Parcourir des flots, voguer sur les dunes, dévaler les champs, des nuages aux montagnes, des arbres aux fleuves de printemps ou d’automne. Ce qu’on a vu on retient tout. On a tant aimé rencontrer, humer, courir, flâner, escalader, plonger.
Surtout s’émouvoir, se surprendre, s’émerveiller, s’étonner, s’investir, s’époumoner, se blottir, s’enlacer, s’élancer.
Le chemin parcouru nous a permis de voir tant de paysages différents lors de ce voyage autour de notre belle terre. Un tour du monde en photo… Des jungles, des déserts, des forêts, des plaines, des montagnes, des mégalopoles, des petits villages, des iles exotiques… et j’en oublie ! Découvrir des univers si différents est une des raisons qui poussent à voyager. Et les rencontres aussi : les gens que l’on croise embellissent considérablement le tour du monde. Parce qu’ils nous aident, parce qu’ils nous font découvrir leurs pays, parce qu’ils nous apprennent des morceaux de leur culture et de leur coutume.
Alors, modestement, nous voilà un peu plus « connaisseurs » du monde qui nous entoure.
Espérons que ce petit carnet de route pourra t’inspirer et peut-être te donner des idées pour un futur voyage ou préparer ton tour du Monde !
Du cœur libre bien rempli aux images plein la tête : un tour du monde chamboule tout. Il nous emmène comme ça, sans ménagement, loin de nos habitudes confortables et de nos vies bien rangées. Il nous transforme en profondeur, tord nos sens, ouvre l’esprit, encourage les rencontres. Palpitant, enthousiaste et infatigable, un tour du monde remet tout en cause, balance au loin les préjugés, efface d’un coup les stéréotypes, contrecarre tous nos plans avec malice.
Bienveillant, il nous a déposé là avec empathie, en fin de parcours, au bout de la terre, à bout de souffle, tout hébétés, davantage conscients des beautés sur Terre. Nous ne sommes définitivement plus les mêmes.
On recommence quand ?
Lors de notre tour du monde, nous avons eu la chance de visiter 15 pays. Dans l’ordre, voici notre itinéraire tour du monde : l’Afrique du Sud, la Namibie, le Mexique, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica, le Chili, la Bolivie, le Pérou, la Colombie, le Vietnam, le Laos, le Cambodge et les Philippines. A cela s’ajoute le territoire de l’Amazonie, inclassable, puisqu’on a traversé allégrement les frontières du Pérou, de la Colombie et du Brésil. Cela fait 16 photos autour du monde : 1 photo, 1 pays… que l’on te présente ici, et que l’on a voulu la plus représentative du pays (ce qui n’est pas simple du tout ! Comment représenter la diversité exceptionnelle d’un pays avec une seule photo ?).
On aurait tant aimé faire le continent « Océanie » et en particulier la Nouvelle-Zélande. Malheureusement, on a dépensé davantage que ce que l’on espérait… On a donc dû modifier une partie de notre itinéraire tour du monde pour réduire le budget… Mais on ne se plaint pas : nous avons déjà eu une chance incroyable de vivre cette aventure. La Nouvelle-Zélande sera pour une autre fois !
C’est parti pour un périple qui nous a profondément marqués. Un voyage autour de la Terre qui nous laisse des souvenirs impérissables et dont on te livre des morceaux qui nous tiennent à cœur. Une petite expo’: un pays, une photo.
Tandis que l’on prend un peu de hauteur sur les routes poussiéreuses du Parc Kruger, on se retrouve face à un panorama étalant à perte de vue un paysage typique de savane, de fleuves et de buissons séchés par le vent. Là, un troupeau d’éléphants sort lentement de la végétation pour s’abreuver. Le groupe est bruant. Les éléphanteaux sont indisciplinés. Un spectacle saisissant. Émouvant également lorsqu’on sait tout le massacre que l’éléphant subit pour son ivoire.
On restera 7 jours à sillonner le parc immense avec notre petite voiture classique (pas besoin d’un 4X4 !)
Même si l’Afrique du Sud n’est pas exempte de tous reproches concernant l’environnement, un vrai effort est fait pour protéger les animaux.
6h du mat’, nous voilà déjà au volant de notre Suziki Jimny pour filer vers les dunes immenses de Soussusvlei et les étonnants arbres morts de la Dead Vlei.
