel de tgrekking, le vol Jomsom- Pokhara etc… Tu peux réserver ici ton trek des annapurnas.
Combien coûte le trek des Annapurnas ?
Comme évoqué à plusieurs reprises dans la section « où dormir sur le trek des Annapurnas » et « guide ou pas guide », cela dépend du coût du transport pour aller et quitter le trek, de tes exigences au niveau des logements, des repas, de la durée du trek et si tu es accompagné d’un guide.
Pour ma part, j’ai voyagé sans guide et j’allais dans des guesthouses au standing »dans la moyenne » du village. J’ai dépensé pour la nourriture, l’eau, le thé et le logement (qui était donc mes seuls postes de dépense) environ 13 euros par jour, en négociant et en étant pas trop exigeant. A cela pense à ajouter le coût du visa, du permis trek et du transport ! A noter qu’a plusieurs personnes, tu pourras plus facilement négocier un bon prix pour l’hébergement et le repas.
Voici en un coup d’œil sur le coût approximatif du trek pour 11j de trek (c’est la durée minimum !) :
Hébergement
42 euros
Nourriture + eau : 3 repas et quelques fringales (épicerie)
98 euros
permis + visa (30 jours)
90 euros
transport Bus Katmandou Besi Sahar
6 euros
Transport Bus Tatopani – Pokhara – Katmandou
5 euros
Total pour 12 jours de trek
242 euros
Culture locale & immersion
Rencontrer les peuples de l’Annapurna
Sur ce circuit, tu passes de collines en terrasses à de grands vallons balayés par le vent, et tu changes aussi d’univers humain : Gurung et Magar vers Ghorepani/Poon Hill, puis Thakali et Manangi dans la vallée de Manang et de la Kali Gandaki, jusqu’aux villages aux influences tibétaines du Mustang. Même trek, cultures multiples : dialectes, cuisines (bonjour les pommes de Marpha !), monastères centenaires et cuisines noircies au feu de bois. Le tout au cœur de l’ACAP, une aire habitée (100 000+ résidents) et ultra-biodiverse — c’est une rencontre, pas “juste” une marche. Moi c’est surtout les villages tibétains que j’ai adorés et qui m’ont impressionnés.
Saveurs et artisanat
Le dal bhat, c’est la vie ! Et c’est aussi le carburant officiel pour grimper la côte… Ey quoi d’autres ? tu goûtes les momos fumants, et dans le Bas Mustang, tu croques les pommes et sirops de Marpha chez les Thakali. Mais il n’y a pas que la nourriture qui est intrigante… À Manang, l’architecture, les moulins à prières et les langues locales rappellent la proximité culturelle du Tibet. Même si on est toujours un peu pressé par le temps afin d’arriver au bout de l’étape, prends quelques minutes pour parler aux gens…
Codes & rituels : les bons gestes, sans faux-pas
Les réflexes sacrés
Tourne dans le sens des aiguilles d’une montre autour des stupas, chortens et fais tourner les moulins dans le même sens. C’est simple, discret, et terriblement apprécié. Dans les monastères et temples : les chaussures restent dehors et ton chapeau ou ta casquette àa la main… Demande avant toute photo de personnes âgées, moines, ou à l’intérieur des gompas. Un “namaste” franc fait le reste. Ici un article sur la culture locale : Himalayan Magic Treks+1
L’ACAP côté éco-pratique (ce que tu peux faire, toi)
Un territoire vivant à préserver
L’Annapurna Conservation Area, c’est 1 226 plantes à fleurs, 523 espèces d’oiseaux, des mammifères, reptiles et amphibiens… et des communautés qui vivent ici à l’année. Ton permis finance une partie de cette gestion. Sur le terrain, va au plus simple : eau bouillie/filtrée (disponible dans la plupart des lodges), gourde réutilisable, et tri basique quand c’est possible.