Le décor est saisissant dans ce désert de Namibie. Les dunes sont de couleurs orange ou ocre, ce qui nous rappelle le Wadi Rum en Jordanie. Un panorama somptueux, surtout lorsqu’on monte sur une crête de sable. De là, on peut embrasser du regard des « vagues de dunes » toutes aussi hautes les unes que les autres. Une excursion à réaliser par soi-même si on est à l’aise avec les 4X4, ou avec un guide-conducteur !
Bel endroit pour construire une cité maya n’est-ce pas ? Même si les temples de Tulum sont moins impressionnants qu’à Palenque, Chichén Itzá, Uxmal ou encore Calakmul dans le Yucatan, Tulum nous a ravis par son site enchanteur face à la mer des Caraïbes. De là à dire que c’est notre cité Maya préférée, pas sûre ! Nous avons davantage adoré Calakmul et Palenque par exemple. Mais le coté mer bleue et temples blancs rend les photos particulièrement jolies
Du Mexique, nous n’aurons fait que la capitale et une partie du Yucatan. C’est sûr, nous reviendrons pour visiter davantage de sites lors d’un prochain voyage !
Pour le peu que nous avons fait du Mexique, nous avons également adoré :
Voilà la plus grande cité maya et elle se trouve au Guatemala. D’abord, on parcourt quelques kilomètres de jungle dense. La lumière est douce, l’air est encore humide et l’endroit prend déjà des teintes mystérieuses. Le chant des oiseaux couvre un peu le bruissement de la jungle, dérangeant à peine le silence envoutant des lieux.
Puis, au détour d’un chemin, le premier temple apparait, impressionnant, majestueux. Mais le plus bel endroit du site est probablement la place principale où on peut admirer quelques temples qui se font face, dont l’imposant temple jaguar.
Pour une vue plus aérienne, on te conseille la partie haute du temple IV. De là, on peut admirer quelques édifices qui dépassent de la canope. Il faut dire que les Mayas ont rivalisé d’ingéniosité pour construire des temples toujours plus grands…
Les îles Bahia ont la forme parfaite de ces archipels exotiques dont on rêve un peu, en secret. On regarde avec envie, bavant du coin des lèvres, ces catalogues d’agence de voyage avec photos d’eaux turquoise et des plages de sable blanc… Et bien nous y étions ! Les îles Bahia, c’est tout ça. De l’exotisme de carte postale à l’état pur.
Parmi ces îles, Roatan nous a particulièrement plu. Notamment l’est de Roatan, encore sauvage et peu bitumé, et c’est tant mieux ! Bienvenu aux paradis.
Pourtant, c’est avec appréhension que l’on a traversé la frontière du Guatemala vers le Honduras. On s’accroche à nos sacs, on épie les faits et gestes des locaux… Nous voilà méfiants ! Il faut dire que les « alertes » sur la sécurité déplorable du Honduras incite à la vigilance.
Mais c’est un peuple hospitalier et aidant qui nous accueille à bras ouverts. C’est parti pour un moment de détente et les îles Bahia s’y prêtent particulièrement bien lors d’un séjour au Honduras !
8 heures de ferry inconfortable depuis l’ile Ometepe vers San Carlos. Puis 3 heures sur le fleuve San Juan dans un bateau fin comme une flèche qui file à contre-courant jusque El Castillo. Et l’aventure ne s’arrête pas là ! Un membre de la communauté Bartola qui vit dans la jungle, à la bordure de la Réserve Indio Maiz, vient nous chercher dans une frêle embarcation. Et c’est reparti pour un tour ! Là aussi, il faudra remonter à contre-courant. Mais pas à la force du moteur ! Notre « conducteur de barque » utilise une perche pour pousser et nous faire avancer jusqu’à son village, reculé du monde, plongé dans la végétation.
Pendant 3 jours lors de notre voyage au Nicaragua, on vivra avec cette communauté qui habite au cœur de la jungle, dans de modestes maisons en bois. La gestion des ressources est à la base de ce peuple remarquable. Bien plus que des paysages fabuleux, ça sera surtout cette rencontre enrichissante de gens simples et d’une vie au quotidien dans la forêt. Un vrai moment fort et émouvant de notre tour du monde.
Lors du premier soir, avant de rejoindre notre tente face à la jungle, les derniers rayons du soleil s’accrochent aux feuilles et inondent de tout leur or l’air ambiant. C’est la photo que j’ai prise.
à peine ses jumelles posées sur les yeux, que notre guide montre un toucan au loin. La visite du parc de Saraqipi, une réserve dans la jungle du Costa Rica, commence bien ! Elle est parfaite pour l’observation des oiseaux. Et on ira de surprises en surprises avec, notamment, un magnifique « motmot », oiseau à la longue queue turquoise. La végétation est dense, belle. Le parc est soigné. Les ponts suspendus au-dessus du fleuve nous impressionnent… Les singes, eux, passent allègrement sur les cordes sans aucune peur du vide.
Le Costa Rica ne nous a pas emballés pour son aspect culturel. Par contre, c’est un vrai bonheur pour les amoureux de la nature, des jolis paysages et des parcs naturels. Observer la faune et la flore est un point fort du pays.
Nous n’avons fait qu’un court séjour au Costa Rica, budget serré oblige ! Le pays n’est pas bon marché. Mais les 8 jours sur place nous ont permis de découvrir quelques merveilles, et en particulier le magnifique parc Tortuguero, que l’on visite en barque à travers un labyrinthe de fleuves et de canaux remplis de vie fascinante.
On sort de la tente et il fait encore nuit dehors. Ilk a du govre sur la toile. La température avoisine -5°. C’est à la lampe-torche que l’on commence la montée vers les fameuses « Torres del Paine », 3 tours de granite, juste au dessus d’un lac.
Cela fait maintenant 10 jours, que l’on parcourt le circuit O du parc Torres del Paine, traversant des paysages sublimes de lacs, de glaciers (celui de Grey est superbe !), de forêts et de prairies. C’est aujourd’hui le clou du spectacle. La dernière montée. Le ciel est clair et les premières lueurs du jour chassent les étoiles. Après 2 heures de marche, on arrive en haut, face aux tours, juste avant que les rayons orangés éclaboussent les murs de granite. Un spectacle inouï, d’une beauté crue et sauvage.
Mais les tours ne sont pas les seules beautés du parc et bien d’autres lieux nous auront subjugués, malgré une météo variable typique de la Patagonie chilienne…
Notre 4X4 s’arrête au bord d’un blanc infini et on sort du véhicule, totalement envouté par les couleurs inimitables du coucher de soleil sur le sel d’Uyuni. Cette grande étendue salée, désert immaculé de blanc, est absolument merveilleuse. Et quand le lever ou le coucher de soleil s’en mêlent, les teintes deviennent somptueuses. À cela, ajoutons un peu de reflets sur une fine couche d’eau au sol et le tableau devient surréaliste.
N’ayons pas peur des mots : le Salar d’Uyuni est le plus beau paysage que nous ayons vu durant ce tour du monde. À proximité, la région du Sud Lipez, à parcourir en 4×4 ou en vélo pour les plus courageux, déroule des panoramas d’une beauté unique. De quoi alimenter notre tour du monde en photos !
En 4X4, il est préférable de faire appel à un guide : ce large désert blanc n’offre strictement aucun repère pour s’orienter !
La brume a enveloppé le site. Tout est pris dans un épais brouillard. Un blanc laiteux avale les formes des pierres que l’on devine à peine. Forteresse ? Ville royale ? Sanctuaire ?
La citadelle des Incas est noyée dans les nuages. Mais le site est magique n’est-ce pas ? Alors, soudain, tout s’éclaircit. Lever de rideau ! Le Machu Picchu apparait devant nous et la cité inca semble dévoiler une partie de ses secrets. Tout est grandiose jusqu’à la moindre pierre. La cité perdue est enfin là, monument précolombien le plus spectaculaire d’Amérique du Sud…
On passera une journée entière à arpenter les chemins ou à découvrir des lieux mythiques comme la porte du soleil. Prendre de la hauteur, c’est mieux comprendre l’ensemble de la cité Incas entouré de montagnes célestes. C’est absolument gtrandiose. Le Machu Picchu : un incontournable lors du tour du Monde !
Notre frêle embarcation défie les eaux de l’Amazonie. Tout autour, une forêt à perte de vue. On serpente à travers les confluents, parfois tellement étroits que l’on frôle presque les feuilles de la jungle. Et notre barque s’arrête à un ponton qui semble à peine tenir debout, tourmenté par les eaux de la rivière.
Quelques maisons en bois s’étirent dans un paysage de collines et de grands arbres. Nous sommes dans la communauté des Yungas, quelque part aux confins des frontières entre le Brésil, le Pérou et la Colombie. Tout est nouveau ici : des visages, des coutumes, des traditions, des habitats… Tout est nouveau et nous ébahit.
Une cérémonie se prépare. Dans la « salle des fêtes » (une maison ouverte à tout vent avec un toit végétal et quelques piliers), c’est l’effervescence. Nous sommes conviés, mais à la condition de se peindre le visage avec au couleur de la communauté. La photo a été prise lors de cette fête.