Moments à vivre (mes “choses à faire”)
Puja, thé et musique
Au petit matin, glisse-toi dans une puja à Braga/Braka près de Manang, ou à Muktinath sur l’autre versant : chants graves, cymbales, beurre rance, et ce silence vibrant qu’on n’oublie pas. Plus tard, accepte un thé dans une cuisine enfumée, écoute les récits de transhumance. Tout ça, c’est du vécu et cela m’a autant marqué que le défi physique du trek des annapurnas et ses paysages… Et si une fête naît au détour d’une place : suis la musique, reste respectueux, et apprends deux pas. Ça vaut toutes les photos.
Règles 2023 → 2025 : ce qui est obligatoire pour toi
Guide & TIMS, le point clair et net
Mise à jour 2025 : Voilà une récente actualisation de mon article afin de pouvoir coller à la réalité administrative actuelle du terrain.
Depuis le 1ᵉʳ avril 2023, la plupart des treks en aires protégées du Népal (dont l’Annapurna/ACAP) exigent un guide agréé et une carte TIMSémise via une agence enregistrée. La page “Latest Travel Updates” du Nepal Tourism Board le confirme, et la page TIMS Card précise que l’émission est “for Trekking Agencies only”. Les ressortissants népalais ne sont pas concernés. En plus de la TIMS, le permis ACAP reste obligatoire. Vérifie toujours la page officielle avant de partir. Comme ces reglémentations peuvent évoluer, voici un site qui nrecense les mises à jour sur les dernières règles et le protocole standard pour les voyages et le trekking au Népal.
Plan B & conditions extrêmes (sécurité, météo, alternatives)
A titre personnel, j’ai eu de la chance côté météo… Beaucoup moins de chances avec les tremblements de terre, et cela a bien failli compromettre l’aventure. mais, évidemment, tout cela n’est rien en comparaison avec les destructions et les pertes de vie humaines lors de catastrophes naturelles. Bref, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver quand on se lance sur le trek des annapurnas.
Thorong La : jouer la bonne fenêtre
Le Thorong La (5 416 m) se gagne tôt : partir à l’aube limite le vent et la glace, et garder 1–2 jours tampon te donne la liberté d’attendre la bonne fenêtre si les guides et les tenanciers te disent “pas aujourd’hui”. En haute montagne, leur météo compte plus que la tienne.
Replis intelligents côté Manang
Col bouché ? Reviens d’un pas, cale un Ice Lake ou Praken/Prakan Gompa pour “monter haut, dormir bas”, puis retente. Si ton agenda est long, tu peux changer d’itinéraire (redescendre et repartir sur l’ABC) — mais ce n’est pas une variante directe depuis Manang : il faut loger de la route et du temps.
Finir à Jomsom et voler sur Pokhara
Épuisé après Muktinath ? Termine à Jomsom et vole le matin vers Pokhara si la météo le permet : la vallée de la Kali Gandaki se lève au vent et les rotations se font tôt, avant que ça ne se gâte. Garde de la souplesse : retards/annulations font partie du jeu.
Si la météo se dégrade ou que l’altitude te joue des tours, n’insiste pas : ajoute un jour d’acclimatation à Manang, fais un pas en arrière si besoin, ou termine à Jomsom pour un vol matinal vers Pokhara (si la météo le permet). Ton trek ne sera pas moins grand : il sera plus avisé.
Check sécurité express (les petits conseils qui te gardent en forme)
Acclimatation
À partir de 3 000 m, augmente ta cote de sommeil de ≤ 500 m/jour, et prévois un jour de repos toutes les 3–4 journées d’ascension. “Monter haut, dormir bas” reste la meilleure boussole. Certaines personnes auront besoin d’encore plus de douceur : écoute-toi.
Hydratation & effort
Vise une hydratation régulière (urines claires), évite l’alcool les 48 h qui suivent l’arrivée en altitude, et ne te force pas à boire au-delà de ta soif : marche souple, respiration longue, pauses quand la tête cogne.
Assurance & papiers
Choisis une assurance qui couvre les évacuations héli et la haute altitude. Garde copies (papier + cloud) de ton passeport et de tes permis (TIMS/ACAP).