L’ambiance et sereine, les températures sont délicieuses. La place de Barichara s’agite à peine : tout le monde semble dehors pour voir son épicier préféré ou siroter un café à l’ombre des arbres. Autour du « parque central » les petites rues du village dévoilent un charme nonchalant, tranquille et voluptueux. Une dolce vita façon colombienne à déguster lentement, au rythme langoureux des heures qui s’écoulent avec bienveillance.
Ancien village typique de l’époque coloniale espagnole, Barichara nous a charmés ! Mais il n’a pas été le seul lors de notre itinéraire en Colombie. Mompox, Salento, Jardin, San Agustin… La Colombie regorge de petites cités pittoresques que l’on a eu bien des difficultés à quitter !
Un petit tour en moto dans les paysages de rizières, au fin fond du Vietnam, tout au Nord. Hoang Su Phi est confidentiel, peu visité, loin des sentiers battus. C’est tellement beau !
À l’aurore, les rayons frôlent les champs de riz et embrasent le paysage de nuances dorées. Ces rizières en terrasse, presque sculptées dans la montagne, semblent épouser à merveille les courbes du relief.
De panoramas en villages, notre moto parcourt les chemins accidentés, nous emmenant de merveille en merveille. Un beau road trip qui restera longtemps dans nos mémoires de voyageurs autour du monde.
La ville est encore endormie, mais les moines bouddhistes sont déjà dans les rues. Quelques habitants aussi : ils viennent faire don de riz aux moines qui déambulent dans une partie de la ville. Cette procession est un moment important. Elle a lieu chaque matin, très tôt. C’est unique et touchant. C’est silencieux et spirituel. L’aumône des moines peut être observée dans beaucoup de villes au Laos, mais celle de Luang Prabang est la plus réputée.
De plus, la ville possède de nombreux temples donnant un caractère mystique et sacré à Luang Prabang. Non loin, le Mékong suit son cours, indolent. Autour du fleuve boueux, des cascades rafraichissantes d’un bleu intense rivalisent de beauté.
Serait-ce un mirage ? Ou le site le plus beau du monde ? Serait-ce une ode, une émotion, une œuvre divine ? Un exploit, un défi ? Tour de force ou de magie ?
En tout cas, les temples d’Angkor sont grandioses. Au lever de soleil, le Angkor Wat se reflète dans les bassins. Le crépuscule offre des teintes douces, presque pastel. Et le temple découpe l’horizon de ses « tours-montagnes ». En son centre, on peut visiter le sanctuaire, domaine du Dieu Devas.
Le Angkor Wat n’est pas le seul à nous avoir ému jusqu’à la chair de poule… D’autres temples plus intimistes, plus confidentiels, plus submergés par la végétation nous ont également fascinés. À commencer par Ta Prohm ou Preah Khan… De quoi prendre de belles photos lors de ce tour du monde.
On sympathise avec « Boy », un pêcheur de l’ile de Busuanga. Rendez-vous est pris à 6h du matin pour aller voir quelques merveilles l’ile de Coron. Le petit bateau frôle de belles falaises que l’on croirait tout droit sorties de « l’ile noire » de Tintin… terriblement acérées et sombres. Ces traits presque menaçants tranchent clairement avec le turquoise profond de l’eau et le vert émeraude d’une végétation tendre.
Au détour d’un pic vertigineux, on se retrouve face à une merveille naturelle. Un lagon aux couleurs superbes, entouré de pics impressionnants. Le panorama est saisissant ! Ce lac Kayangan est splendide, mais il y a bien d’autres trésors à découvrir. Twin Lagoon, Baracuda Lake, Coral Garden, ou encore Banul Beach nous ont également enthousiasmés. Les lieux extraordinaires s’égrainent à une vitesse folle tout au long de cet « island hopping » d’une journée, lors de notre itinéraire de 6 semaines aux Philippines.
En tour cas, l’ile de Coron un des plus beaux paysages naturels que l’on ait vus pencant ce tour du monde.
Voici quelques adresses de charme pour te donner des idées de logements pendant un voyage dans un de ces pays. On est dans la catégorie « on se fait plaisir » : un peu de douceur et une pause bien-être sont primordiales lors d’une course folle autour du monde. Le long voyage met parfois à rude épreuve nos corps. Se poser quelques jours dans un beau logement est souvent indispensable pour recharger les batteries et repartir en pleine forme vers une nouvelle destination !
Voilà à quoi ressemble notre itinéraire, issu de l’application Polar Steps (application que l’on te conseille, d’ailleurs !). On y voit les différents pays traversés et notre tracé autour du monde.
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