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Liens pour t’aider à organiser ton voyage
Voici les sites que nous utilisons pour comparer, réserver et préparer nos voyages
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C’est lors de notre périple au Népal que nous avons découvert réaliser cette randonnée :
Slide 4
Népal :
Des mythes, des Dieux, des montagnes et des hommes
Sur les chemins des hauteurs, les drapeaux à prière claquent dans le vent. Les nuages échangent des secrets avec l’Himalaya et le marcheur voudrait entendre.
Cet article contient des liens affiliés. Bien entendu, nos adresses, coups de cœur et conseils pour le trek des Annapurnas sont toujours sincères et authentiques. Pour en savoir plus c’est ici.
Mots clés : Trek annapurnas, tour des annapurnas, trek annapurnas sans guide, trek annapurnas lac tilicho, permis trek annapurnas
La marmite des voyages : je suis tombé dedans tôt. D’abord l’Europe et puis de plus en plus loin. La photographie, les treks et plus récemment la plongée : ça me passionne. Pas la peine d’insister pour partir à l’aventure : hop mon sac est déjà prêt. C’est parti ?
4 Commentaires
Commentaire par Michael
Michael
1 juillet 2023 at 05:04
Bonjour Gmz ! Heureux que mon parcours puisse vous inspirer.
Oui, 20 km par jour, c est très exigeant. J avais des contraintes de temps, m obligeant à aller vite. Mais si tu as le temps, tu profiteras encore mieux en faisant des étapes plus courtes. Je t envie.
N’hésite pas à revenir commenter cet article de voyage sur le Népal une fois que tu auras réalisé ce trek des annapurnas, pour nous raconter ton périple !
Commentaire par Gmz_spz
Gmz_spz
30 juin 2023 at 16:41
Merci pour cet article super détaillé et motivant, cela me donne devantage envie d’y faire un trek. Je compte y être d’ici début octobre de cette année, je vais probablement beaucoup m’inspirer de ton parcours (peut etre un peu plus long parce les plus de 20 km de marche par jour c’est vraiment trop pour moi et mon copain…)
Belle aventure
Commentaire par Michael
Michael
27 juin 2022 at 16:45
Bonjour Michel ! Merci pour les compliments sur nos articles de voyage. Les treks dans l atlas marocain doivent être magnifiques également ! Je reviendrais vers toi si o décide de se lancer un jour 🙂
Commentaire par Michel
Michel
27 juin 2022 at 15:17
Je suis impressionné par la richesse et la qualité de ton site.
Je viens de lire l’article « Trek Annapurnas ». Merci pour le partage.
Perso je reviens de l’Atlas marocain, M’Goun et Toubkal. A ta dispo pour infos si souhaité.
Keep on trekking ;-))
4 Commentaires
Commentaire par Michael
Michael 1 juillet 2023 at 05:04
Bonjour Gmz ! Heureux que mon parcours puisse vous inspirer.
Oui, 20 km par jour, c est très exigeant. J avais des contraintes de temps, m obligeant à aller vite. Mais si tu as le temps, tu profiteras encore mieux en faisant des étapes plus courtes. Je t envie.
N’hésite pas à revenir commenter cet article de voyage sur le Népal une fois que tu auras réalisé ce trek des annapurnas, pour nous raconter ton périple !
Commentaire par Gmz_spz
Gmz_spz 30 juin 2023 at 16:41
Merci pour cet article super détaillé et motivant, cela me donne devantage envie d’y faire un trek. Je compte y être d’ici début octobre de cette année, je vais probablement beaucoup m’inspirer de ton parcours (peut etre un peu plus long parce les plus de 20 km de marche par jour c’est vraiment trop pour moi et mon copain…)
Belle aventure
Commentaire par Michael
Michael 27 juin 2022 at 16:45
Bonjour Michel ! Merci pour les compliments sur nos articles de voyage. Les treks dans l atlas marocain doivent être magnifiques également ! Je reviendrais vers toi si o décide de se lancer un jour 🙂
Commentaire par Michel
Michel 27 juin 2022 at 15:17
Je suis impressionné par la richesse et la qualité de ton site.
Je viens de lire l’article « Trek Annapurnas ». Merci pour le partage.
Perso je reviens de l’Atlas marocain, M’Goun et Toubkal. A ta dispo pour infos si souhaité.
Keep on trekking ;-))